La guérison de l’enfant intérieur – Méditation guidée
La guérison de notre enfant intérieur est primordiale pour notre évolution personnelle et spirituelle. Il est important de savoir que tout s’imprime dans la conscience. Après, c’est une question de mémoire. Nous sommes des consciences, et nous voyageons, à travers l’espace et le temps, dans des mondes en évolution. Notre conscience Divine, avec le support de notre âme, choisit des incarnations afin d’apprendre, d’évoluer et d’enrichir de ces expériences la Création entière.
Même si nous avons oublié ces différentes imprégnations, il est possible, en méditation, en nous reliant à notre Présence Sacrée, ou avec un accompagnant, en état modifié de conscience, de retrouver ces mémoires, afin de soigner les chocs émotionnels accumulés lors du parcours de notre âme.
La première impression marquante, au début de l’incarnation, s’implante au moment de la conception, c’est à cet instant que l’âme rencontre la matière. Or, comme l’âme avait commencé à oublier ses origines de lumière en s’approchant de la densité physique, elle a été influencé par les sensations venues de l’extérieur, émises par les vibrations de ses parents humains. Souvent, l’âme, lors de la conception, confond la matière avec les émotions et le monde intérieur des parents, d’où les différentes difficultés à s’incarner, si la conception n’est pas faite en conscience et dans l’amour. A différents degrés, cela concerne tout le monde, car nous vivons dans un monde imparfait, où chacun a des limites (l’expression de l’amour conditionnel).
L’imprégnation aux émotions extérieures continue au cours de la vie fœtale, où l’âme poursuit son identification à la vibration parentale, et commence ainsi à définir ses propres perceptions du monde. La Vie n’a que le sens qu’on lui donne, et celui-ci subit les influences extérieures. La difficulté vient du fait que l’âme ne différencie pas l’extérieur de ce qui lui appartient en propre, car elle est dans un processus de fusion. L’expérience consiste justement à défusionner avec le monde des autres, pour revenir à sa propre conscience. Cet apprentissage de l’autonomie est plus ou moins difficile suivant l’histoire familiale et les croyances personnelle de l’âme, issues des vies antérieures. Il est juste effectivement de soigner tout cela, mais cela peut se faire dans le présent, dans le travail en conscience, car nous ne sommes que la résultante de nos expériences passées.
La croyance précède toujours l’expérience, donc nous avons choisi nos parents en fonction des conclusions de nos vies passées. Même sans leur souvenir nous pouvons donc guérir, car le présent est la conséquence du passé. En soignant ces mémoires, en recontactant notre enfant intérieur, nous pouvons nous libérer de ces influences et nous connecter de façon plus profonde à notre structure multidimensionnelle. Ainsi, le présent n’est plus le résultat du passé, mais un acte de création consciente issu de notre identification à notre Présence Éternelle. Il n’y a pas de miracle, c’est un travail intérieur puissant, dans le temps. Il demande patience et persévérance. En effet, notre expérience enfantine s’écoule sur plusieurs années, l’imprégnation est donc forte, et c’est par la constance, par une reliance forte à notre enfant intérieur que nous nous en dégageons.
Lorsque, dans notre présent, nous sommes parfois étonnés de réactions émotionnelles excessives, sans rapport avec la situation vécue, c’est que nous sommes dans l’activation d’une mémoire. Notre corps se souvient de situations similaires souffrantes, et s’identifie à ce passé. Ainsi, par exemple, lors d’un conflit relationnel, en fait, notre inconscient se trouve devant papa ou maman, et rejoue l’impression d’impuissance de l’enfant. C’est l’enfant en nous qui n’a pas de solution, qui vit cette impuissance, qui subit. Le savoir, retrouver le souvenir en adéquation avec la situation permet la libération de la mémoire et de sortir de la réactivité.
Le fait de devenir, par nous-mêmes, un parent bienveillant pour notre enfant intérieur est très bénéfique, à la fois pour l’adulte et pour l’enfant en nous. En effet, sentir qu’on a ce pouvoir d’entrer vibratoirement en relation avec l’enfant permet à l’adulte de s’affirmer, de croire en lui, et cela aide l’enfant à grandir, à venir s’unir à l’adulte. C’est une réconciliation profonde en Soi, un retour vers l’Unité de l’Être. Cela peut commencer de façon très simple, par une intériorisation. Tournez votre attention en vous, dans votre cœur, et allez y chercher la présence de votre enfant. Le plus important ce n’est pas de le voir, c’est de le sentir. Puis approchez-vous doucement de lui, en tant qu’adulte, et parlez-lui. Dites-lui que vous êtes là pour lui, que vous le comprenez, que vous l’aimez, et que vous allez l’aider. Vous êtes venu le soutenir, devenir un bon compagnon pour lui. Écoutez ses doléances, ses interrogations, enseignez-lui la sagesse et la compréhension de l’adulte, afin de créer cette réconciliation profonde avec la vie et le détachement des identifications extérieures.
Je vous propose une méditation audio pour vous aider à recontacter ou approfondir ce travail de reconnexion à votre enfant intérieur. Bonne écoute !
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