Canalisation de Lumière
Et qu’en quelques heures de ce type particulier de concentration-méditation, on est absolument certain d’avoir changé une partie de soi. Il faut peu de temps pour transcender. Le plus ardu est d’avoir suffisamment de foi pour renoncer vraiment à ce qui nous entoure. D’autant plus que ceux qui nous aiment ont le sentiment que nous leur échappons et insistent pour que nous leur accordions une double attention.
La solitude fait peur. Progresser seul est un dilemme.
S’il vous reste des barrières intérieures, attendez un peu. Lorsque cette méditation est lancée, elle est autonome, nous ne sommes que des êtres cosmiques dans une coque humaine. Namasté. Lila
Sanat Kumara nous offre le rayonnement du rayon rose.
Sanat Kumara nous parle :
Aimer le silence, aimer le Vénérable. Être l’amour qui s’offre au Vénérable. C’est cela l’incarnation, n’est-ce pas ? Dans ce don d’amour, l’incarnation est éternelle. Aimer le silence avec une intensité toujours plus pleine, plus offerte. C’est de là que provient la régénération de la structure corporelle.
Certains être naïfs croient que, de l’extérieur, dans cette transition, l’énergie est élevée et que par magie les corps seront transformés. Il est vrai, l’énergie est élevée, l’amour reste la seule magie.
Chacun garde le choix. Rien n’est extérieur. Le don suprême du retour à cette évidence d’être lumière jusque dans sa structure corporelle, ne peut que venir de l’intérieur.
Il est vrai, l’énergie est élevée. Il est vrai aussi que certaines étapes doivent être franchies seul, merveilleusement seul.
L’intention tout offerte à cette intensité de l’amour, le corps est infusé de la lumière qu’est cet amour. Cette infusion du corps de lumière réveille des modes de fonctionnement endormis, oubliés, qui semblent sommeiller dans la ligne du temps mais qui, dans l’éternité, apparaissent au premier plan. Ainsi est restructurée la structure cérébrale. Ainsi est vivifié le lien entre le corps individuel et le cosmos pour que chaque cellule se souvienne qu’elle est la totalité du cosmos, et que le corps ouvert se souvienne qu’il est le feu de l’amour. Une telle intensité de lumière régénère tous les niveaux de la structure physiologique.
Il est vrai, l’énergie est élevée. Il est cependant des étapes que chacun doit choisir de franchir ou d’ignorer, en apparence. Car souvenez-vous, ce ne sont que des apparences. Chaque être dans sa nature, est cosmique. Ce ne sont que des apparences. Et simultanément, infiniment précieux pour la totalité de la création est l’éveil de chaque être, de chaque fibre de vie qui choisit en conscience de réveiller la mémoire de sa propre perfection.
Nous vous redonnons bien des techniques, l’amour reste la clef. Qu’entendons-nous par amour ? Non un vague sentiment, mais cette totalité de conscience que Je Suis ce que Je Suis, et au cœur même de cette affirmation, jaillit le feu de lumière, nature de Je Suis, nature de ce que Je Suis. Offrir la totalité de l’attention à cette intensité de lumière, c’est cela l’amour. En sous-produit, le corps s’éveille à une autre fréquence.
Voyez la puissance de cette chaîne d’êtres qui simultanément choisissent d’accroître l’intensité. Il suffirait de peu, de très peu, qui acceptent d’honorer l’intense dans sa réalité, pour que le collectif de l’humanité soit transposé sur une autre fréquence.
Bien sûr, là aussi, les libres choix opèrent et nul ne peut faire certains pas à la place de chaque être. Pourtant, simultanément, la fréquence est élevée, le choix ainsi s’en trouve facilité. L’intensité de la joie, l’intensité d’énergie, un autre fonctionnement.
Il suffirait de peu, de très peu, qui acceptent de choisir l’intense, non le plus intense au milieu d’encore beaucoup de dispersion, mais l’intense. L’attitude juste offerte à l’intensité d’attention.
L’intense ne se mesure pas dans le relatif. L’intense est l’absolu de la présence. Dans le monde de la dispersion, l’on peut parler de plus intense ; dans le monde de l’intense, le relatif n’est plus, seul est cela, pure présence, ouverture infinie.
L’humanité ne connaît pas encore ce que nous signifions par l’intense. L’humanité connaît soit l’un peu plus intense, et peut-être le beaucoup plus intense. Même le beaucoup plus intense est encore juxtaposé à beaucoup de dispersion. Sortir irrémédiablement de la dispersion mentale, sans prendre comme excuse ou comme alibi, le collectif ou quelque circonstance. Choisissant de rassembler l’énergie, faire de cela le point de focalisation. Rassembler l’énergie, rassembler l’énergie, rassembler l’énergie.
Et en sous-produit apparaît un autre mode de fonctionnement, une autre ouverture, une autre clarté, une autre intensité de vitalité, un autre diapason de guérison. La fréquence du un. La fréquence du un est la fréquence de la toute-puissance. La fréquence de la toute-puissance est la fréquence du service infini à la vie. La fréquence de la toute-puissance implique s’incliner, se taire et vénérer. Vénérer depuis la nature de l’Être, le feu de l’amour, feu d’adoration. La structure physiologique alors unifiée avec la totalité du cosmos, l’on pourrait dire en phase, c’est cela l’harmonie.
L’ego veut se saisir même du lumineux et se l’approprier, se flattant d’être plus lumineux ; le cœur sait l’infini du service. Être lumière est la réalité physiologique en sous-produit de ce service.
Nous vous avons donné les clefs. L’amour reste la clef maîtresse. Offrir la totalité de l’attention à rassembler l’énergie encore et toujours passionnément, non comme une ascèse ou un effort aride ou abstrait, mais comme la réalité concrète du don de l’amour. Par amour pour l’amour, se retrouver plein, total.
Voyez, nous vous parlons d’un autre diapason, le oui à l’ouverture offre l’accès à ce diapason. Le oui à lâcher prise des critères connus pour embrasser ce magnifique inconnu de l’intense, non du plus intense mais de l’intense, sans que l’ego s’approprie le plus ou le moins intense.
Rassembler l’énergie, et que tombent les voiles, et qu’apparaisse le Sans-visage, l’au-delà de tous les visages ! Intenses sont sa nature, sa vibration, sa fréquence. Il est le tout et l’au-delà du tout, Elle, l’au-delà du tout. A Lui, Elle, est offert l’infini de la tendresse. Et la tendresse est passion, car l’intense réunit tous les extrêmes et les transcende.
Voyez les deux plans simultanés. Le plan du partage d’inspiration, de guidance, de rayonnement, le don de ceux que l’humanité appelle maîtres et qui sont les servants de la vie. Le don de l’accompagnement, de l’encouragement et de l’inspiration pendant que chaque être franchit ces pas que l’on doit franchir seul.
Rassembler l’énergie est l’un de ces pas. L’on comprend, et l’on applique ou l’on ignore. Appliquer est transcender tous les critères. Appliquer est offrir toute son attention à cette énergie qui se rassemble, se concentre tel le cœur d’une étoile qui resplendit. Avez-vous contemplé l’intensité d’attention vibrant dans cette énergie resplendissante au cœur des étoiles, le regard tout tourné vers être ce cœur de lumière, cœur d’infini, être rayonnement ?
Cela implique lâcher prise irrémédiablement de ces petits modes de fonctionnement régis par l’habituel ou le collectif , pour réapprendre l’éternellement nouveau d’être le servant de la vie, maintenant, pleinement rassemblé, maintenant pleinement rassemblé, maintenant, maintenant. Il n’est que maintenant, pleinement rassemblé.
Si l’humanité pouvait savoir le feu de joie d’être réellement, totalement, le servant de la vie ! Si l’humanité pouvait savoir la joie suprême et transcendantale d’être servant, servant du vivant ! C’est cela être cosmique.
L’humanité transpose, croyant dans des hiérarchies éphémères et irréelles, oubliant que le seul critère est l’intensité de l’amour. C’est cela être lumière. Maintenant, maintenant, rassembler l’énergie, rassembler l’attention avec pour seule référence l’infini, l’absolu, pour seule référence, frères et sœurs.
Non un peu plus intense, et je me vante et je me flatte, je suis devenu bien supérieur au commun des mortels, n’est-ce pas ? Un peu plus, me battant courageusement pour me dégager de cette masse collective qui semble coller. Cela est rêve, chimère, illusion. Rien ne m’empêche maintenant de rassembler l’énergie par amour pour l’amour, par amour pour la vie.
Cela suffit, n’est-ce pas ? Maintenant, rassembler l’énergie. Maintenant, intensifier l’attention, avec pour seule référence l’infini et l’absolu. Et du cœur des cellules, s’élève le chant de louange, du cœur des cellules le chant de la vie. Et l’être se sait la vie et le servant de la vie. Et explose la réalité d’ananda.
Le corps alors transfiguré, en sous-produit, non par l’application stérile de quelque pratique qui serait tombée de quelque paradis, mais par le don conscient de soi-même à soi-même, par amour pour l’amour. Maintenant, intensifier l’attention prenant pour seule référence l’infini et l’absolu, et que cessent les masques de un peu plus ou beaucoup plus, pour que seul, dénudé, reste le service de dire oui à être le vivant. Le vivant, le servant de la vie.
Nous vous avons donné les clefs. Nous continuons à vous donner les clefs, les techniques, l’inspiration et l’accompagnement, avec passion pour la vie qui s’exprime pleinement et dans sa perfection, dans l’infinie beauté de chaque être, infinie splendeur. Maintenant, rassembler l’énergie, rassembler l’attention avec pour seule référence l’infini, l’absolu, avec passion.
Hors des transpositions du registre mental, le simple service d’être le vivant, et en sous-produit, le corps éternelle lumière, éternelle jeunesse. Et en sous-produit, un autre mode de fonctionnement. Accompagner cet autre mode de fonctionnement par l’écoute du juste et son application dans tous les aspects du quotidien. L’intensité juste du mouvement, du non-mouvement, la vibration juste de l’amour au cœur de ce qui nourrit, de ce qui abreuve. Tout est offert à l’infini de l’amour.
La tête essaie de comprendre ce qui est au-delà de sa sphère de compréhension, le cœur sait l’éternel hommage. Être humain est être divin, par service.
Nous vous saluons
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