et les gens resterent chez eux

et les gens resterent chez eux

Lorsque la boîte de Pandore s’est ouverte, tous les maux se sont répandus sur la planète. Lorsqu’elle s’en est rendu compte, Pandore l’a refermée et y a conservé l’espoir. De l’espoir, c’est ce que nous donne le sublime poème “Et les gens restèrent chez eux”, qui a captivé des milliers de personnes à travers le monde.

« Et les gens restèrent chez eux » est le nom d’un poème qui a circulé sur les différents sociaux ces dernières semaines. On l’avait mis en avant en disant qu’il s’agissait d’un écrit élaboré en 1800, pendant l’une des nombreuses épidémies de peste qui ont dévasté l’humanité.

Au fil des jours, on a pu voir que ce n’était pas vrai. L’auteure de « Et les gens restèrent chez eux » est Kitty O’Meara. Cette femme a travaillé en tant qu’institutrice et assistante spirituelle dans des hospices et hôpitaux des Etats-Unis.

Le texte a capté l’attention de nombreuses personnes et n’a pas mis longtemps avant de devenir viral. L’un des éléments qui rendent ce poème très spécial est l’écho de l’espoir que nous retrouvons entre ses lignes.

« Et les gens restèrent chez eux » nous rappelle qu’il est toujours possible de plonger dans l’obscurité. Mais aussi de retrouver la lumière.

« Et les gens restèrent chez eux… »

Le poème commence par cette phrase qui, pour beaucoup d’entre nous, marque une rupture radicale avec la façon dont nous avons vécu jusque là : «Et les gens restèrent chez eux». Tout à coup, notre présent et notre futur sont remis en cause; nous nous sommes vus dans l’obligation de nous confiner et ceci a changé nos plans, freiné net nos relations et modifié l’idée que nous nous faisions du lendemain.

Puis la confusion est apparue. Les interrogations à propos de ce que nous devions faire. La plupart d’entre nous ne vivent pas dans des grandes maisons avec d’énormes jardins et une vue sur la mer. Nous devons donc apprendre à vivre et à surmonter chaque jour dans de petits espaces – parfois inadéquats – où habitent aussi des conflits individuels et groupaux.

Nous avons opté, pour beaucoup d’entre nous, pour les activités signalées dans le poème : «Ils lurent des livres, écoutèrent, se reposèrent, firent de l’exercice, firent de l’art, jouèrent à des jeux». On a surtout essayé de trouver d’autres façons de profiter du temps et de limiter l’incertitude.

Dans le meilleur des cas, on a réussi à faire ce qu’indiquent les lignes suivantes du poème : «Ils apprirent de nouvelles façons d’être. Et ils écoutèrent davantage. Certains méditaient, d’autres priaient, d’autres encore dansaient. D’autres rencontrèrent leurs ombres». De soudaines retrouvailles avec nous-mêmes, avec ce qui se trouve au plus profond de notre être, ne sont pas exemptes de surprises. Et amplifient l’écoute.

« Et les gens se mirent à penser différemment »…

La seconde partie du poème fait référence à notre futur immédiat. À nos espoirs et attentes. Car une expérience aussi forte que celle que vit actuellement le monde entier devrait nous servir de leçon. Une leçon sur nous-mêmes, sur ce que nous faisons, sur notre relation avec la nature.

Dans le poème, ce changement interne favorise quelque chose de nouveau : «Et les gens guérirent». Dans ce cas, guérir ne fait pas exclusivement référence au fait de surmonter une maladie physique. On parle ici aussi de purifier notre esprit, chose sur laquelle nous ne nous étions pas attardés auparavant.

Il peut s’agir de points comme la valeur de la vie et la solidarité. Ou de la cohabitation en harmonie avec la Terre sur laquelle nous vivons. Ou peut-être aussi des dirigeants que nous avons choisis, et des buts que nous nous sommes fixés, en fonction d’ambitions qui sont parfois sans limites. Car guérir signifie retrouver l’essentiel, ce qui nous rend réellement humains.

« Et ils guérirent la Terre pleinement »…

Si l’homme guérit, grâce à la solidarité universelle et à l’engagement collectif, le monde guérit aussi. Le poème se poursuit en disant : «Et, en l’absence de personnes ignorantes, dangereuses, insensées et sans cœur, la Terre commença à cicatriser». Comme une réaction en chaîne, qui commence au plus profond de notre être, en confinement, et se répand dans le monde entier.

Le texte insinue que nous sommes face à un fait extraordinaire et que ce dernier nous demande de grandir. De nous élever au-dessus de ce que nous avons été et de ce que nous avons fait. D’apprendre à penser différemment. Ce n’est que de cette façon que nous pourrons défaire le nœud et refermer la boîte de Une qui s’est ouverte pour la planète.

À la fin, le poème nous offre une image pleine d’espoir. Il dit : «Et quand le danger fut passé, et que les gens se rassemblèrent à nouveau, ils pleurèrent leurs pertes, firent de nouveaux choix, rêvèrent de nouvelles images, et créèrent de nouvelles façons de vivre et de guérir la Terre pleinement, comme ils furent guéris».

Ce magnifique poème commence en disant «Et les gens restèrent chez eux» et finit en indiquant «ils créèrent de nouvelles façons de vivre et de guérir la Terre pleinement, comme ils furent guéris». Espérons, au-delà de la beauté de ce texte, qu’il s’agisse d’une prophétie de ce qui nous attend si nous respectons ce qui nous a été indiqué. Espérons que le futur soit ainsi : meilleur.

Source: https://nospensees.fr/et-les-gens-resterent-chez-eux-un-poeme-pour-reflechir/

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