J’ai trouvé qui je suis
Je me suis rebranché à ma propre source et j’ai retrouvé la porte d’entrée de qui je suis réellement. Là à l’intérieur de mon être infini, je me suis ouverte, simplement, sans attente car je n’avais plus besoin de tendre vers qui je suis, puisque j’y suis. Dans cette présence, toute mon absence, toute mon inconscience et ainsi toute mon ignorance peu à peu se sont estompés. Tout coule maintenant en moi, tout vient à moi sans effort, sans bataille, simplement dans l’acceptation totale de tout ce que je suis et donc de tout ce que je vis.
Voilà la manière la plus simple de vous l’expliquer ! Cette attente je l’ai vécu longtemps, cherchant sans cesse à l’extérieur tout ce que je ne pouvais encore voir en moi-même. Alors je le projetai sur l’autre, sur le monde extérieur, sur le système et je voyais bien que sans cesse je revenais bredouille car je ne trouvais jamais rien. Pourtant cela me faisait avancer, cela m’obliger à tendre vers quelque chose, cherchant toujours plus là où il ne fallait pas mais pourtant je trouvais toujours en moi, un éclaircissement, une ouverture de conscience.
Ainsi je compris à force de le faire que ce n’est pas tant le chemin extérieur qui est important mais plutôt mon propre cheminement intérieur qui m’amena peu à peu à une meilleure compréhension de moi-même. C’est tout un processus de connaissance de soi qui s’ouvrit et une fois bien assimiler cela, le monde se transforma en professeur pour me permettre de toujours mieux me comprendre.
Ainsi j’ai compris toute cette attente en moi, qui m’ont immobilisé longtemps avant de pouvoir partir en quête extérieure puis véritablement et en toute conscience dans cette découverte intérieure ! Dans la vie tout est pallié et tel un escalier, tout nous amène toujours plus au plus prêts de soi-même, tournant autour de cette spirale vivante qu’est notre vie à travers l’expérience enrichissante de soi.
J’ai assimilé durement mais véritablement pourquoi si longtemps je suis resté au premier niveau de cette salle d’attente même si la porte du monde extérieure était grande ouverte et pourtant, je restais là assise, à attendre. J’étais devenu spectatrice du monde, là face à tout ce spectacle, il n’y avait pas de place pour moi, alors j’ai créé une place mais en moi dans mon monde imaginaire, virtuel mais avec moi comme actrice principale.
Dans ce monde je pouvais me projeter tout le temps et assouvir tous mes désirs, toutes mes envies et ainsi tout ce que j’imaginais. J’étais la reine même si ce monde était complétement imaginaire, fantasmagorique, cela ne m’importait guère. Le spectacle du monde extérieur par écran interposé alimentait en moi, tout cet autre spectacle que je créai et ainsi je pouvais me projeter à l’envie, pour en définitive le faire sans cesse car seul ce spectacle était devenu par la force des choses, mon unique réalité.
Là enfermé dans ce monde illusoire, me projetant sans cesse dedans, je ne vivais que par procuration, seulement à travers ce faux monde. Je m’étais enfermé toute seule grâce au moule de ce monde extérieur, de ce spectacle qui se projette tout le temps sur nos écrans de malheur et qui alimente en nous tous ces désirs inutiles, toutes ces envies futiles, tous ces besoins inexistants.
Tant que je n’avais pas pris conscience de ce processus de projection qui m’enfermait dans la toile de ma propre illusion, je ne pouvais pas m’en défaire car je faisais parti de ce spectacle, j’étais devenu par l’habitude le sillon de ce spectacle mental et illusoire. Tant que je m’identifiai à cette fausse réalité intérieure, je ne pouvais aucunement voir ni même comprendre toute son irréalité. C’est seulement quand j’ai entrevu toute cette fausseté que j’alimentais sans cesse que j’ai commencé à prendre de la distance et surtout je me suis laissé un peu plus de place pour recevoir autre chose. J’avais trouvé la clef ultime pour dépasser cet état d’asservissement qu’il y avait en moi.
Il fallait que je me donne de l’espace et du temps pour m’ouvrir à ma propre vérité et comme j’étais sans cesse projeté dans ce mensonge flagrant, je ne pouvais pas m’ouvrir à autre chose. Alors j’ai appris à peu à peu, à vider mon verre qui était toujours plein, à vider ma vie de ce trop de pensées qui me plombaient toujours plus dans l’illusion d’exister tout en m’empêchant de simplement d’être.
Être simplement, je ne pouvais pas l’être car je vivais à travers un besoin fictif d’exister à travers des croyances qui me donnaient l’illusion d’être importante, d’être différence, d’être en définitive quelqu’un et donc reconnu à travers le regard de tous. Comme je ne me voyais pas comme importante dans leur monde, j’ai essayé de l’être dans le mien mais tout cela était inutile car c’est cette illusion de se croire différent qui nous attire à faire ou imaginer tout ce que nous ne serons jamais.
C’est le leurre suprême pour avoir l’impression d’exister, l’on est besoin du regard et de la validation d’autrui. Croire que les autres savent mieux que nous, alors qu’ils sont tout autant perdu que nous et une prise de conscience compliqué au départ car tant que cela n’est pas pris en compte, on recherchera sans cesse cette validation mais comme on ne la trouvera jamais en l’autre, on la créera toujours de toute pièce mais en soi. Alimentant ainsi toujours plus l’illusion qui nous enferme. Voyez-vous le serpent qui se mord la queue et qui jamais ne sortira de ce qu’il crée ?
Pour sortir de cette auto-illusion, j’ai dû comprendre pourquoi et comment cela arriver afin de créer ma propre porte de sortie. En fait, la porte a toujours été présente mais comme moi j’étais absente de ce qui est, à travers tout ce qui n’est pas, je ne pouvais simplement pas la voir, et donc l’ouvrir. Ainsi j’ai appris à m’ouvrir à ce qui est réel pour délaisser peu à peu tout ce mensonge en moi, puis en ce monde factice.
J’ai appris à voir tout ce qui n’est pas afin de pouvoir le percevoir pour le dépasser ensuite. J’ai grandi et éclot grâce à toutes mes illusions, je les ai vu, une à une, et chacune fut l’escalier qui me permit de pouvoir avancer toujours au plus prêts de moi-même. C’est à travers ce processus de révélation que j’ai pu me libérer de toutes ces fausses croyances qui me poussaient dans des voies à sens unique.
Peu à peu, j’ai pris de la distance face à toutes mes projections, et même mieux j’ai pu renverser la vapeur et me servir d’elles afin de pouvoir mieux comprendre toute l’illusion qui m’enfermait avant. Je les ai suivis, simplement, sans réaction, sans identification pour voir là où elles allaient et comprendre ainsi toute l’étendue de mon monde imaginaire. Là dans ce monde, je ne réagissais plus et ainsi cette iréalité n’avait plus aucun pouvoir de me soumettre et c’est pour cela que j’ai pu m’en libérer. Je n’étais plus cette illusion ! j’étais simplement moi, prête a vivre simplement dans le monde extérieur toutes les expériences réelles de toutes mes projections afin de comprendre encore mieux tout ce que je n’avais pas encore vu en moi.
Libre, je suis, libre d’être moi-même et de pouvoir enfin le découvrir sereinement par moi-même et par plus personne d’autre ! Là, maintenant, je suis ! Libre d’être ce que je suis dans l’acceptation totale de savoir que tout est à sa place comme moi-même. Ceci est mon témoignage, être un simple miroir du vivant afin de vous aider à redécouvrir la véritable liberté d’être vous-même !
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