Les larmes qui cicatrisent les blessures

Les larmes qui cicatrisent les blessures

Les larmes ont une importante fonction biologique : elles nettoient nos yeux. Elles nous permettent d’avoir une une vue plus dégagée et sont chargées d’oxygéner notre cornée.

De plus, elles opèrent comme un lubrifiant naturel et ont des composés antibactériens qui nous protègent des infections.

Les larmes fonctionnent aussi comme des indicateurs de blessures dans notre organisme.

Elles activent des mécanismes pour que les cellules spécialisées dans les processus de défense et de cicatrisation aident cette zone à se réparer .

Cela signifie qu’elles ont un lien direct avec le système immunitaire.

“Si à un moment, la vie vous laisse des blessures, attendez qu’elles guérissent et ne les ouvrez plus…”
-Alessandro Mazariegos-

Mais les larmes n’ont pas seulement une action physiologique. De fait, la plupart d’entre nous les voyons comme une expression d’un contenu émotionnel.

On pleure pour une grande tristesse, une grosse peur ou pour un bonheur. On pleure car on ressent.

Les larmes, parfois, atténuent la pluie

Pleurer est une manifestation subjective qui a une fonction communicative, entre autres : celle d’exprimer aux autres comment nous nous sentons, essayant de réveiller en eux un sentiment de solidarité.

D’autre part, les larmes ont un objectif thérapeutique car elles soulagent les tensions accumulées dans le quotidien.

Les pleurs sont une démarche émotionnelle qui peut avoir plusieurs origines distinctes. L’acte de pleurer dépasse notre besoin de contrôle et parfois, même nous voulons l’éviter, nous finissons par pleurer.

Les pleurs nous indiquent le manque de contrôle mais également une barrière d’expression qui tombe.

Cela arrive car dans notre cerveau, il existe deux zones différentes : une zone préfrontale, chargée des tâches exécutives comme les raisonnements et la prise de décisions et où se trouve la volonté, puis une autre zone dont la fonction active les actes réflexes, qui sont automatiques et involontaires.

Les émotions proviennent de cette zone, qui est aussi la zone la plus primitive de notre cerveau.

Que pensent les scientifiques des pleurs ?

Nous pouvons pleurer lorsque nous épluchons un oignon, ce qui montre tout simplement la bonne santé de notre sens de l’odorat associé aux glandes lacrymales.

On peut aussi pleurer dans des cas particuliers, dont les causes sont des maladies. Ce type de pleurs est connu sous le nom de «pleurs pathologiques».

Des recherches menées par divers scientifiques ont révélé que lorsqu’on pleure, on libère des substances comme des endorphines, de l’adrénocorticotrophine, de la prolactine et des sels de manganèse et de potassium, qui sont responsables de forts niveaux d’angoisse et d’excitation dans notre organisme. Ensuite, nous ressentons un état de relaxation et de paix.

De plus, les larmes agissent comme des analgésiques qui réduisent la douleur.

Les pleurs sont déclenchés à la suite d’état de moral négatif à forte intensité comme la tension, la colère ou l’angoisse, mais également à la suite d’émotions positives très fortes, comme une joie intense.

Dans tous les cas, ce que l’on ressent, c’est la sensation que le fait qui se déroule est puissant.

Est-ce bon de réprimer ses pleurs ?

Réprimer les pleurs est mauvais pour la santé. Dans la plupart des cultures, ce n’est pas accepté de voir les hommes pleurer car c’est un acte considéré comme la preuve d’une faiblesse.

Ainsi, les hommes surtout ont tendance à réprimer leurs émotions, à l’inverse des femmes que l’on associe aux pleurs des enfants.

L’origine de cette perception obéit à des modèles erronés d’éducation aux «critères» machistes. Contenir ses larmes augmente la frustration, l’agressivité et produit des blocages.

Face à la perte d’un être cher par exemple, survient une tristesse profonde : un processus de deuil durant lequel la meilleure aide est les larmes.

Cela fait partie de la vie. Quand on ne pleure pas et que l’on réprime ses larmes, cela provoque l’apparition de maladies car il y a un processus de somatisation due à la répression de la douleur émotionnelle.

Ainsi, les pleurs sont sains quand ils sont proportionnels à la raison qui les déclenche.

À l’inverse, les pleurs ne sont pas sains quand les causes qui les génèrent sont méconnues et qu’ils sont accompagnés de manque de rêve, d’appétit, de perte de poids, de démotivation et d’envie de mourir.

Dans ces situations disproportionnées, on peut suspecter la présence d’un trouble émotionnel auquel il faut prêter une attention spéciale car cela demande un traitement professionnel.

Informations supplémentaires

Même si l’on connaît les processus physiologiques qui interviennent dans le mécanisme des pleurs et les éléments qui y participent, il y a des aspects qui sont méconnus et qui sont donc toujours un mystère.

Pleurer semble être une caractéristique uniquement humaine, car aucune autre espèce ne pleure ses émotions.

Certaines théories affirment que l’acte de pleurer est le résultat d’une douleur physique alors que les plus complexes disent que c’est le résultat évolutif d’un type de communication non verbale qui a pour objectif d’obtenir une aide des autres.e

Cela se vérifie par exemple dans les pleurs d’un bébé qui réclame l’attention de sa mère.

Quoi qu’il en soit, dans les conditions normales, les pleurs sont un acte libérateur. Ils permettent d’exprimer les sentiments et les émotions au-delà des mots.

Il y a des formes de douleur qui ne peuvent pas être exprimées par un discours mais qui demandent un geste physique.

C’est le rôle des pleurs : un geste corporel qui conduit à un état de paix, quand ils sont spontanés, bien sûr.

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