Je t’aime, même quand tu ne le mérites pas
Je t’aime, même quand tu ne le mérites pas, et peu importe si cela te paraît incroyable ou injuste… Ne me demande pas pourquoi, mais quoi qu’il en soit, je préfère rester à tes côtés.
C’est juste que quand tu es là, tout va mieux.
Parfois, je me dis que le mieux pour moi serait de m’en aller et de rentrer chez moi…mais, mon chez moi, c’est toi. Toi, mon foyer, mon magnifique désastre.
Tu parviens à me faire sourire au beau milieu des ténèbres, et je ressens alors le besoin de rester à tes côtés pour vivre dans tes yeux.
Tes erreurs me montrent que tu es toi, et ton côté le plus humain ressort dans ta lutte contre les gaffes. Je sais que tu es conscient des choses, et que tu ne tarderas pas à te tourmenter pour finalement errer et te montrer sous tes airs les plus imparfaits.
Tous mes «moi» futurs se voient avec toi
Je sais ce que coûte l’inconditionnalité, car j’ai vu l’abîme de près. Si on a parfois l’impression qu’on ne peut pas ouvrir une porte, c’est parce que nos yeux sont toujours rivés sur la précédente.
Mais il y a toujours quelque chose qui me rappelle quelle richesse il y a à rester, à m’attacher à ce que j’ai, à aimer, à vivre pour deux.
Je ne crois pas que nous soyons incompatibles, car je sais que ce qui fait de nous des êtres humains, c’est bien notre capacité à faire des erreurs.
C’est alors qu’arrive le «mais» que j’ai tant cherché, et je ressens le besoin de te garder, de t’aimer envers et contre tout. Parce que tu le mérites, tout simplement.
Ce n’est pas un pacte ni un cadeau. Si je reste à tes côtés, c’est parce j’en ai envie et parce que je t’aime, même si parfois, nous savons tous les deux que tu ne le mérites peut-être pas. Pour autant, probablement que je ne le mérite pas non plus, du moins pas toujours.
Notre relation est un échange, mais, le fait de rester n’a pas de justification. Parfois, on n’a aucune raison de le faire…on est masochistes, tout simplement.
Mais, rester nous permet de semer, d’être ambigus, et de croire que nos actes dépassent la raison.
Pour voler, on a besoin d’espace
Pour déployer nos ailes, on a besoin d’un espace, plus ou moins large. Car finalement, cela consiste à avoir des raisons pour voler, et des motifs pour rester.
Ainsi, même si ce n’est pas facile, la construction d’une relation enrichie et chaleureuse dépend du temps que chacun a réservé pour tisser ses ailes, en prendre soin, les renforcer et enfin se lancer dans les airs. Autrement, la co-action n’existe pas ; il n’y a que la liberté.
Je reste à tes côtés malgré tes maladresses et tes insolences, car je suis là pour le meilleur et pour le pire, car je tiens à te voir sourire tout au long de ma vie, car tous deux avons des principes, car nous laissons de côté l’égoïsme, et que notre intérêt est toujours sincère.
Je ne veux pas te jeter à la figure toutes ces choses qu’on préfère ne pas ressasser, ni te lancer trop de regards noirs.
Je serai toujours là pour t’aider à relever la tête, grâce à notre complicité. Je te pardonne tes erreurs, et je t’attends sur la rive d’en face, te laissant donc traverser la rivière du sacrifice, du défi et de la fatigue, pour me retrouver.
Nous avons des défauts et des qualités
Je suis cette main amicale, cette épaule sur laquelle tu pourras te reposer pour pleurer, et j’attendrai toujours le bon moment pour te prendre dans mes bras une nouvelle fois.
Car, comme l’a si bien dit Benedetti, tu peux compter sur moi ; pas jusqu’à deux ni jusqu’à dix, mais bel et bien sur moi.
Pour le meilleur et pour le pire. Je t’aime même si tu ne le mérites pas, car je sais que c’est dans ces moments-là que tu as le plus besoin de moi.
Quand ton monde s’écroule, quand tu regrettes, quand tu te sens ridicule, quand tu penses que la stupidité t’envahit, quand tu te désapprouves et quand tu es tourmenté.
Je sais que pour te pardonner à toi-même, tu as aussi besoin de moi et de la confiance que je te porte pour que ton monde ne s’assombrisse pas.
Les reproches qui guettent n’ont aucun sens, ni même les pièges qui entravent le chemin. Oui, les mains qui aident et les oreilles qui écoutent ont bel et bien de l’importance.
C’est en l’amour que je te porte, que résident toutes ces nuances qui nous définissent et qui expliquent pourquoi je reste à tes côtés tout en connaissant pourtant les pires facettes de ta personnalité.
Rester est la meilleure chose que je puisse faire. Je sais que si je tombe, toi aussi, tu resteras à mes côtés.
Nous sommes des êtres humains avec des démons, des fantasmes et des peurs, et c’est pour cette raison qu’on ne peut pas se blâmer.
http://nospensees.fr/taime-meme-ne-merites/