Chaque règne a ses codes que les autres règnes respectent et honorent
Si l’on veut s’attarder sur l’histoire de la Terre, quels que soient les règnes, toutes les périodes où l’humanité a cru pouvoir ou vouloir scinder, séparer ou dominer, cela s’est inscrit comme cicatrice pour tous les règnes.
L’harmonie est le chant de l’union, pas de hiérarchie, de séparation ou de division. Tous les êtres œuvrent à l’unisson, comme lorsque l’on chante, toutes les voix s’offrent et se fondent dans la grande harmonie.
L’humanité pourrait comprendre à quel point tous les règnes par leur dévotion et leur service pour honorer le beau et le bien, pour célébrer l’innommable, sont maîtres. Et ce retour vers ce qui semble redevenir société-lumière, est justement la célébration de l’union à tous les niveaux.
Vous vous souvenez, le temps simultané. Les sociétés d’harmonie sont dans l’éternel présent. Là, tout être écoute et entend le cosmos tout entier, intuitivement, simplement. Et dans cet infini respect, tous les êtres offrent leur énergie, se déplacent comme une danse. Tous les règnes s’unissent.
Connaissez-vous l’infinie amitié et l’infinie tendresse qui règnent entre le peuple animal et le peuple des élémentaux, la beauté de cette amitié, la beauté du respect. Chaque règne a ses codes, ses modes de fonctionnement que les autres règnes respectent et honorent. Cela ne prend que d’être écoute, s’incliner et se taire.
Si vous saviez l’étendue de la communication qui règne parmi le peuple végétal, les codes de partage entre le règne végétal et le règne animal. Si vous saviez à quel point les élémentaux veillent sur le respect de ces codes et à quel point toute cette énergie de respect mutuel, d’écoute, de communication – une communication bien plus avancée que les partages verbaux souvent limités au monde mental – toute cette communication est don d’énergie et s’offre à l’équilibre, à l’harmonie du tout.
Aucun sens de hiérarchie. Qui oserait dire qu’un grain de sable est plus ou moins évolué par rapport à quelque autre être ? Seul est le divin, n’est-ce pas ? Cette grande harmonie, cette richesse dans la communication, dans les dialogues entre les arbres, les insectes, les oiseaux, les océans, les planètes. Tout écoute tout et communique naturellement. Les animaux entendent les anges. Les arbres et les élémentaux conversent.
Béni ce moment où l’humanité accepte de rentrer dans cette grande harmonie, ni plus ni moins évoluée, ni pouvoir, ni domination, ni discrimination, l’infini respect qui règne dans la fraternité du vivant. C’est ce respect qui assure le niveau de pureté absolue. L’énergie émise par les êtres empreints d’un tel respect, d’une telle noblesse, purifie les éléments, purifie la matière.
Connaissez-vous la puissance des sentiments les plus fins ? A l’heure où certains croient nécessaire d’avoir des technologies pour dépolluer, la plus précieuse aide pour dépolluer est d’offrir les sentiments les plus fins, d’offrir l’infini respect et d’être cette écoute pleinement ouverte qui écoute tout intuitivement sans qu’il ne soit nécessaire de faire l’effort de tendre son énergie. Intuitivement l’on entre dans la symphonie cosmique et tout est perçu. C’est bien cela un bon orchestre, n’est-ce pas ? Chaque musicien est au service et à l’écoute de tous les autres.
Ainsi naturellement dans la puissance de l’amour inhérent à ces sentiments les plus fins, tout retrouve sa pureté, son intégrité. C’est bien cela l’énergie de l’absolu. Même les niveaux les plus fins sont transcendés, plus d’information ou de fréquences, seul l’infini du silence-amour contenant en lui le murmure le plus fin, avant même la fréquence, et pourtant l’information parfaite de la perfection.
Cela peut être encapsulé dans la matière, cela est omniprésent dans l’univers. Tous les plans et tous les règnes honorent et tirent profit de cela.
Ainsi lorsque semble s’ouvrir une année nouvelle, que cette année peut-être bénie sous le sceau de l’ouverture, tous les règnes célèbrent. Tous les règnes servent, honorent et visent à préserver l’harmonie. Et l’harmonie, qui est infiniment plus que l’absence de disharmonie, est ce chant, cette symphonie de la création où chaque voix, chaque instrument est au service du tout. C’est ce comportement qui doit être l’absolu de tous ceux et toutes celles qui s’offrent au service de l’ouverture.
Auteur : Agnès Bos-Masseron
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