J’ai croisé une Fée !
Le matin même je descends vers le ruisseaux qui se trouve en contrebas de chez moi… Ma fille ainée, qui a une relation privilégiée avec l’eau, a retiré de cet endroit l’équivalent de deux brouettes de barbelés, morceaux de ferrailles, grillages, bouteilles et bâche en plastiques.
Depuis que mes enfants sont jeunes je les incite à ramasser ce qu’ils trouvent en détritus en tout genre. Dans les zones agricoles où j’ai toujours vécu, croyez moi, il en a beaucoup et ils finissent souvent dans les ruisseaux !
Grâce à ce déblayage, un joli noisetier trône désormais devant une sorte de petite excavation, qui forme comme une piscine naturelle. En quelques semaines, l’endroit rempli de saletés, nous montre son vrai jour : une nature délicate et poétique…L’après midi je pars faire une promenade dans les bois avec mon chien et je décide de m’arrêter à un endroit que je connais, pour y faire une méditation.
C’est un très vieux chêne, qui borde un chemin privatif seulement emprunté par les tracteurs. L’endroit est tranquille, calme. En contrebas on entend le doux murmure du ruisseaux. Ce chêne a la particularité d’avoir l’une de ses racines apparente, couverte de mousse, et surtout particulièrement confortable lorsque l’on s’assoit dessus.
Après avoir salué le chêne et demandé la permission de m’installer, je m’assois donc et je ferme les yeux.
Les rayons du soleil dardent leur douce chaleur entre les feuilles et les branches. C’est particulièrement agréable.
En image interne, une Fée se présente presque aussitôt. L’image est tellement nette, juste devant moi, qu’elle me surprend. Elle est magnifique !
– Depuis le temps, me dit-elle, tu devrais avoir l’habitude !
Je voulais que tu viennes à ma rencontre. C’était prévu. Moi, mais aussi tous les miens, nous avons quelque chose à te demander. Un partage … Écoutes !
Alors qu’elle me regarde, j’entends s’approcher des cavaliers. Des chevaux lancés au triple galop, qui ne tardent pas à tomber dans une embuscade meurtrière. La bataille fait rage, le fer frappe et cogne à n’en plus finir, jusqu’à faire tomber l’adversaire dans des hurlements d’agonie. La peur et la colère des hommes se répand, autant que le sang des blessures. Les chevaux tombent, les cavaliers aussi et ne repartent que quelques pauvres êtres déchirés, fuyant leur sort, avant que d’autres combattants n’arrivent à la rescousse…
La terre pleure et souffre, mais qui donc l’entend ?
Étonnement j’ai déjà eu ce genre de vision, plusieurs fois, dans des lieux différents. Des endroits où quelques centaines d’années auparavant des batailles ont fait rage. Certains arbres en ont été témoins, certains lieux en portent encore les stigmates, y compris des lieux inhabités, sauvages. Au fil des siècles les mœurs ayant changées, certains endroits calme d’apparence, sont néanmoins porteurs de ces traces…
– Voilà ce que je voulais que tu vois, que tu entendes. De nombreux lieux comme celui-ci demandent à être purifiés, lavés de tous ces miasmes et relents de guerres fratricides entre les hommes.
Particulièrement des espaces frontaliers comme ici, où les batailles ont fait rage pendant longtemps. Sais-tu que vous pouvez tous faire quelque chose à cela ? Bien sur certains endroits demandent l’intervention de spécialistes, tant ils sont lourdement chargés, mais d’autres comme ces bois ont simplement besoin de votre Amour.
Alors, chaque fois que vous partez en promenades dans la nature, imaginez des bulles d’Amour qui sortent de votre cœur et qui se répandent à chacun de vos pas. Imaginez ces bulles aller partout où cela est nécessaire et qui tels des pansements guérissent les blessures du passé. Dans les endroits où vous sentez qu’il faut faire plus vous pouvez même demander pardon, pour vos frères, qui par leur ignorance ont répandu la haine et la colère là où ils sont passés. Et ensuite envoyez de l’Amour encore de l’Amour…
Si vous souhaitez faire de la Terre, un lieu d’Amour, c’est possible. Vous en avez tous la capacité. Il faut pour cela que vous appreniez à répandre l’Amour, dans tous vos instants de vie, partout où vous allez !
J’ai terminé cette méditation en gardant en moi cette curieuse impression laissée par la fée.
Le soir avant de m’endormir, alors que cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps j’ai tiré une carte du jeu de l’Enfant Intérieur…
Et je suis tombée… Sur la Marraine Fée !
Évidemment, comme s’il me fallait une confirmation, elle me parle d’intuition, de foi et même de force de vie représentée par le noisetier.
Nathalie Cariot Message reçu le 24 juillet 2016
© 2016, Recherche et transmission par Michel / Arcturius.
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