La meilleure raison de pardonner
…..Je viens de l’expérimenter ! Une vague de paix a submergé mon cœur sans que j’aie rien à faire d’autre que de dire oui parce que l’inverse était inutile et je le savais bien. Ce qu’il me restait d’amertume et de rancœur me faisait du mal à moi, pas à lui, lui vivait désormais sa vie en toute ignorance de ce qui me concernait alors y avait-il une seule bonne raison de continuer à nourrir ce qui n’avait d’existence que pour moi ? Notre passé !
Quel choix était le mien, le bonheur, la paix ou la souffrance ?
Qu’est ce que j’étais prête à faire POUR MOI ?
Il était là, devant moi avec nos enfants, sur la plage, à table, à côté de moi parfois, dans son silence habituel, sa gentillesse aussi dans »le faire ». Notre petite fille venait de naître, c’est vrai, comme a dit notre grand fils : « un bébé qui naît accompli des miracles ».
Alors, J’AI DIT OUI A TOUT, au sentiment de trahison, à celui d’injustice, à son désamour, son indifférence, sa froideur, mon regret d’avoir voulu le changer pour satisfaire les besoins de mon cœur, mon incapacité de nourrir mon cœur par moi-même, ce qu’il ne pouvait pas être, ce que je n’ai pas su être.
J’ai laissé aller ses mensonges, faux-semblants, mes espoirs déçus…. Je devais passer par là, c’était un apprenti-sage, un passage obligé, UN PAS SAGE incontournable pour une guérison nécessaire de mon cœur.
Et encore une fois, grâce à lui je pouvais grandir, il m’offrait l’opportunité de pardonner, d’expérimenter le pardon. C’était un cadeau, j’en étais bien consciente car j’avais pensé bien longtemps que ces derniers relents d’amertume et de rancœur ne prenaient plus tellement de place finalement et je comptais que le temps ferait son œuvre sans intervention de ma part !
Mais l’âme n’oublie rien et veut se dévêtir de ce qui l’encombre, je suppose que cette nouvelle lune du 23 juillet 2017 m’a bien aidée, y serais-je parvenue moi toute seule ? Pas sûr. Les mouvements de la lune, des planètes, solstices, équinoxes, portails sont autant de cadeaux disponibles pour nous si nous le voulons bien.
Juste amener la conscience là où il y a besoin sans aucun jugement, regarder les difficultés comme des tests pour grandir sans autre obligation de résultats que ceux que nous sommes capables de mettre en place.
Chacune de nos pensées, chacun de nos sentiment sert notre paix intérieure ou le contraire, nous sommes Maître de cela quand bien même il est fort difficile de juguler les vagues intérieures de notre cœur qui se déchaînent si facilement en tempête parfois.
Ne pas nous identifier à ce que nous ressentons demeure un vrai challenge il est vrai ! Difficile de s’extraire de l’ornière où nous plonge une blessure béante qui est réveillée pourtant c’est possible mais cela demande un véritable effort quand l’humain, lui préfère le confort de la facilité. Méa culpa…
Que le meilleur soit
De cœur à cœur
par Guilaine Lipsky
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