Conscience ou expérience : un positionnement différent

Conscience ou expérience : un positionnement différent

Lors de notre cheminement personnel et spirituel, nous avons peu à peu acquis la certitude que nous sommes toutes et tous des consciences divines qui, en ce moment, sur cette planète, font une expérience humaine. Ce postulat implique que nous ne sommes pas l’expérience, c’est une fausse identité. Cependant, appliquons-nous vraiment cette certitude dans notre quotidien ?

Il est sûr que nous nous sommes construits, au fil du temps, suivant ce que l’on percevait de l’extérieur, et nous nous sommes conditionnés, à travers différents rôles, à ce que l’on croyait que les autres attendaient de nous. De plus, nous avions l’exemple d’une majorité d’êtres jouant souvent le même rôle, et nous avons ainsi mis des étiquettes, des normes et des codes sociaux sur nos comportements. Ainsi, par exemple si nous sommes parents, nous « devons » adopter telle ou telle attitude, face à nos propres parents, nous choisissons souvent inconsciemment de rester « l’enfant », peu importe notre âge, et dans notre univers professionnel, nous sommes encore quelqu’un d’autre, et ainsi de suite … Or, à travers ces comportements, nous nous contentons de reproduire ce que nos expériences nous ont apprises.

Là-dessus vient s’ajouter nos identifications au passé, que notre mental se fait une joie de ramener le plus souvent possible dans notre présent. C’est « norme mal », c’est sa façon de fonctionner. Il nous rappelle que l’amour que nous pouvons (que nous essayons souvent) de recevoir est conditionnel et qu’il dépend justement de nos aptitudes à se couler dans un moule. C’est vrai que le travail sur soi, en conscience, permet de se libérer de tout cela, mais les conditionnements sont tellement imprimés, tellement nombreux, qu’il est bon de faire le point souvent, afin de se repositionner correctement et de continuer à se déprogrammer de tout cela. J’ajouterai ici que nous ne sommes pas non plus nos vies antérieures, ce sont d’autres expériences.

Une autre difficulté vient de l’inquiétude en l’avenir quand notre mental (encore lui) nous maintient dans l’incertitude du lendemain, aidé en cela par notre brave société qui nous rappelle (grâce à la multiplicité des médias) à quel point le lendemain pourrait (!) être difficile, précaire : personne n’est à l’abri d’une perte d’emploi, d’un manque de revenu, d’un souci de santé … Heureusement que nous avons inventé les sociétés d’assurances ! Alors nous thésaurisons, nous épargnons, nous cotisons … Eh oui, Dieu, c’est bien, les assurances, c’est mieux. Tout cela vient d’un positionnement basé sur l’extérieur, et en réactivité à un danger potentiel. Il est sûr que cette façon de fonctionner convient à de nombreuses personnes, car elles sont habituées à se comporter ainsi, alors c’est bien comme ça. Mais c’est une sécurité factice, extérieure et limitée. Il existe d’autres solutions. Je ne vous dis pas là de liquider vos différentes assurances (:-)), je propose d’envisager de nouveaux comportements, basés sur l’identification à la conscience, à l’abandon confiante à notre Présence Essentielle, notre Source Intérieure. C’est une identification à l’Être, et non à l’avoir ou au faire (et donc nous nous plaçons dans l’action, et non la réaction).

Enfin, une dernière difficulté se présente à nous sur ce chemin de retrouvailles avec nous-mêmes : notre propre juge intérieur. Combien de fois par jour créons-nous nos propres étiquettes, issus des réflexions des autres, de nos suppositions, de nos regrets, de nos culpabilités. Un bon nettoyage s’impose là aussi, et il est renouvelé souvent. Après tout, nous faisons souvent le ménage de notre maison, nous lavons notre linge … Il est normal de se comporter de la même manière avec notre intérieur, nos différents corps, qui représentent la maison de notre Âme, et de notre Divinité, le temps de notre incarnation. Je vous invite donc à pratiquer la miséricorde et le pardon pour vous-même, chaque fois que vous vous surprenez à vous comparer, à vous dévaloriser. Par exemple, depuis votre cœur sacré, faites appel à la flamme violette de la transmutation et du pardon : « Chère flamme violette, baigne chacune de mes cellules de ta merveille énergie afin de transmuter mes culpabilités, mes jugements, mes regrets … Merci ! ».

Ayant identifié ces positionnements erronés, nous pouvons revenir à l’Essence-Ciel, l’identification à notre conscience divine, éternelle, présente à chaque instant en nous, que nous sommes en mesure de contacter uniquement dans le moment présent, en nous centrant, en nous alignant à cet Amour Intérieur. Le moyen le plus efficace pour se centrer est de porter toute notre attention dans notre cœur, de nous détendre grâce à la respiration consciente, et de ressentir de l’amour pour nous. Je vous invite à parler souvent à votre Présence, à l’invoquer, et à rester en disponibilité, pour accueillir Ses réponses. Trouvez les formules qui vous conviennent afin de ressentir, en vous, cette communication intime.

Chère Source Intérieure,

je m’abandonne à Ta Présence,

aide-moi, tout au long de la journée, à me souvenir de Qui Je Suis,

soutiens-moi dans mes moments de doute,

entretiens, par Ton Amour, ma confiance intérieure,

je sais que Ta Lumière inonde mon cœur de Joie, de paix, de félicité,

Merci, chère Présence, de cette communion éternelle

Grâce à toi, je me souviens et j’affirme :

JE SUIS LA LUMIÈRE

JE SUIS L’AMOUR

JE SUIS TOUT CE QUI EST

Info lettre de Sophie Riehl
Site : https://sophieriehl.com/

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