La leçon du facteur
Nous avons toutes et tous, au fond de nous, des mémoires d’événements qui sont bien présentes et silencieuses et qui, pourtant causent des effets de souffrance et de restriction dans nos habitudes.
Souvent, la cause se manifeste dans notre enfance ou notre jeunesse et pour ne pas souffrir, il se créée en nous, un processus de déni qui envoie profondément ce programme dans notre inconscient.
Notre mental ne se souvient plus et pourtant, l’histoire est là et les effets se manifestent.
Un nettoyage d’inconscient ou d’âme peut révéler bien des mémoires. Les transformer et les libérer avec amour est un cadeau à se faire.
Voici une histoire glanée sur le net qui est bien parlante :
Il était une fois un homme qui faisait le métier de facteur dans une petite ville nord américaine. Au début quand il faisait ce métier à chaque matin, il chantait à chaque fois qu’il distribuait les lettres.
Malgré sa peur et sa haine des chiens, il faisait son métier avec joie, Il était reconnu dans la ville comme quelqu’un de très droit et très strict. Sa femme et lui sortaient toujours ensemble.
Mais depuis plusieurs années, on ne les voyait plus ensemble si ce n’est qu’en de rares occasions. Il ne chantait plus aussi. Les gens qui le voyaient remarquaient ce changement.
Au fil des années, sa peur et sa haine des chiens augmentèrent particulièrement à l’approche de Noël et malgré sa trousse de défense contre les chiens, il se sentait angoissé et suait chaque fois qu’il entendait un chien aboyer.
Il parla de son problème à un de ses amis qui lui suggéra d’aller suivre un cours de gestion de la pensée positive ou du mental.
Il s’empressa d’y aller et grâce à ce cours tout alla bien pendant quelque temps. Mais il n’arriva pas à contrôler complètement sa peur qui reprit de plus belle.
Aussi las de tout cela et ne sachant que faire, son cœur adressa une prière à la Providence lui qui ne priait presque jamais dans sa vie.
Une nuit lorsque qu’il dormit, un ange apparut et lui disait : ‘Pardonne aux chiens’ et tu comprendras.
Aussi, le lendemain il appliqua à pardonner à tous les chiens qui l’attaquaient ou lui faisaient peur.
Cela commençait à marcher et il ne comprenait pas pourquoi. Tout d’un coup, les souvenirs qu’il pensa enfouis à jamais dans sa mémoire, remontèrent à la surface les uns après les autres.
Il se revoyait enfant tout petit à 8 ans écrivant au Père Noël de lui envoyer un petit chiot car il aimait beaucoup les chiens.
Son désir le plus cher était d’en avoir un.
Chaque Noël arriva l’un après l’autre mais jamais de petit chiot au pied de l’arbre.
Il habitait avec ses parents dans un petit appartement et il était défendu d’avoir des chiens.
Un matin de Noël, il vit un chien errant passer dehors et n’écoutant que son cœur, il tenta de caresser le chien. Mal lui en prit car le chien apeuré lui mordit violemment au visage.
Ses parents le transportèrent à l’hôpital où on lui fit des points de suture.
Pendant que le docteur recousait son visage déchiré, toutes sortes de pensées s’entrechoquèrent dans sa tête mêlant désir et souffrance, fête et danger.
Ces pensées nouvelles imprimèrent en lui pourquoi il ne devait pas avoir un chien et inversèrent son désir d’en avoir un.
À partir de ce jour là, le mental avait pris la place de son cœur et c’est la peur qui gérait désormais sa vie.
Soudain frappé d’un profond chagrin et d’un long sanglot, il vit fondre sa haine et sa peur des chiens.
Il comprenait maintenant pourquoi et plus encore.
Il parvint à pardonner au premier chien qui l’avait mordu et à tous les autres.
Et il découvrit surtout au fond de son cœur qu’il en voulait profondément à ses parents de ne pas lui avoir permis d’avoir un chiot.
La guérison survint plus tard lorsqu’il pardonna enfin à ses parents, à sa femme et à lui-même.
Il découvrit la leçon de Pardon que l’ange lui a fait voir et le grand pouvoir de son cœur de changer sa vie à la place du mental. (auteur inconnu)
Nous ne savons pas toujours la cause de nos peurs, de notre haine ou d’un dégout pour une chose ou une autre, et très souvent, la cause est enfouie profondément dans notre inconscient, alors, en ce temps de fête, ouvrons notre cœur et libérons nous de TOUT ce qui a pu entraver un désir profond ou créer de la colère, de la culpabilité, de la honte ou de la tristesse et pardonnons à toute personne ou animal impliqué dans ce processus et aussi à nous-mêmes !
Pardonnons à nos parents et tous les membres de notre famille et toute personne qui, de loin ou de près à pu avoir une influence sur notre création de restriction d’amour.
Les faits sont passés, la mémoire est à libérer et cela créé une vraie ouverture de conscience et le corps en ressent les bienfaits aussitôt.
Choisissons avec amour de nous faire ce cadeau lumineux.
Libérons ces mémoires avec amour, paix et compassion et remplaçons par la joie d’être maître de nos choix et désireux de vivre désormais une vie sereine et libre.
Paix et amour
Joéliah/http://lejardindejoeliah.com