Comment gérer les mauvais jours
Vous êtes si nombreux à me demander comment faire pour gérer la vie les mauvais jours que je me décide ce matin à écrire un court texte sur le sujet en attendant d’en écrire un bien plus long, poussé et qui sera probablement dans mon prochain livre. Comment faire face lorsque la grisaille se pose sur vous comme un voile et vous empêche de contacter votre cœur, votre joie, votre foi et votre énergie. Beaucoup me demandent aussi carrément comment faire pour ne pas avoir de mauvais jours, comment aller bien tout le temps, comment « empêcher » ces hauts et ces bas d’advenir.
Ma réponse est… que c’est impossible. La vie est faite de mouvements, de phases, de cycles… Ils sont inévitables. Le soleil se lève, puis se couche, la lune monte et descend, les saisons défilent… tout danse perpétuellement ! Et nous faisons partie de cette danse, ces cycles sont sacrés, ils sont précieux. Oui, même les mauvais jours sont précieux. Vouloir y échapper, c’est vouloir sortir de la vie, fuir l’énergie de transformation.
La clé que j’ai découverte et qui me permets aujourd’hui de demeurer en paix même lorsque je passe par ces hauts et ces bas, c’est l’acceptation.
Ok. Merci. J’ai confiance. Oui, cela semble ridicule tellement c’est simple n’est-ce pas ? Mais il nous faut accepter que la vie est véritablement d’une simplicité absolue !
Acceptez simplement que certains jours, vous ne vous sentez pas bien du tout, que le mantra qui s’auto-répète en boucle est « Je suis fatigué et j’en ai marre et de toute façon la vie n’est pas juste et tout m’énerve », que vous avez envie de tout sauf de méditer ou de faire du yoga, envie de manger tout sauf ce qui est bon et sain pour vous, envie de penser à tout sauf à du positif, car sur le moment, tout vous semble si douloureux, épuisant, injuste et insensé que vous n’avez plus envie de faire d’efforts ni de faire attention.
Mais tout va bien. Acceptez-le, simplement. La clé de la stabilité est de dire oui à maintenant. Quoi qu’il se passe au cœur de ce « maintenant ». Car qui vous dit que le « maintenant » d’après ne sera pas un instant d’illumination ? Qui vous dit que ce mauvais moment n’est pas un cadeau pour guérir, avancer, faire une pause… ? Qui vous dit que ces moments sont moins sacrés que les autres ?
Faites appel à votre discernement. Est-ce un caprice, est-ce une compensation, ou est-ce un réel besoin de laisser l’émotion exister… ? Ayez conscience que parfois, l’émotion vive ou le désir de rien est l’illustration d’un processus magnifique qui se déroule à l’intérieur de vous. Ayez conscience que vous êtes l’Univers, et qu’en tant qu’Univers, vous êtes pénétré par toutes les vibrations qui existent, qui œuvrent et qui permettent la vie !
Vous avez le droit d’être triste, vous avez le droit d’être en colère et vous avez le droit de n’avoir aucune autre envie là tout de suite que de passer votre journée sur le canapé à manger du chocolat en ne faisant rien. Cela ne durera pas. Cela ne dure jamais. Ces moments sont exceptionnels. Car votre nature c’est la Joie, c’est l’élan de vie qui éclate de rire, qui met la tête en bas, qui médite des heures puis qui mange du gâteau au chocolat, qui prie, lit de la philosophie et raconte des blagues quelques minutes après, qui a envie de faire des câlins au monde entier, qui chérit la profondeur des choses mais ne prend rien au sérieux.
La vie c’est sacré, mais ce n’est pas sérieux. La vie est un éclat de rire.
Je remarque que lorsque l’on est engagé sur un chemin spirituel, on considère ces « mauvais jours » comme des régressions, des bugs dans notre système, des erreurs de parcours. On a le sentiment, tout à coup, de redevenir primitif, sans cœur, sans conscience, sans maîtrise, sans sagesse.
Tout va bien. Ce n’est qu’une phase. Soyez juste conscients que cela va passer. Ayez confiance dans le processus. Laissez faire, lâchez toute volonté, jugement, culpabilité ou peur. Vous n’êtes pas seuls, la vie prend soin de vous. L’énergie est toujours là, même si vous ne la sentez pas, le divin est toujours en vous. Vous n’êtes pas moins merveilleux pour autant, vous n’êtes pas moins sacré, vous n’êtes pas moins précieux, et vous continuez d’exister.
Vous n’êtes pas en danger. Rien de ce qui est réel en vous ne peut être mis en péril. Ayez confiance en cela, et vous trouverez cette stabilité, cette paix, quoi qu’il arrive. Vous êtes aimé, vous ne serez jamais abandonné, et vous n’êtes pas défini par les pensées sombres qui vous traversent parfois. Vous êtes l’Essence, derrière ces pensées, qui les laisse passer en sachant que rien de tout cela n’existe ; rien de tout cela n’est réel.
Tout. Va. Bien.
Alyna
Retrouvez les chroniques de Alyna Rouelle sur la Presse Galactique
Copyright © LaPresseGalactique.org
Vous êtes invités à reproduire cet article pour le retransmettre en incluant ceci :
« Chronique trouvée sur lapressegalactique.org »