Effectivement, l’amour est dans l’air !

Image Guy-Tal

Une fois de plus, la nuit a été très agitée, j’ai dû me lever trois fois pour aller aux toilettes et ce sont les bouffées de chaleur qui me réveillaient. Je ne suis donc pas en super forme mais heureusement, comme je me connais mieux, je ne suis pas déboussolée par ce genre de situations. D’autant plus que pendant la nuit, un travail d’ajustement, d’intégration se réalise et le fait d’uriner, d’évacuer en est le signe. Mais sans parler de ce qui se passe dans l’astral ou les sphères invisibles, au niveau physique, il y a d’une part la préménopause qui bouleverse le système hormonal puis le sevrage qui perturbe le système endocrinien. Les deux étant liés, ça demande un ajustement énergétique, physique, ce qui a pour effet de créer des désagréments, qui sont absorbés dans la confiance en la vie, en la nature et en cette étincelle divine intérieure. Je n’ai pas à rechercher la cause profonde de tout ceci, ni d’en avoir peur puisque c’est un phénomène naturel. Les cycles de la vie ont un caractère initiatique et sont des tremplins qui permettent d’amplifier la sagesse et l’amour en soi. Le vieillissement bien qu’il ne soit pas une fatalité, permet d’aborder la vie au-delà des apparences, de venir en soi, en profondeur et c’est très souvent une période où la remise en question étant nécessaire, on va pouvoir faire le bilan de sa vie. On n’a plus de rôle à assumer vis-à-vis des autres, de sa famille, du monde du travail et ça peut être une occasion de s’occuper de soi ou de se renier.

Chacun détermine les grandes lignes de sa vie, avant de venir s’incarner et l’âme place des balises tout au long du parcours afin qu’on se souvienne de la raison de notre venue.

Le choix de la famille, des rôles ou fonctions qu’on aura ne sont pas une fin en soi mais plutôt des moyens de manifester l’amour sans conditions, de retrouver son étincelle divine, sa vraie nature d’être multidimensionnel.

La façon d’aimer de l’humain est totalement conditionnée, on ne sait pas aimer en vérité mais ça n’est pas un problème puisque c’est la raison d’être de notre âme qui veut se manifester dans la matière. J’ai déjà parlé de cette expérience spéciale où j’ai demandé à mon âme quelle était ma mission et la réponse bien que très courte et simple, m’a laissée plutôt perplexe. Je me suis dit « c’est tout » ! La réponse était la suivante : « Tu es venue pour rayonner l’amour divin sur toute situation, sur toute vie ». Évidemment pour l’ego, ça voulait dire aimer les autres, servir, donner, échanger, partager, diffuser l’énergie…

Puis peu à peu, je me suis tournée de plus en plus vers ce cœur si mystérieux afin de connaitre l’amour de l’intérieur parce qu’il est devenu tout à fait évident que je ne pouvais pas donner ce que je n’avais pas et encore moins ce dont je pensais manquer.

Le contact quasi permanent avec l’âme, par le verbe, m’a amené à mieux la connaitre, à ressentir ses énergies spéciales et à prendre confiance en elle, en cet aspect invisible mais certainement présent.

Puis j’ai revisité toutes mes croyances à propos de l’amour, constaté que celui-ci était toujours dépendant de mes croyances à son sujet et limité par celles-ci.

Il y avait d’une part ma vision de l’amour et de l’autre, son expression dans la matière qui ne collait pas du tout. L’idéal que j’en avais était aux antipodes de la façon dont les humains le vivait et il m’a fallu un certain temps, disons plutôt vivre certaines expériences pour constater que la contradiction commençait en moi.

Je retrouvais le même point de vue que mon idéal d’amour, dans les messages des êtres de lumière et leurs enseignements m’ont aidé à ancrer ma foi à ce sujet. Mais je ne vivais toujours pas cet amour absolu dont je rêvais, j’avais beau le vouloir, ça ne marchait pas.

Puis j’ai pris conscience que je ne pouvais pas imposer aux autres mon point de vue, qu’il était vain et abusif de vouloir changer l’autre, le monde, malgré les meilleures intentions. Que nous étions tous différents dans notre façon de concevoir l’amour et que je devais cesser d’attendre que les autres changent.

Mes convictions à propos du divin, ma foi en l’étincelle divine en chacun étaient solides mais ça restait trop superficiel et la sensation de manquer de quelque chose perdurait.

Alors j’ai nourri ma foi, m’y suis accrochée et j’ai décidé de libérer la peur en moi.

C’est là que les choses ont commencé à changer.

J’avoue que ça n’a pas été facile au début tellement la peur prenait de la place dans ma vie. Elle était partout, dans chacun de mes gestes, de mes pensées, et mon corps émotionnel était bouleversé constamment.

La technique d’accueil des émotions, par la respiration calme et profonde a marqué une étape très importante dans ma vie parce que j’ai pu sentir que tout était en moi, tout ce dont je pensais manquer est en fait en moi-même.

Il suffisait juste de faire le lien entre le manque et le besoin.

Associer le cœur et l’ego, le masculin et le féminin, les différents aspects de moi-même qui ne cherchaient qu’à se rejoindre. Le désir d’unité intérieure a commencé à grandir.

Dans l’accueil des émotions, une détente physique se réalise par la respiration et on peut sentir la paix en soi. Puis la vision depuis le cœur étant neutre, j’ai commencé à me percevoir d’une façon totalement nouvelle. La notion d’ennemi intérieur s’est dissipée à mesure que j’accueillais mes ombres et l’amour, la sensation d’amour, était enfin perceptible dans cette alchimie.

Je suis passée doucement de la croyance à la certitude que pour vivre l’amour, la paix, la liberté et la joie, je devais commencer par l’appliquer en moi-même, à tous mes corps, tous les aspects de l’être.

Peu à peu, dans ce retour au cœur j’ai commencé à libérer les croyances basées sur le manque, la peur et les restrictions et la notion de bien et de mal. Tout naturellement l’envie de libérer tous les masques et venue entrainant celle de lâcher la dépendance aux médicaments.

L’inconscient, l’ego, le mental ont changé de statut à mes yeux et sont passés d’entités dérangeantes à de simples outils puis l’amour grandissant en moi, ils sont maintenant des amis fidèles, des partenaires de vie dans cette incarnation.

Mon objectif a changé peu à peu, il n’était plus question de recevoir de l’amour, de l’extérieur ou des mondes invisibles mais de s’en donner, de s’autoriser à le vivre au quotidien, à chaque instant.

La question « comment s’aimer vraiment ? » trouve sa réponse dans l’acceptation sans conditions de soi, de tous les personnages, défaut, émotions, conditions de vie…

Accepter ce qui est, permet de laisser l’amour en soi agir, guérir, restaurer, harmoniser.

Ce n’est plus le mental qui décide mais le cœur qui agit et ça change tout.

Je pourrais dire que ça bouleverse tout parce qu’effectivement, les croyances au sujet de l’amour, de la vie, de soi et des autres, ne sont plus du tout les mêmes.

L’amour apparait comme un combiné d’énergies et le cœur un générateur, un moteur, un émetteur et un récepteur. Une porte vers les mondes invisibles, les énergies divines, le soi christique, enfin ce que l’humain porte de plus noble et vivant.

J’ai toujours considéré la transparence comme un acte d’amour, la sincérité comme la manifestation de l’amour mais je m’épuisais à vouloir que les autres aient cette même vision.

Puis je me suis demandé si je vivais cette transparence vis-à-vis de moi-même puisque les autres me renvoient l’image de mon monde intérieur. La réponse a été: non, malgré que je sois authentique avec les autres, je ne l’étais pas tout à fait avec mes aspects intérieurs encore refoulés.

Je ne tente plus de définir ce qui est bien ou mal puisque tout est relatif, je me contente de suivre mon cœur, de lui faire confiance tout comme à mon corps physique et à mon inconscient. Chacun a un rôle à jouer et ça n’est pas parce que mon intellect n’en perçoit pas toujours le sens que ça invalide ces aspects créés par la source.

Je perçois maintenant mes corps comme des amis avec qui je peux communiquer.

Ils sont en quelque sorte ma famille la plus proche.

Mes partenaires intimes qui lorsqu’ils sont reliés depuis le cœur forment un ensemble homogène, harmonieux, donnant la sensation d’être entier, complet et puissant.

Ce pouvoir d’aimer, appliqué à soi-même, rend libre, fort, stable et conscient de sa vraie nature.

Savoir que la vie éternelle est ce que je suis essentiellement, libère de la peur de la mort, de celle de vieillir, ça permet de se détacher de l’aspect matériel des choses non par déni ou par rejet mais au contraire en acceptant pleinement tout ce que je suis et ce qui est.

On peut facilement voir les conséquences du rejet, dans la violence manifestée par les deux jeunes qui ont massacré froidement des dessinateurs qui, bien que leur provocation gratuite n’était pas des plus fines, ne faisaient que pointer les injustices du monde.

L’exclusion sociale, le mépris pour les gens différents qu’on parque loin des centres villes, qu’on entasse sans vergogne dans des bâtiments déshumanisés, finit par engendrer la révolte, la contestation et la violence.

Mais c’est aussi de cette façon que nous agissons intérieurement. Quand on refoule un aspect de soi parce qu’il ne correspond pas à l’idéal qu’on s’est fixé, quand on contient une colère ou qu’on ignore les appels de l’enfant intérieur, du rebelle, du sauvage en soi, on exclue, on méprise et on créé une division interne, un conflit qui pourrait bien se manifester dans des actes de violence incontrôlés.

Pourtant, tous ces aspects portent des qualités indéniables que l’on peut percevoir en toute objectivité, en les amenant au cœur. Ils ont des messages à délivrer au même titre que ces jeunes qui nous montrent à quel degré de déni et de violence nous en sommes.

La misère, la pauvreté, l’exclusion, les injustices, sont banalisés par la profusion des images qui nous montrent ces phénomènes comme s’ils étaient inévitables, les dommages collatéraux de la croissance! On s’habitue à voir des mendiants, des gens à la rue, et on se satisfait juste de ne pas être comme eux.

Toutes ces images n’ont pas d’autre objectif que de nous maintenir dans la peur, l’impuissance et la révolte.

Elles nous sont servies aux heures des repas, bouleversant notre système digestif dont dépendent en grande partie nos humeurs, nos émotions, notre état d’être.

Le plexus solaire est attaqué de front et devra user de ses stratégies pour se défendre de telles agressions.

On n’aura d’autre choix que d’entrer en réaction et bien souvent on va fuir dans le divertissement. Et ça tombe bien puisque juste après ce déballage à dessein de la misère humaine, on aura « les feux de l’amour » ou une autre série de ce genre qui va nourrir encore plus notre besoin de rêve, d’évasion, de croire en l’amour romantique, la gloire et la beauté.

On nous vend tout un comportement, des croyances de l’âge de pierre, des victimes, des bourreaux et le sauveur, dans la même journée histoire de nous maintenir dans l’inconscience, dans le cadre fermé de l’ego nous éloignant de notre véritable nature tant humaine que divine.

Et le pire, c’est qu’on adhère à ces théories fumeuses ; l’état qui agit pour le bien commun, la société de consommation et le pouvoir d’achat sont l’expression de l’évolution, de la liberté, la médecine est au service du bien-être de chacun, le droit de parole est accordé à tous, les lois nous protègent…

Ceux qui s’en défendent font aussi le jeu des puissants en se révoltant, en criant au scandale, en semant la discorde par l’accusation et la demande de justice.

Ils seront considérés comme des fous, des sauvages, des complotistes et discrédités aux yeux de la majorité qui ne veut pas perdre ses croyances, ses biens, son confort et l’illusion de paix et de bonheur qui après tout est enviable par rapport à la population mondiale.

La comparaison est un mode de compréhension du mental qui nous limite, nous enferme dans la dualité et nous éloigne de la vérité de qui nous sommes.

C’est une forme d’injustice vis-à-vis de soi-même, de l’être que nous sommes, du divin et de l’humain.

Elle peut être utilisée pour voir où nous en sommes vis-à-vis de notre monde intérieur, par l’effet miroir ou la rétrospective mais elle sera forcément injuste si on l’utilise pour amplifier l’estime de soi.

C’est une vision déformée qui n’engendre que frustration et rejet de soi, qui nourrit plus l’orgueil que la personne et qui est basée sur la hiérarchisation, la sélection arbitraire.

C’est très paradoxal que nous espérions amplifier l’estime de soi en nous comparant aux autres. Cette croyance nait du déni de soi et le nourrit amplement. Pour comparer, il faut avoir établit un modèle lui-même élaboré selon des croyances fondées sur l’idée d’imperfection, de manque.

Ces croyances ne sont pas fondées sur la réalité mais sur l’imaginaire nourrit par la sensation de séparation, d’exclusion et le besoin de reconnaissance.

Et ces sensations viennent justement du fait qu’on sélectionne certains aspects de soi, qu’on se divise intérieurement, qu’on rejette des aspects qu’on juge moins reluisants…C’est un cercle vicieux qui ne peut qu’amener à la haine de soi et par extensions, des autres.

Au lieu de considérer que tout en soi est valide et d’essayer d’unifier les aspects intérieurs, on passe son temps à se renier tout en appelant les autres à nous aimer, en jouant la séduction ou la victime.

Rien de tel pour se sentir incomplet, mal aimé, rejeté et bafoué. Puis si par ce jeu de séduction, j’attire un partenaire, comme il aura été séduit par l’aspect que j’aurais voulu mettre en évidence, il me faudra afficher uniquement cette facette au risque de le voir partir.

Ce genre de posture est invivable et ça n’est qu’un simulacre de l’amour.

Une expression populaire remplie de sagesse nous met pourtant en garde :

« Chassez le naturel, il revient au galop ».

Cet aspect animal et sauvage est approprié à condition de ne pas le refouler.

Le mental peut essayer de l’apprivoiser mais ça va demander beaucoup d’énergie, de flicage et c’est une forme de violence qui revient à faire du dressage.

Or la vie sauvage en soi ne peut pas être contrôlée, seul l’amour peut l’intégrer de façon harmonieuse.

Et bien voilà qui est fait ! J’ai dû aller m’allonger pour accueillir une vague dont je n’ai absolument aucune idée de l’origine. J’ai eu quelques images d’un autel, d’une mariée mais le mental a fait « écran ».

Ce n’est pas facile de se maintenir en mode réceptif mais il semble que par la pratique, ce soit réalisable. Puis en revenant du jardin avec la chienne, le chat et sa mère, la sauvage, suivaient le cortège. La smala au complet ! Ce n’est pas si souvent et c’est un signe que le travail énergétique est efficace.

« L’autre miroir de mon ombre », s’applique aussi aux animaux et chacun d’eux reflète un de mes corps.

La chienne, gourmande à s’en faire péter l’estomac, c’est mon mental et son avidité à savoir, le chat, Féliz, c’est le reflet de mon cœur, de mon corps astral, équilibreur d’énergie et faiseur de paix entre les humains et la chatte, reflète mon corps émotionnel. Elle est sauvage, aux aguets, toujours sur le qui vive, discrète, parfois même absente (pendant un an quand j’ai emménagé ici), et elle met des claques à son fils, Féliz, qui fait deux fois son poids !

Pour toutes ces raisons qui peuvent sembler farfelues, je peux savoir où j’en suis au niveau énergétique, en observant leur comportement mais aussi le mien, ma réaction à leur contact, selon le moment de la journée, mon degré de patience…

Bon, même si je n’ai pas compris grand-chose à ce que je viens de vivre, j’ai retrouvé la paix et encore libéré pas mal d’énergies/émotions. C’est une montée soudaine d’angoisse et une grande fatigue qui m’ont amenée à aller m’allonger et d’ailleurs, j’en ai profité pour remercier mon âme pour le fait de percevoir le RSA.

Ce qui pour l’ego est un drame, s’avère être une bénédiction pour l’âme et c’est souvent le cas pour nombre de situations que nous jugeons à priori négatives. Effectivement, je peux dire que l’amour est dans l’air puisque quelques respirations ont changé l’angoisse en paix, le blabla mental en parole bienveillante pour l’enfant intérieur et la vision des couleurs, de cette cérémonie, m’ont ouvert l’esprit sur d’autres perspectives!

Je me sens comme quelqu’un qui sortirait d’une grosse fièvre ! La fraicheur après la torpeur. J’essaierais d’interroger la mariée que j’ai vue tout à l’heure. Si elle s’est montrée, c’est qu’il y a une raison. Je ne sais d’ailleurs pas si j’étais le mari ou la femme, dans cette histoire, je sais juste que ça me concerne. Pas besoin de téloche pour se faire des films! Non, je commence à distinguer les images crées par le mental et celles qui viennent d’ailleurs. L’image fabriquée de toutes pièces par le mental, est précédée d’une suite de pensées logiques alors que celle qui vient des profondeurs ou des hauteurs, n’est suscitée par rien du tout. Enfin rien qui soit conscient. Puis comme je n’ai pas fumé d’herbe, ça n’est pas non plus une hallucination. La suite au prochain épisode! Le seul inconvénient de ce genre de cinéma, c’est qu’on ne choisit pas la diffusion bien qu’on puisse se mettre en mode réceptif. Puis parfois, c’est très abstrait, des couleurs en mouvement, aujourd’hui, c’était du vert, du rose et un bleu/vert inconnu comme s’il y avait des pépites brillantes minuscules. Des formes géométriques pas très symétriques mais brillantes. Enfin c’était joli et le mental se tait dans ces cas là, ce qui est très reposant !

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d’orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci

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