La maladie, LE MAL A DIT… Relation entre les émotions et les maladies

Le ressentiment, les regrets, la haine, forment dans notre être une accumulation de nœuds, tout comme la petitesse, les envies, la jalousie. Nos peurs et nos sentiments négatifs forment des nœuds, des barrières, des kystes émotionnels… Ces nœuds, tout comme des détritus dans un ruisseau, forment des barrages, et empêchent la force de vie et le flux d’énergie de circuler harmonieusement. Cette stagnation d’énergie, comme des déchets au fond d’une poubelle, finissent par créer des maladies, le mal a dit….ce que nous ne disons pas….

 niveler ces nœuds par la sérénité, l’acceptation de ce qui est, l’oubli, le pardon, c’est laisser à nouveau circuler la vie, l’amour, et la laisser irriguer tout notre être. « Tout m’est donné, et je redistribue tout ce qui m’est donné… » « Je vis sans peur, ni de la pauvreté, ni de la maladie » Cette affirmation, quand elle est dite avec confiance, irradie, propulse un merveilleux échange, tout le mystère de la charité y vibre et cette vibration empêche l’écoulement dans le néant. Tout m’est donné, je donne tout….rien ne se perd.
Voilà le grand mouvement dans lequel il faudrait s’incorporer pour être serein, confiant. (source)

 Relation entre les émotions et les maladies

« Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime! » Toutes les émotions que vous refoulez à l’intérieur de vous-même parce que vous ne pouvez pas ou ne voulez pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans différentes parties de votre corps.
Les émotions génèrent des symptômes physiques, par exemple LA PEUR, L’ANGOISSE donnent des palpitations cardiaques, vertiges, sueurs, tremblements, mains moites.

  • LA PANIQUE peut provoquer des diarrhées.
  • LA COLÈRE retenue,
  • LA RANCUNE : une crise de foie.
  • LA DIFFICULTÉ A TROUVER OU A PRENDRE SA PLACE peut provoquer des infections urinaires à répétition.
  • QUELQUE CHOSE QU’ON NE VEUT PAS ENTENDRE OU QUAND ON NE VEUT PAS S’ÉCOUTER, des otites, douleurs d’oreilles.
  • QUELQUE CHOSE QU’ON N’A PAS OSE DIRE, QU’ON A RAVALE, une angine, des maux de gorge.
  • UN REFUS DE CÉDER, DE PLIER, D’OBÉIR OU DE SE SOUMETTRE, des problèmes de genoux.
  • PEUR DE L’AVENIR, PEUR DU CHANGEMENT, PEUR DE MANQUER D’ARGENT, des douleurs lombaires.
  • INTRANSIGEANCE, RIGIDITÉ, douleurs cervicales et nuque raide.
  • CONFLIT AVEC L’AUTORITÉ, douleurs d’épaules.
  • TOUT PRENDRE SUR SOI, également douleurs d’épaules, sensation d’un fardeau.
  • SERRER LES DENTS POUR AFFRONTER QUELQU’UN OU UNE SITUATION SANS RIEN DIRE…douleurs dentaires, aphtes, abcès.
  • PEUR DE L’AVENIR, DIFFICULTÉS A ALLER DE L’AVANT, OU BESOIN DE « LEVER LE PIED »: douleurs dans les jambes, les pieds, les chevilles.

Bien sûr, il ne faut pas généraliser, ça peut être tout simplement un problème mécanique, faux mouvement, coup de froid….mais si vous ne trouvez pas d’explications, essayez de réfléchir à ce qui se passe dans votre ressenti.
Au besoin, faites la thérapie par l’écriture, écrivez ce qui vous préoccupe, et brûlez ou déchirez. Ca permettra à l’émotion de s’évacuer.

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Je vous conseille le super bouquin de Jacques Martel « le grand dictionnaire des malaises et des maladies » aux éditions Quintessence 

Ces articles en sont inspirés :

– Origines émotionnelles possibles de la FIBROMYALGIE

– Causes émotionnelles des maladies du FOIE ET DE LA VÉSICULE BILIAIRE

– Causes émotionnelles des maladies : LA GLANDE THYROÏDE

– Causes émotionnelles des maladies : LES HERNIES

– Causes émotionnelles des maladies des GENOUX

– Causes émotionnelles des maladies : LES ENTORSES

– Origine émotionnelle possible des maladies LA PEAU, eczéma, acné, psoriasis

– Origine émotionnelle possible des maladies DES SEINS

– Origine émotionnelle possible des douleurs de JAMBES, HANCHES, BASSIN

– Émotions en relations avec les douleurs DES BRAS

– Émotions en relation avec les douleurs des ÉPAULES

– Émotions en relation avec les douleurs de LA NUQUE

– Émotions en relation avec les douleurs aux talons, chevilles

– Lise Bourbeau et la sclérose en plaques:

Blocage émotionnel:
La personne atteinte de sclérose en plaques est du genre à vouloir se durcir pour ne pas souffrir dans certaines situations. Elle perd toute souplesse ce qui l’empêche de s’adapter à quelqu’un ou à une situation. Elle a l’impression que quelqu’un joue avec ses nerfs et une révolte intérieure s’installe contre cette personne. Ayant dépassé ses limites, elle s’abandonne complètement et ne sait plus de quel côté aller.
On dit aussi d’une personne sclérosée qu’elle est figée, n’évolue plus. Elle désire que quelqu’un la prenne en charge mais elle se force pour ne pas paraître dépendante car elle ne veut pas avouer sa dépendance. C’est le genre de personne qui voudrait que tout soit parfait et qui s’en demande beaucoup. Elle veut plaire à tout prix. Comme elle ne peut y arriver seule à satisfaire cet idéal non réaliste, en devenant handicapée, cette personne se donne une excuse pour ne pas avoir la vie parfaite qu’elle désire. Elle a aussi beaucoup de difficulté à accepter que les autres qui en font moins qu’elle, en aient plus qu’elle.

Blocage mental :
Plus la maladie est grave et plus ton corps t’envoie un message important et urgent. Il te dit de laisser sortir ta douceur naturelle et d’arrêter de te durcir, c’est-à-dire d’être dur envers toi-même et d’avoir des pensées dures envers les autres. Donne-toi le droit d’être dépendant au niveau affectif avant de le devenir complètement avec ta maladie.
Lâche prise, tu n’as plus besoin de t’en demander autant. Je te suggère de regarder l’idéal de personne que tu essaies d’atteindre et de réaliser que cet idéal est au-delà de tes limites. Tu n’as rien à prouver à qui que ce soit. Tu n’as plus à entretenir cette grande peur de déplaire qui t’empêche d’être toi-même. De plus, cette attitude t’empêche d’évoluer comme ton coeur le désire.

Il se peut fort bien que tu aies tellement été déçu de ton parent du même sexe, que tu fais tout maintenant pour ne pas être comme lui ou elle, ce qui a pour effet de trop t’en demander. L’acceptation et le pardon (surtout envers toi-même pour avoir tant jugé ce parent) peuvent avoir un effet considérablement bénéfique pour ta guérison.

Source : Ton corps dit: « Aime-toi! » -Lise Bourbeau

– Jacques Martel et la sclérose en plaques :

C’est comme si mon corps était piégé, placé dans une cage et de plus en plus limité dans l’enchaînement de ses mouvements. Si je suis atteint de sclérose en plaques, je suis généralement affecté par de grandes souffrances me faisant voir la vie avec découragement.
Quelque chose ou quelqu’un me paralyse, je me sens coincé.
Je ne suis plus fringant face à la vie.
La vie manque de douceur, de miel (sé-myel-inisation). Une profonde révolte anime tout mon être.
Je me sens obligé de devoir tout faire moi-même; étant très perfectionniste et intransigeant, je refuse de me tromper et j’accepte difficilement de l’aide.
J’accepte difficilement les contraintes, spécialement celles qui me proviennent de ma famille.
J’ai une volonté à toute épreuve.
Je prends conscience que je dois, pour ce faire, être très dur avec mes pensées et rester éloigné de mes émotions. La pensée de l’échec me terrorise.
J’ai de la difficulté à me pardonner et à pardonner aux autres. Je peux m’en vouloir d’avoir laissé filer une opportunité.
Je crains d’être laissé pour compte, d’être plaqué là. J’ai très peur qu’on me laisse tomber.
Je peux aussi avoir peur de tomber, autant au sens propre qu’au sens figuré, et craindre que cette chute entraîne la mort. Toutes ces peurs impliquent un déplacement vertical et qui peuvent m’amener à croire que ma vie est en danger peuvent déclencher la sclérose en plaques.
Ce peuvent être la chute d’une échelle, le risque de tomber dans un précipice, la perte abrupte d’altitude dans un avion, quelque chose qui me tombe sur la tête, etc…
D’une façon symbolique, « tomber en amour » ou « tomber enceinte » devient dangereux pour moi.
La chute peut dont être physique, morale ou symbolique. Je trouve toutes ces situations bouleversantesrenversantes et je suis sidéré.
J’ai peur de tomber de très haut ou « que la mort me tombe dessus.
Je peux aussi me sentir dégradé par quelqu’un d’autre ou j’ai peur de perdre mes grades, une position privilégiée par exemple dans mon travail.
J’ai l’impression de ne plus avoir aucun avenir.
Très souvent, je me juge ou je peux juger les autres très sévèrement, ce qui entraîne un grand sentiment de dépréciation, de dévalorisation et de diminution de ma personne.
Lorsque je me sens diminué, rabaissé, j’ai l’impression que la vie m’écrase et j’ai tendance à ramper au lieu de me tenir droit,
Je peux même m’arrêter, m’immobiliser n’ayant plus la force d’avancer, de me mouvoir.
Ainsi, c’est d’abord par mes jambes que la maladie manifeste ses premiers signes et que je peux avoir l’impression d’être écrasé. Être de moins en moins capable de marcher, de me déplacer, de bouger, peut me donner l’impression que je suis plus en sécurité ainsi.
Le fait de ne plus pouvoir avancer peut m’empêcher de faire face à une situation que je veux éviter à tout prix…
… Quel que soit mon âge, on ne m’autorise pas à avoir des projet, à grandir, à donner mon avis.
Je prends sur mes épaules de réaliser les désirs de ma mère ou de mon père: je deviens « leurs bras et leurs jambes ».
Je me rends vite compte que je suis impuissant à jouer ce rôle. J’en viens à ne pas me trouver assez bon pour eux.
Ma défense à toutes ces peurs qui m’habitent sera de vouloir tout contrôler, de vouloir que tout se passe comme je le veux.
La critique, qui est souvent dirigée vers moi-même, emprisonne ma vie. Je crois que la souffrance fait partie de mon lot de tous les jours et que je ne mérite pas le repos.
Mes efforts pour me dépasser sont constants et, malgré tout, toujours insuffisants.
Mon corps fatigué refuse ainsi de poursuivre cette lutte du plus fort et veut me faire comprendre que je peux aussi avoir besoin des autres et que j’ai à apprendre à faire confiance.
Je résiste au bonheur, à ma valorisation .
Je me renie.
Le fait qu’on m’ait déjà dénigré et abaissé me fait croire que je ne vaux pas grand chose.
Je suis comme un arbre qui plie. Je me sens anéanti.
Je me détruis tellement avec ma pensée que c’est maintenant la maladie qui me détruit.
L’inflammation implique une rage brûlante et très émotionnelle, pouvant affecter toute mon existence. Je peux me questionner : « Est-ce que je souhaite vraiment être libre? »
Je peux inconsciemment, de cette façon, me venger de quelqu’un qui gravite dans mon univers et qui ne m’a pas manifesté suffisemment d’amour!
Cette forme de cage, dans laquelle mon corps se retrouve, me protège peut-être de devoir admettre  mes vrais sentiments!
En me taisant ainsi, je me sens dans l’obligation d’emprunter certaines routes pour faire plaisir aux autres au lieu d’avancer dans la direction que je veux prendre.
Au lieu d’être dans le mouvement et le changement, je suis dans la stagnation, l’inertie.
Puisque je ne veux plus rien sentir, mes nerfs sensitifs sont atteints. La répression émotionnelle peut me conduire à une incapacité d’aller de l’avant dans mes émotions, entraînant ainsi une confusion musculaire et mentale.
Lorsque je suis atteint de sclérose en plaques, je deviens dépendant des autres. Je deviens comme un enfant qui a besoin de quelqu’un pour s’occuper de ses besoins de base. Je dois m’accrocher aux autres, m’agripper pour ne pas tomber, autant physiquement qu’émotionnellement.
Je dois me demander si mes responsabilités en tant qu’adulte sont trop lourdes à porter.
Je préfère peut-être retourner dans un état de dépendance au lieu de toujours avoir à faire les efforts pour acquérir ou garder ce que je possède.
J’étais tellement bien quand ma mère veillait sur moi… Je la trouvais admirable. Mais je ne verrai plus jamais la douceur de ces yeux… J’ai maintenant l’impression que ma vie est sans cesse agitée, en pleine effervescence.
Mon corps me dit de lâcher prise, de me libérer de mes chaînes. La clé se trouve à l’intérieur de moi.
J’accepte de faire confiance à mon guide intérieur et je reconnais en chacun la présence de ce guide, qui amène chaque personne à agir au mieux de sa connaissance. Je manifeste alors plus de flexibilité et de compréhension.

J’accepte de donner un sens à ma vie. Je reprends la maîtrise de ma vie en assument pleinement mes sentiments. L’approbation des autres n’est plus nécessaire . J’accueille les sentiments qui m’habitent. Ils font partie de moi. Je laisse derrière moi les commentaires négatifs qu’on a pu avoir à mon sujet, autant de ma famille que de tout mon entourae. Je me donne plus de douceur. Je suis le flot de la vie et de ces douceurs, ce qui me permet d’évoluer harmonieusement. Je laisse mon costume de clown pour laisser transparaître ma lumière intérieure. La paix intérieure grandit chaque jour.

Source:Le grand dictionnaire des malaises et des maladies- Jacques Martel

D’après Colette d’Hollosy et Josette Sauthier.

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