La véritable force, c’est être capable d’admettre ses torts
Il est vrai que ce n’est pas toujours facile de reconnaître ses erreurs ou ses torts. Surtout si nous pensons que de le faire nous fera paraître faibles, stupides ou nous fera vivre de la honte. Ce sont possiblement là les trois choses contre lesquelles nous nous battons perpétuellement afin de protéger notre orgueil démesuré.
Pourtant, ça prend une sacrée dose de courage pour arriver à dire à quelqu’un : « Tu as raison. ». Tout comme dire : « Je suis désolé. J’ai eu tort. Je me suis trompé. Je n’aurais pas dû…» Non, mais imaginez à quel point il faut baisser sa garde !
La récompense ? Un sentiment de soulagement, de liberté… mais, surtout, de fierté. La fierté de constater que, désormais, ce ne sont plus les émotions qui nous gèrent, mais l’inverse.
Toutefois, pour la personne qui vit dans le déni total de ce qu’elle dit ou fait, c’est la panique totale. Ce qu’elle voit, elle, dans le geste d’admettre ses torts, c’est que l’autre puisse se servir de « ce moment de faiblesse » pour la discréditer.
C’est pourquoi ce sont là des phrases qui ne sortiront jamais ou presque jamais de la bouche de certaines personnes.
CE QUI SE CACHE SOUS LE MASQUE
Derrière les faux airs de forte personnalité, se cache souvent un estime bafoué. En fait, le refus à se regarder le nombril n’est qu’une façon non constructive et maladroite de se protéger.
La personne préfère rester dans sa bulle et se convaincre du bien-fondé de son attitude car l’idée est de ne surtout pas perdre le contrôle et, surtout, ne pas laisser celui-ci à quelqu’un d’autres.
Heureusement, j’ai connu très peu de personnes fermées comme des huîtres, mais assez pour me convaincre que j’ai pris la meilleure des décisions le jour où j’ai choisi d’admettre mes torts. Chaque fois que je le fais, je me sens de plus en plus forte et de plus en plus libre.
Jackie B. Hamilton
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