J’ai regardé mes propres monstres dans les yeux
J’ai regardé mes propres monstres dans les yeux et j’ai découvert ce qu’était la peur. Cette peur qui vous paralyse, qui surgit de l’intérieur et vous étreint avec une telle force qu’elle empêche toutes vos tentatives pour respirer. Cet état qui vous fait sentir que vos pieds sont collés au sol et, par conséquent, ne vous laisse pas aller de l’avant.
Rappelez-vous que lorsque vous prenez conscience de ce que vous craignez vraiment, c’est alors que vous devenez le plus vulnérable. Mais cette vulnérabilité met également vos forces en lumière dans la mesure où vous découvrez ce que vous voulez vraiment.
C’est pourquoi j’ai regardé mes propres monstres dans les yeux, pour m’armer de courage face à mes peurs. L’objectif était d’empêcher tout ce que j’avais accumulé – l’échec, la solitude, l’incertitude, le rejet – de dominer mes pas, de faire en sorte qu’ils deviennent les piliers sur lesquels construire une base sûre pour mon monde.
“Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui soit complètement sûr de tout ce qu’il fait. En revanche, j’ai rencontré toutes sortes de personnes qui prétendent l’être. Ces personnes sont celles que j’ai le plus envié, parce qu’il s’agit de celles qui obtiennent le plus de succès dans tout ce qu’elles entreprennent.”
J’ai regardé mes propres monstres dans les yeux et je me suis découvert
Nous sommes habitués à fuir et à jouer les forts. Comme si camoufler la réalité derrière un sourire permettait d’éliminer les monstres qui nous tourmentent tant dans la vie. Mais, en nous comportant de la sorte, en essayant de fuir ce que nous craignons plutôt que de l’affronter, nous ne faisons qu’alimenter nos peurs.
Ces craintes qui, dans l’ombre, deviennent la boule dans ma gorge faisant trembler notre voix, se transforment en larmes ne pouvant cesser de couler, même si nous pensons qu’il n’existe aucune raison pour cela, ou en tremblements involontaires et quasi imperceptible de nos mains lorsque nous tenons ce qui compte pour nous. Parce que nos monstres grandissent et se battent dans l’obscurité afin de contrôler notre propre vie.
“Je sais que je ne suis pas parfait et que je ne peux pas tout faire bien, mais quand bien même, je m’exige de l’être tous les jours. Peut-être suis-je celui qui fait que mes monstres surgissent pour ne pas différencier l’être humain de l’être parfait.”
C’est pourquoi, en regardant mes propres monstres dans les yeux, je me suis connu moi-même et découvert mes doutes. J’ai donc découvert que nous avons tous plus ou moins les mêmes monstres et que la peur de l’incertitude, résultant du fait de ne pas tout contrôler, est leur capitaine. Par conséquent, plutôt que d’alimenter mon incertitude avec tout ce qui pouvait échouer ou me faire chuter, j’ai décidé de renaître de mes cendres et de voler en prenant conscience qu’au sein de mes possibilités se trouvait celle de faire quelque chose de vraiment bien, désiré et apprécié.
J’ai regardé mes propres monstres dans les yeux et je suis rené de mes cendres
C’est ainsi que j’ai pu regarder mes propres monstres dans les yeux et renaître de mes cendres. J’étais désormais celui qui contrôlait tout ce que je ressentais, mais en acceptant le fait que je ne pouvais pas contrôler ce qui se passait. J’ai appris que la vie est une succession d’événements incontrôlables, parfois tristes et d’autres fois qui vous font sourire, la plupart étant impossibles à prédire.
C’est ainsi que vous apprenez que la peur n’est souvent rien de plus ou rien de moins que l’interprétation que vous faites de ce que vous vivez et que vous ne pouvez pas contrôler. Une fois que vous apprenez cela, vous laissez un peu d’espace à cette partie de vous qui souhaite se laisser aller. Vous commencez à vivre ce qui doit être vécu et profiter de ce qui est bon, sans laisser les mauvaises expériences qui ont eu lieu ou celles à venir alimenter vos monstres intérieurs.
Je sais à présent que je n’ai pas à être parfait et à vivre une vie de conte. Je sais également que je ne dois pas abandonner ou me laisser contrôler par mes peurs pour tout ce en quoi j’échoue ou échouerai. J’ai simplement appris que je peux être heureux sans être parfait, et c’est pourquoi je choisis d’être heureux à chaque instant.
Source : https://nospensees.fr