Grand Maître, petit homme

Grand Maître, petit homme

En ce moment même que ce message est composé, il y a dans cet espace-amour-temps, un lieu, …une planète d’une telle beauté qu’il m’est difficile de l’exprimer par de simples mots. Cela vous donnera déjà une très bonne explication, projection de ce qui se passe sur ce coin de l’immensité de l’univers. Rien à faire, votre imagination fera le reste, en vous projetant dans cet endroit divin.

Prenez le temps de vous asseoir, de vous installer confortablement, libre de toute perturbation extérieure, donnez-vous le droit d’être totalement en paix, reposé, détendu pour lire en toute quiétude ce récit. Cela favorisera tout votre être à recevoir toute la lumière qui se dégage de ce message qui n’a qu’un but, vous faire voir votre propre lumière.

Commençons notre voyage en ce lieu prédestiné, en cet endroit divin, là où se trouve cette splendide planète. Cette terre contenait des continents et des mers d’une telle beauté qu’on apercevait à vol d’oiseau toute sa magnificence, les océans reflétaient de merveilleuses teintes de bleu turquoise au bleu azur, le sable blanc des plages avait une telle blancheur, une telle pureté et douceur, à la lumière du soleil, on aurait dit que chacun des grains de sable se changeait en une étoile reflétant ainsi la lumière. Les continents abritaient d’immenses forets, d’un vert tropical. Ce monde ressemblait beaucoup à notre terre, mais en mieux, enlevez toutes les constructions, manifestations humaines, comme si l’être humain n’était jamais venu poser les pieds et que tout était vierge. Voilà à quoi ressemblait ce monde, avec toute sa diversité, là où la Vie s’émancipait dans tout, autant dans l’eau, sur terre et dans le ciel, une multitude et une infinitude de formes de vies, vivants dans un équilibre parfait. Tout était d’une beauté immaculée, époustouflante, tout avait sa juste place et tout contribuait à rendre cette planète à être un pur joyau de cet espace-amour-temps.

Sur cette terre, il y avait un peuple, le petit homme, ses origines en ce monde restent inconnues, la notion du temps est inexistante pour cet être qui vit en parfaite harmonie avec ce monde d’accueil. À vrai dire, cet être s’était bien adapté avec l’ordre établi qui régnait en ce lieu divin. Il y avait une telle abondance, une telle richesse, une telle plénitude que notre petit homme n’avait aucun problème à se nourrir. À notre grande surprise, ce petit homme se nourrissait des fruits des arbres, il était frugivore. Jamais, il ne tua un animal ou autres espèces de vies, même pas pour se vêtir ou se nourrir, c’était totalement inconnu de leur mentalité. Tous leurs vêtements étaient composés strictement de produits végétaux, ainsi que leurs habitations, tout était basé sur le respect de toute chose.

Comment dire, il régnait une telle harmonie, une telle sérénité, un tel respect, un tel amour dans ce peuple, où tout et chacun avait sa place, personne n’avait plus de pouvoir que l’autre car chacun veillait au bien-être de chacun, de tout, tous et toutes. Selon les habilités, chacun effectuait une tâche selon ses propres dons, personne dans cette tribu se sentait lésé ou diminué car quel que soit la fonction à exécuter tout se faisait dans la joie, dans la bonne humeur car chacun se sentait apprécié, aimé. Il n’avait rien à voir avec ce monde, dans lequel les êtres humains se confrontent les uns aux autres à savoir qui serait le plus riche, le plus intelligent, qui détient la vérité, qui a la meilleure religion etc.. Il n’avait pas ces notions, ces concepts car cela était inopérant, inexistant, cela ne faisait pas partie de leur culture.

Il se dégageait un tel amour entre tous ces petits hommes, pourtant ils ne connaissaient pas les Anges, les Archanges, ni même Dieu, entités de lumière, ou autres appellations. Ce qu’ils connaissaient, c’était de vivre en paix dans l’instant présent, ils ne se préoccupaient pas du lendemain, ou de leur futur. Depuis un temps incommensurable, ils vivaient de la même manière, en respectant tout comme ils se respectaient entre eux. Ils avaient cette conception que tout contribuait à faire un tout. Ils avaient déjà cette conscience que tout était lié, que tout avait sa juste place, que la seule chose à faire c’était de respecter cet ordre établi, tout avait sa raison d’être. Ils n’avaient point besoin de médicament ou faire tel régime pour se sentir bien. Tout petit homme savait que la richesse se trouvait en chacun et qu’il était lui aussi cette richesse. Il était facile pour lui de vivre ainsi car depuis sa naissance, il était élevé dans cette culture, il était désiré car il était le fruit de l’amour de ses parents. Il ne s’est jamais senti rejeté, abandonné, humilié, trahi, il ne vivait aucune injustice, car tous avaient les mêmes valeurs. Ces petits hommes étaient de parfaits maîtres car sans le savoir ils avaient en eux cette sagesse, cette connaissance. Chacun a un lien direct avec son âme, en ressentant en lui cette force d’amour, pour eux c’était tout à fait normal d’aimer tout ce qui est car ils savaient que tout était la manifestation de leur esprit, qu’ils étaient là pour un temps déterminé et qu’ils retourneraient, retrouvaient l’essence de leur âme après avoir vécu cette vie dans la matière.

Ces petits hommes ne se posaient pas de question, ils n’avaient pas besoin d’avoir des réponses car toute la connaissance était en eux, ils vivaient de la même manière extérieurement comme à l’intérieur d’eux-mêmes.
Ce qu’on appelle la mort, pour eux n’est rien d’autre qu’un retour à la source, ayant cette conscience d’avoir contribué au bien-être des siens et de tout, en résonance avec le tout manifesté. Aucun membre de la tribu pleurait ou avait des larmes, tous se réjouissaient pour l’accomplissent de cet être qui a laissé sa trace parmi eux. Chacun savait que leur tour viendrait à vivre ce grand départ. Ainsi chacun qui partait retrouver la source, laissait leur mémoire en ce monde, leur trace de leur passage, ce qui contribuait à laisser un héritage culturel à tous les petits hommes. Il n’y avait jamais de querelle, de confrontation, tout était empreint d’amour et de paix. Si l’un des membres de la tribu avait pour une raison quelconque un moindre mal, tous contribuaient à apporter la guérison. Tous et toutes étaient des guérisseurs, ainsi l’être guérissait en un temps record poursuivant ses activités. Tous avaient ce don de guérir, juste par leur présence et leur amour absolu. Chacun avait cette connaissance que tout était leur reflet, leur miroir dans toute cette diversité, il leur suffisait d’être en harmonie, en paix car tout manifestait une construction de leur esprit. Ils n’avaient aucune croyance que celle-ci, croire en eux-même, croire en leur lumière, croire en leurs âmes, que tout était leurs créations, qu’ils étaient là pour en témoigner par leurs présences.

Pour ce qui est des enfants, pour les nouveaux nés, cela était perçu comme une bénédiction pour tous les petits hommes, cela n’avait pas d’importance qui était les parents car tous contribuaient à l’éducation de l’enfant et selon les habilités, les dons de celui-ci et cela depuis sa naissance jusqu’à sa maturité. L’enfant était dirigé vers celui ou celle qui lui enseignerait son savoir faire. L’enfant apportait sa propre lumière, il pouvait changer selon ses propres désirs et suivre un enseignement quelconque selon ses habilités, aptitudes et dons.

Rien ne venait perturber le bien-être, leur paix et harmonie car tous avaient appris à vivre avec les saisons, tous étaient dans cette béatitude, félicité. Il n’y a pas de mot pour décrire ce que ces petits hommes étaient en train de vivre, d’expérimenter, tout dans la lumière de l’amour. Il n’en pouvait pas être autrement car ils avaient la connaissance.

Il en est de même pour toi, qui lit ce message, ce petit homme n’est pas très différent de ce que tu es, de ce que nous sommes en ce monde. Il n’en tient qu’à nous d’être ce petit homme et de transmette cet héritage à nos enfants car tout ce qui a été dévoilé dans ce récit, est la connaissance, accessible à chacun pour apporter le changement. Prendre conscience que les maux de ce monde, ne sont pas juste une manifestation extérieure, elle est une manifestation intérieure de la mentalité de chacun qui prône ce savoir faire. Nous ne sommes pas les croyances, la souffrance, tout cela ne sont rien d’autre que des concepts, des schémas de pensées, de formes pensées. Tout commence par soi et de ce que l’on met dans notre propre temple car ce qui nous est reflété, réfléchi n’est rien d’autre que nos croyances, que nos habitudes, que notre souffrance, tout est né de l’esprit. Ayez l’esprit en paix, respectez tout dans l’amour absolu comme étant votre projection.

Soyons à l’image de ces petits hommes, de parfaits maîtres car ils ont compris l’essence même de la Vie. Voilà, je suis semblable à ce petit homme, avec tout mon amour divin, que votre vie soit à l’image de votre richesse car tout est la richesse de l’âme, de l’esprit et de l’être, la vie en est sa manifestation.

Par Régis Raphaël Violette
justeetre.blogspot.fr

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