Expansion et plénitude

Expansion et plénitude

par Lydia

Il est des fréquences qui nous ouvrent à notre dimension divine.

J’ai vécu un moment intense de douceur, d’amour infini, de consolation, hier soir, simplement en laissant couler des larmes. Elles sont sorties sans retenue et leur spontanéité m’a surprise mais en même temps, j’étais heureuse que cette peine s’extériorise, que rien n’ait eu le temps de la bloquer.

Lorsqu’on décide de faire la paix avec soi, avec tous les aspects de l’être, lorsqu’on considère chacun des corps, chaque pensée émotion liée aux anciennes croyances, au passé, comme des présences bienvenues qui participent à la libération, la réunification, la réalisation de soi alors tout se met en place à l’intérieur, selon l’ordre divin.

Ça peut sembler abstrait mais c’est très concret même si on n’en a qu’un aperçu furtif.

La sensation de plénitude elle est bien présente et elle témoigne de cet ajustement interne tout comme la paix qui ne me quitte plus dorénavant.

C’est définitivement l’étape indispensable si on veut changer de plan, de dimension, de paradigme, de références et faire la place en soi aux énergies de la source, à la liberté d’être, l’harmonie et la joie.

Le fait d’accueillir ce qui se manifeste en soi, sans juger, juste en observant ce qui est, c’est une expérience qui donne une sensation de paix infinie, de grandeur dans le sens où on sent une expansion de la conscience qui n’est plus confinée dans le mental émotionnel.

Des pensées de regret ont émergé face au « constat d’échec » vis-à-vis de la réalisation de mon projet. J’ai tellement d’impatience, je sens tellement que c’est ma voie mais il y a encore beaucoup de doute, de manque d’amour, d’habitude de rejet, que parfois, je me dis que je ne vois que ce qui bloque, ce qui me manque.

Mais c’est une vision limitée, mentale, et quelque part normale puisque j’ai toujours vécu dans le déni, le rejet de mes corps physique et émotionnel. Dans la négation des blessures liées au passé, l’étouffement de la moindre expression de souffrance et la quête de plaisir à l’extérieur.

Une voix interne m’a rappelée mon parcours qu’elle a dépeint avec tant de compassion, de compréhension, me montrant la perfection de ce chemin difficile mais tellement lumineux.

Il n’y avait ni reproche, ni culpabilité ni même de « félicitation » pour le fait d’être encore en vie malgré tout, en vie mais en amour pour cette vie surtout, que j’ai porter un regard neutre et bienveillant sur ce passé.

C’est alors que j’ai vu aussi à quel point j’étais dure envers moi-même, combien je faisais souffrir l’enfant intérieur, les aspects de la personnalité que je rejetais avant parce que je jugeais qu’ils étaient trop faibles, vulnérables, ou encore trop critiques, cash ou orgueilleux. Je pensais encore inconsciemment qu’ils ne servaient pas mon bien-être, qu’ils m’empêchaient d’être dans mon plein potentiel.

Et oui, c’est la vérité tant que je les tiens à l’écart, tant que je les repousse, les juge inappropriés et les isole de l’amour lumière intérieur, ils ne peuvent qu’apparaitre comme indésirables !

Le fait de se positionner dans le cœur, l’accueil, permet de voir que ces aspects cachés ou rejetés, sont précisément ceux qui manquent, leur éloignement qui créé cette sensation d’être incomplet ; de manquer de quelque chose.

Jusqu’à maintenant, je le savais intuitivement et je sentais que les pièces du puzzle se replaçaient au bon endroit lorsque j’acceptais un aspect de moi-même, que j’accueillais une pensée émotion de peur, de rejet. Mais malgré tout, je continuais tout de même de les classer dans la case ‘négative’.

J’acceptais tout en continuant de porter un regard duel malgré ma « bonne volonté ».

Et pour cause, la volonté est ce qui permet de se positionner, de ne pas réagir avec violence, mais ça n’est pas cela qui panse les blessures, restaure l’amour en soi.

C’est une étape, une forme de consentement qui favorise la paix en soi mais c’est encore limité par la vision du mental, conditionné aux croyances limitantes.

C’est de l’amour encore très humain.

Malgré tout, il n’y a pas lieu de se rejeter ou de se juger pour autant parce que c’est légitime. Le mental, l’ego qui assure la survie du corps physique, son intégrité et protège la vulnérabilité de l’enfant intérieur a besoin d’être sûr qu’en lâchant le contrôle, tout va se passer au mieux.

Là encore, il m’a fallu arrêter de lire des textes dits spirituels, ceux qui parlent du divin, de la conscience divine en rejetant l’ego, ou les aspects humain de l’être, pour me fier uniquement à mon cœur et agir en conséquence.

Et en arrêtant de voir l’ego comme l’empêcheur de tourner en rond, celui qui est l’ennemi du divin en soi, le bouc émissaire, l’amour inconditionnel a pu l’atteindre et le rassurer.

Tant qu’on regarde avec mépris un seul aspect de soi, on peut être sûr que ça n’est pas l’amour, le divin qui est à l’œuvre. Ce sont les mécanismes de rejet, de séparation et de division qui sont actifs et activés par les énergies refoulées tout autant que par celles de l’inconscient et de la conscience collective.

Le fait de rejeter des aspects de soi ou des pensées émotions énergies, nourrit le programme interne de division, celui qui nous relie aux égrégores de la dualité qui servent la notion de séparation, l’illusion d’être séparé de la source et des autres.

Tant qu’on ne considère pas ce système comme un simple outil de révélation et non comme une vérité immuable on aura du mal à s’extraire de cette vision duelle et des comportements qu’elle induit.

Il n’y a pas à s’en vouloir non plus parce que c’était nécessaire à notre évolution et notre élévation. Nécessaire à notre évolution pour se rapprocher de la source d’amour lumière en choisissant d’incarner l’amour plutôt que la peur et la division. Et nécessaire à notre élévation parce que les énergies refoulées qui sont réintégrées dans l’amour, révèlent l’unité intérieure, l’essence même de la source, du divin.

C’est une dynamique de cette dimension qui nous permet de savoir, de sentir ce que nous sommes essentiellement et ce faisant la confiance en la source augmente permettant d’abandonner les systèmes de comparaisons, de survie, de division.

Le seul fait de sentir une émotion de basse fréquence est une invitation à la considérer dans l’espace neutre et serein du cœur. En acceptant de la ressentir, de la laisser s’exprimer, elle s’équilibre, offre son potentiel, révèle ses secrets, ses trésors et vient compléter notre être. On se rend compte que nous avons toujours été complets mais en quelque sorte montés à l’envers, ou en pièces détachées. Il manquait la reliance, l’énergie qui rassemble les morceaux éparpillés.

L’énergie du désir qu’on confine à la sphère sexuelle est suffisante pour remettre de l’ordre en nous. Lorsqu’on émet l’intention de vivre dans la paix, la source va nous montrer comment parvenir à établir cette paix en nous. Les pensées émotions refoulées vont alors s’extérioriser afin d’être accueillies pleinement en notre cœur où l’alchimie émotionnelle va s’effectuer. Mais pour le constater, le vivre en douceur, il faut lâcher prise, ne pas résister. Ça se fait de toute façon mais selon notre résistance ça engendre plus ou moins de souffrance.

Notre âme et notre soi divin ont planifié cette renaissance, cette ouverture de cœur et de conscience et elle se fera quoiqu’on en pense.

Elle se fera comme une naissance, soit dans les contractions, les tensions et la douleur, soit dans la détente que procure la respiration profonde.

Soit dans la résistance et la peur, soit dans la légèreté et la douceur.

Et la résistance finira par céder parce que le corps humain ne peut pas survivre au stress permanent. Il créera une maladie, un accident, une crise, une dépression pour que l’équilibre se créé, que l’harmonie soit retrouvée.

Nous pouvons vivre le processus en l’accompagnant, en étant l’observateur bienveillant de cette renaissance, en se plaçant au centre de notre être où tout s’équilibre dans l’espace neutre, le point zéro.

Puis quand on fait ce retour au cœur régulièrement, quand on prend le temps de se retrouver avec soi-même, dans la paix, le silence, le face à face avec nos peurs, qu’on cesse de résister, cette paix s’installe durablement et on craint moins d’affronter tout ce qui est caché dans notre inconscient.

On vérifie l’efficacité et la présence de l’amour lumière en soi par ce processus d’acceptation qui fait grandir la confiance et l’idée de séparation d’avec la source s’efface par l’expérience.

La notion de division, les références conditionnées du mental perdent leur impact et l’envie de vivre dans l’harmonie, de se maintenir sur cette fréquence amplifie à mesure qu’on goûte cette paix profonde.

En émettant simplement le désir d’unité, la vie nous donnera l’occasion de réintégrer chaque aspect de l’être, de voir que tout en nous est amour et lumière que seule notre vision duelle des choses nous faisait juger, ranger les choses dans un ordre inversé, cloisonné.

Le cœur, l’amour inconditionnel devient la référence, le moteur d’action, de décision, le critère de sélection et le positionnement.

On ne se demande plus si c’est bien ou mal mais si c’est de l’amour véritable.

On perd l’envie de juger et plus on va laisser l’amour divin agir plus on sera dans l’acceptation, le lâcher prise et la confiance en la source, en soi.

C’est un processus graduel qui permet d’effectuer la transition en douceur, d’un esprit divisé à celui de l’être unifié. Un moyen d’intégrer, d’inscrire en profondeur, de réécrire les lois internes qui sont celles du cœur, les lois qui régissent les univers. Une façon d’actualiser les programmes internes, de changer les systèmes, de leur rendre leur fonction propre, de les remettre à leur juste place.

L’intelligence du cœur devient la référence et, la vision, la volonté, s’adaptent en conséquence. En toute confiance on peut alors s’abandonner à l’amour, la conscience une.

J’ai fait de la connexion à la terre, au ciel, depuis le cœur afin de renouveler mon désir d’harmonie, de paix, de liberté d’être et d’unité, un rituel matinal et ponctuel qui me permet de me positionner au centre et d’agir selon l’intelligence du cœur en mon propre monde intérieur.

C’est une invitation à laisser la source agir en mon être afin de rétablir l’ordre divin parce qu’il est clair que ça dépasse largement le mental même si le fait de ne pas s’opposer à ce qui se manifeste à l’intérieur me donne un aperçu du processus.

J’en vois le résultat, les conséquences, concrètement, dans ma vie de tous les jours, par la façon dont je me sens intérieurement et ma relation aux autres, à la vie qui devient beaucoup plus sereine, fluide, facile. Je me sens détachée du mental émotionnel et libre.

De plus en plus forte et consciente mais aussi tendre à l’intérieur vis-à-vis des aspects multiples de la personnalité et en même temps vis-à-vis de ceux qui entrent en résonance avec ces personnages internes. Qu’ils soient incarnés ou non.

J’ai recommencé à m’occuper du jardin hier et ça m’a fait le plus grand bien d’être au contact de la nature, de sentir la reliance avec la terre Mère. Cette Mère qui m’offre tout, prend soin des besoins de mon corps physique avec tant de douceur, de générosité au travers de mes frères et sœurs humains.

J’avais prévu d’aller en courses mais je crois que je vais rester à la maison parce que les larmes coulent régulièrement. C’est un signe de lâcher prise, une ouverture à la tendresse que je considère comme un immense progrès. Je ne cherche pas à donner du sens à ces larmes, si elles sortent c’est que mon corps, mes corps ont besoin de cela. Idem concernant l’envie de chocolat que je ne réfrène pas. Je sais que c’est un anti dépresseur naturel et surtout j’ai tellement envie de me laisser vivre, de m’offrir la liberté d’être ce que je suis, dans l’instant.

Je ne crains plus non plus de rester figée dans un schéma particulier, un comportement puisqu’en accueillant chaque pensée émotion, la circulation énergétique se réalise de façon fluide, dans l’harmonie, l’équilibre.

Les pensées émotions vont et viennent et quand on les laisse vivre elles ne font que passer. On constate alors que rien n’est figé que tout évolue, bouge, se transforme et qu’il est inutile de s’accrocher à quoi que ce soit, pas même à la vie qui s’écoule d’elle-même.

Je remercie aussi mon ego, mon mental, mon corps physique et émotionnel sans lesquels je ne serais pas complète, ici et maintenant. Même s’ils sont seulement des aspects périphériques de l’être ils participent à cette réunification, cette complétude.

L’ego tant décrié, le mental si méprisé, sont tout de même ceux qui m’ont poussé à rechercher la vérité, à demeurer vivante ici-bas, à nourrir la foi, l’espérance en ce jour de délivrance. Mon corps émotionnel me montre le chemin de la réconciliation, me révèle son potentiel créatif, les énergies qui participent à la manifestation, il me relie aux autres tout comme mon mental ego.

Cet aspect humain bien qu’éphémère est tout de même une part de ma réalité, une interface qui me permet d’agir dans la matière, de pouvoir aller vers les autres, de partager, d’échanger et de toucher les êtres.

Que ce soit par les mots, le verbe, l’action, les gestes ou la vibration, c’est une communion qui me rappelle le foyer, la source, et me donne l’occasion de rayonner l’amour lumière, d’amener cette essence dans cette dimension.

Si je témoigne de cela, de cette tendresse pour les aspects humains de l’être c’est justement parce que toute ma vie, je les ai rejetés au profit de l’esprit, de cette foi en une autre réalité, un monde plus vaste, lumineux et bienveillant.

Amener cette vision dans la chair, sur la terre, c’est précisément ce qui me comble de joie, ce qui révèle la beauté de l’amour, de l’union, de l’harmonie, de l’unification de toutes les dimensions, de tous les éléments, les règnes, les aspects. Ce qui rend sacrées toutes les extensions de la conscience, du vivant, des êtres.

C’est cette connaissance intime, profonde, innée, qui trouve écho dans les messages de Miriadan que reçoit Magali.

Je ne peux concevoir l’amour autrement que dans l’inconditionnalité, la liberté et la paix.

C’est cette vérité que j’ai toujours voulu trouver à l’extérieur et maintenant que je le vis en moi, je constate que c’était là depuis toujours, attendant simplement de se manifester, de s’extérioriser.

Il suffisait juste de porter l’attention dessus, de le manifester envers tout ce que je suis, porte et retenais pour qu’il rayonne librement et s’expanse à l’infini.

En offrant ce rayonnement à chaque aspect interne, le mouvement amplifie cet amour lumière qui se répand naturellement vers l’extérieur et me revient amplifié, manifesté dans la réalité.

C’est là que sont la puissance et la magie de l’amour divin, la conscience de l’amour inconditionnel.

Agir en cette conscience redonne toute sa beauté, sa lumière, à la vie, à chaque geste, chaque situation, chaque objet.

J’ai retenu une phrase essentielle de ma lecture d’hier soir, dans le livre de Joéliah, le tome IV des rayons sacrés : « je t’aime inconditionnellement ». Ces quelques mots prononcés envers soi-même suffisent à ramener la conscience à la réalité.

La conscience de n’être pas seulement ce corps, ce mental, cette histoire tout en étant cela à la fois. Et en même temps depuis cette conscience du cœur, je sais que l’autre est aussi une manifestation de la source, que nous ne sommes pas séparés.

L’idée que ma dépendance aux cachets amène des énergies, égrégores, de basses vibrations, amplifiant l’addiction, est absorbée dans l’amour, par l’accueil, l’acceptation.

Le geste est toujours là mais il s’épure, il n’est plus alourdi par le jugement, le rejet, la résistance.

Chaque pensée de jugement est offerte à l’amour et la sensation de plénitude intérieure revient. Je peux voir ensuite que tout est parfait, que cela fait partie du processus d’intégration, de réunification, en douceur et en profondeur. Que cette addiction est un moyen et non une fin et en ce sens elle n’est plus une prison mais un outil de révélation, de connexion, de libération.

Ce n’est bien évidemment pas le produit en lui-même qui me permet cette reconnexion à la source mais le processus d’accueil, d’acceptation, qui me permet de sentir la vibration divine dont l’intensité augmente au fil des jours.

Là encore, ça ne peut pas se faire dans la violence, ça n’est pas mon choix d’incarnation, enfin le choix de mon âme. Puis c’est antinomique, tout simplement. Le temps de la lutte, de la résistance est révolu.

Nous sommes dans l’ère de la paix, l’âge d’Or, celui du christ intérieur qui se manifeste en soi, dans sa tendresse et sa puissance. Dans son aspect féminin et masculin unifiés.

Une réalité vivante, vibrante en soi qui ne demande qu’à se manifester et s’expanser.

Le programme du jour: jardin pour profiter du beau soleil, être connectée à la Terre et au ciel, dans la gratitude pour ce cadeau, ce lopin de terre où je peux réaliser en association avec les éléments, un tableau vivant.

Pâtisserie pour réjouir l’enfant intérieur, nourrir la créativité, dans la détente, la liberté d’être et de faire comme je le sens.

La liberté finalement ça n’est que ça : agir selon l’élan du cœur, sans contrainte, sans peur, sans attentes et sans jugement.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr

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