L’abondance c’est vous, encore faut-il oser être
par Frank Hatem
L’ÉQUILIBRE MATÉRIEL ET FINANCIER
Il n’est plus nécessaire aujourd’hui d’être pauvre pour « aimer Dieu ». Le plus pauvre d’entre nous est parfois plus riche que les plus riches d’antan. Nous vivons de fait dans une abondance jamais égalée. Nous vivons dans des conditions de confort et de sécurité physique que nos ancêtres, qui devaient se défendre contre les bêtes féroces, les bandes armées ou les maladies infectieuses peuvent nous envier. Aujourd’hui, l’essentiel de nos soucis s’appellent percepteur, éducation des enfants, vacances, relations avec le patron. Cela veut dire que nos défis sont différents. Nous devons continuer dans cette voie et savoir la gérer. Nous devons gérer l’abondance. La gérer spirituellement. Ce n’est pas si facile : consommer à bon escient, refuser le superflu, sauvegarder l’environnement, ne pas devenir capricieux comme des enfants gâtés, relativiser le bonheur et la souffrance. C’est tout cela, l’équilibre matériel. Faire en sorte de vivre dans des conditions convenables, disposer de ce dont on a besoin au moment où on en a besoin, ne pas s’inquiéter outre mesure, préserver l’avenir, pouvoir réaliser ses projets. C’est la prospérité.
On peut aussi considérer que tant que l’on a à se préoccuper du lendemain et de l’argent, on n’est pas prospère. Certains en ont beaucoup plus que vous et s’en préoccupent néanmoins davantage. Cela est relatif et est lié à un état d’esprit. La Prospérité c’est quelque chose d’intérieur avant tout.
Entre l’équilibre matériel enfin trouvé, et l’équilibre spirituel, cerise sur le gâteau, mais qui donne sa valeur à tout le reste de l’édifice, se trouve l’équilibre intermédiaire, celui qui, en fait détermine tout le reste : l’ÉQUILIBRE AFFECTIF.
L’affectif c’est la réalité quotidienne. Le matériel symbolise la passé, le spirituel symbolise l’avenir. On passe de l’un à l’autre. L’équilibre entre ces deux pôles on le trouve dans l’équilibre affectif. Il est plus facile d’être en bons termes avec « Dieu » qu’avec sa femme. Il est plus facile de prier que de gérer le quotidien. C’est dans la relation d’individu à individu que se manifestent aussi bien l’équilibre matériel (en son absence les jeux sont faussés, et les relations se détériorent) que l’équilibre spirituel (il est bon d’avoir tout compris, cela se prouve dans ma relation à autrui).
Ces trois équilibres sont dits « symptomatiques » car ils ne sont que le signe de la bonne compréhension de ma relation à moi-même et à l’univers. Si ces grands équilibres ne sont pas assurés, ce n’est que partie remise si on a compris qu’on est le créateur. Bientôt tout cela ira de soi car votre confiance en vous-même, lorsqu’elle sera entière, deviendra confiance en l’univers. Quand la vibration est univoque, décidée, les moyens apparaissent.
LA PAIX DE L’ABONDANCE :
SI J’AI LE SENTIMENT QUE QUELQUE CHOSE ME MANQUE,
C’EST QUE JE L’AI DÉJÀ.
Sinon, comment pourrais-je ressentir qu’il me le faut pour être vraiment moi-même ?
L’abondance est un état normal. Le problème n’est pas de la créer, c’est de ne pas la réprimer. On la réprime par tous les moyens qui freinent ou bloquent la circulation de l’énergie.
La seule énergie qui soit est l’amour, qui va de la division « intérieur-extérieur » vers leur unité. Tout blocage de l’amour est fondé sur une peur de l’infini, de l’unité, de la solitude, du changement, et de soi.
Il s’ensuit que l’abondance, manifestation permanente que tout ce qui se présente à moi est ce dont j’ai besoin, et que tout ce dont j’ai besoin se présente à moi, est une manifestation de mon amour.
Alors pourquoi tant de saints personnages sont pauvres ? Ils ne manquent pas d’amour mais manquent de tout ! Non, ils ne manquent de rien. Un saint pauvre ne manque de rien. Un saint riche non plus d’ailleurs. Aucune différence.
Vos besoins mettent en œuvre la Providence. Vous avez toujours exactement ce dont vous avez besoin au moment où vous l’avez. Dans le présent, c’est la paix. Alors pourquoi avons-nous si souvent un sentiment de manque ? Parce que le mental n’est pas dans le présent. C’est son rôle que de s’en éloigner. Il projette dans le futur et désire des choses qui n’ont rien à voir avec le besoin présent, il se souvient de plaisirs passés auxquels il est attaché et qu’il veut reproduire. Il parvient ainsi à souffrir de pauvreté même dans l’abondance, à n’être jamais content de son sort, et le bonheur lui échappe. C’est d’ailleurs le but poursuivi par le mental, puisque refusant par nature l’évidence de l’unité et donc de la paix, il cherche toujours à confirmer la division.
Comme notre conscient vit toujours le niveau mental, nous ne sommes pas conscients de notre bonheur et de notre paix.
NE RIEN ATTENDRE EN RETOUR
La grande Clef de la Prospérité, dont on parlera parmi bien d’autres merveilles au SOMMET DE L’ABONDANCE qui a lieu de dimanche 17 avril à dimanche 24 avril (inscription gratuite via ce lien https://sommet-de-l-abondance.learnybox.com/sq/?aff=hwcrus&cpg=56c5b4) c’est : créer et donner sans rien attendre en retour, simplement pour la joie de manifester que je suis la source d’énergie de cet univers. J’émets, j’explose de créativité, j’aide tous ceux avec qui je suis en contact à être eux-mêmes et à réaliser les expériences qu’ils se sont assignées, ainsi je suis EN UNITÉ avec toutes les parties du grand But universel, je suis donc ce grand but universel, créateur responsable de toute chose, à qui rien jamais ne peut manquer.
Selon que j’attends ou non un résultat pour moi ou pour autrui, ou un avantage quelconque, ne serait-ce qu’un simple « merci », de mes actions, je me situe comme créature ou comme créateur. Je bloque l’énergie non seulement parce que je ne me projette pas comme but, mais aussi parce qu’attendre un retour suppose le sentiment de manque et non d’abondance. Si j’attends quelque chose, c’est que je ne fais pas confiance (à moi, à « Dieu », à la Providence).
Si j’ai ce sentiment de manque ou la peur de ne pas avoir, je mets en route la création de ce manque. Si je ne donne pas dans la confiance et dans la non-attente, c’est que je ne crois pas au retour, et donc rien ne vient. La confiance dans ce retour fait qu’on n’y pense même pas. Y penser c’est craindre de perdre en donnant. La peur est créatrice.
MES ATTITUDES MANIFESTENT MON DÉSIR OU MON REFUS DE LA PROSPÉRITÉ
Désormais, je suis toujours être dans le sentiment de donner. Je ne peux pas faire autrement, puisqu’étant le créateur, donner est ma nature. Je ne dois jamais être dans le sentiment que je prends, ou dans celui que l’on me prend, que je perds. Cela est impropre au créateur.
Par exemple, lorsque je paie une facture, un service ou un bien, je ne dois pas avoir le sentiment qu’il y a un échange. Je dois considérer ce qu’on me donne comme un cadeau que j’accepte avec joie et reconnaissance. Par ailleurs, je décide de donner, un chèque, une somme d’argent, un autre service etc. C’est mon don. Il n’y a pas eu d’échange. Je n’achète pas un pot de yaourt chez le marchand : je lui offre quelques Francs pour lui permettre de pouvoir continuer l’activité qui lui tient à cœur. Et je suis enchanté qu’il m’offre un pot de yaourt. L’état d’esprit est celui du don que vous faites, et vous voyez en l’autre celui qui donne. C’est parfait. Il n’y a pas eu commerce. Le résultat est évidemment le même que dans un état d’esprit de commerce : vous avez votre yaourt et vous êtes délesté de quelques Francs. Mais dans ce dernier cas l’état d’esprit est négatif : vous avez pris ce qu’on vous doit, et vous avez donné de l’argent contraint et forcé en attendant un retour.
L’attitude de don réciproque est créatrice de richesse. L’attitude d’échange est créatrice de pauvreté. Même chose pour toutes vos factures. Vous subventionnez l’EDF pour qu’elle permette à des tas de gens d’être chauffés. C’est un don merveilleux, et pourquoi pas payer vos factures deux fois en bénissant votre chèque et ceux qui l’utiliseront ? C’est à la comptabilité qu’ils seront surpris. En tout cas lorsque vous recevez du courant électrique, ce n’est pas celui que vous avez acheté ou allez payer. C’est un cadeau d’EDF dont cela montre la générosité. Bénissez-la.
Entretenez toujours cet état d’esprit où vous êtes toujours celui qui décide et manifeste sa générosité. Vous n’aurez pas plus d’argent dans votre porte-monnaie dans un premier temps. Ni moins. Mais à terme vous libérerez en vous les forces créatrices de richesse.
Y A-T-IL UN DESTIN FINANCIER ?
Dans quatre-vingt dix-neuf cas sur cent, on suit les rails sur lesquels on s’est placé à la naissance. Il est rare que, né dans l’abondance d’une famille aisée, avec un solide héritage, on finisse sans le sou. En général on fait de bonnes études, on reprend l’entreprise, on a appris à aimer l’argent et à en gagner, on a les relations et le carnet d’adresses qui mettra le pied à l’étrier, et cela fonctionne.
Inversement, lorsqu’on naît dans une famille pauvre ou désargentée, on ne fait généralement pas de bonnes études, on vit avec la peur du manque, on se marie dans le même milieu, on a du mal à régler ses fins de mois, et on laisse à ses enfants des clopinettes, si ce n’est le sentiment qu’il faut trimer pour s’en sortir et que le monde est injuste. Peu parviennent à « s’en sortir » et rouler en Maserati.
Il y a pourtant un moyen simple et efficace de s’en sortir. Il n’est pas absolument infaillible, mais c’est sans aucun doute ce qui est à la disposition du plus grand nombre, ne demande aucun investissement, et peut être commencé tout de suite pour aboutir à changer radicalement de destin. Cela consiste à aider d’autres à réussir. Aider d’autres à réaliser leurs projets. Aider d’autres à faire ce qu’ils aiment. Aider d’autres à changer leur destin en leur apprenant à savoir ce qu’ils veulent et à décider. En un mot, tout faire pour que les gens avec qui on est en contact soient heureux et prospères.
Le fait de se mettre sur ces nouveaux rails c’est déjà la réussite : car au lieu de maudire ceux qui possèdent, on les encourage, on les aime, on les aide à avoir davantage. Se réconciliant avec la réussite des autres, on se réconciliera bientôt avec la sienne propre.
Il est parfois plus facile d’utiliser sa créativité pour aider autrui que pour réussir soi-même. Celui qui a des réticences face à l’argent rencontrera des obstacles dans la mise en œuvre de ses projets. Mais cette réticence peut être inopérante dans l’aide à autrui, et au contraire les moyens personnels être décuplée par compensation.
Il est extrêmement difficile de changer son destin. Le moyen évoqué ici est assez radical, il oblige à un changement fondamental d’attitude mentale et réconcilie de force avec le Principe créateur. C’est mieux que toutes les affirmations positives, qui bien sûr sont toujours précieuses, et mieux que tous les nettoyages psychologiques.
Ceux qui ne réussissent pas dans la vie en étant partis de rien sont ceux qui n’ont pas assez aidé les autres à réussir. Ce qui ne veut bien entendu pas dire que tous ceux qui réussissent ont aidé les autres.
Si je n’ai pas les moyens de réaliser mes projets, j’ai toujours de l’énergie à offrir pour réaliser ceux des autres. C’est ce que j’appelle le « Partage des Buts », meilleur moyen de me manifester en tant que Providence pour les autres. Cela me sera rendu au centuple et de la façon la plus inattendue. Mais bien entendu, je ne dois rien attendre ni espérer, car tout calcul annule le don.
POUR COMPRENDRE CE QUE JE COMPRENDS AUJOURD’HUI.
A présent je peux utiliser une plus grosse cuiller car j’ai moins besoin du manque.
En résumé :
1 – Toujours aider les autres à réussir et se réjouir de leur réussite, ce qui est un amour du Créateur en action. Ce que je mets dans la vie des autres me revient tôt ou tard. Je ne dois pas nuire aux autres pour arriver à mes fins.
2 – Toujours être dans l’esprit de don, ne jamais attendre de retour ni de résultat, ni considérer que quelque chose nous est dû. Ce que je recevrai est à la mesure de ce que je suis capable de donner, car lorsque je donne, je montre la mesure de ma confiance en la prospérité.
3 – Toujours considérer qu’il n’y a pas de source extérieure de richesse. Tout ne peut venir que de ma créativité et donc de ma prise de responsabilités vis-à-vis de moi et des autres.
4 – L’argent n’est pas une marchandise. C’est la matérialisation d’une énergie faite pour circuler. Il ne faut pas l’accumuler.
5 – Nettoyer vos réticences morales face à l’argent. Si l’argent est mauvais, pourquoi cherchez-vous à en gagner ? Pourquoi demandez-vous une augmentation à votre patron ? Pourquoi vous en servez-vous (comme dit Raymond Charles Barker) ? Dès que vous cesserez de le considérer comme chose mauvaise, il circulera mieux dans votre vie. Ce que je méprise me fuit.
6 – Il faut que le sentiment que vous aurez toujours ce dont vous avez besoin au moment où vous en avez besoin devienne une certitude et une évidence telle que vous n’ayez plus besoin de penser à l’argent. Il en est de l’argent comme de l’énergie universelle, de l’air que vous respirez, du sang qui circule dans vos veines. Vous en disposez toujours en suffisance, et il ne sert à rien d’en avoir plus que de besoin.
7 – Considérez la valeur que vous vous donnez. Si vous ne pensez pas mériter plus, vous n’aurez pas plus. Réjouissez-vous que d’autres aient beaucoup d’argent. Comme la beauté, plus il y en a, mieux c’est. C’est une chose merveilleuse à laquelle je ne dois pas m’attacher pour mieux la laisser libre de circuler.
8 – Cessez de considérer que l’argent est une nécessité vitale. Commencez à considérer que c’est l’énergie universelle qui va là où il y a besoin à condition qu’on ne la bloque pas par trop de soucis et d’inquiétude.
9 – Il n’est pas du tout nécessaire de posséder de l’argent ou d’avoir de hauts revenus. On peut disposer de tout dans le monde sans argent. La liberté et la prospérité, c’est de disposer de ce dont j’ai besoin au moment où j’en ai besoin. Pas de le posséder.
10 – Tout est toujours possible. Une situation peut se retourner d’un instant à l’autre. L’argent comme toute autre chose peut arriver par les chemins les plus inattendus. Je dois garder l’esprit ouvert à cette Providence dont les chemins sont toujours inattendus, et ne pas fixer mon attention sur l’idée que cela doit venir de telle source ou de tel travail. TOUT EST POSSIBLE A TOUT MOMENT.
11 – Une fois ma relation à l’argent apaisée, une fois que j’ai compris que je ne peux gagner plus qu’en rendant un meilleur service à un plus grand nombre de personnes, le plus difficile reste à faire : M’AIMER MOI-MÊME, donc être le Soi qui ne va pas priver son enfant l’ego qui mérite forcément d’avoir tout ce dont il a envie. Et pour m’aimer moi-même, il faut que j’aie compris qui je suis.
12 – Enfin, sans gratitude, pas de prospérité ni d’abondance (la prospérité est un processus croissant, l’abondance est un état reconnu). Si je ne suis pas capable de remercier pour ce que j’ai, même et surtout ce qui me paraît le plus banal, je risque de le perdre. Et si je ne peux pas me réjouir du peu que j’ai, j’ai peu de chances d’obtenir davantage. Dire merci est toujours la clef.
LE MONDE EST ABONDANCE.
VOIS-LA, C’EST LA TIENNE.
Pour laisser ton enfant l’ego prendre sa part dans l’océan de la prospérité,
viens-tu avec une petite cuiller ? Une citerne ?
Ou avec un pipe-line ?
Affaire de générosité et de confiance. Car l’océan n’en a cure.
La prospérité du Soi fait profiter l’ego de toute l’abondance dont sa félicité a besoin. Elle est bonne pour tous.
Toi seul décides, lorsque tu as cinq Francs, que tu es riche de ces cinq Francs, ou que tu es pauvre de ceux que tu n’as pas.
L’attitude face à l’argent-liberté est de la plus haute importance spirituelle.
C’est le désir d’être limité, ou le désir d’être infini, d’être LIBRE.
D’être Soi qui donne, ou d’être moi qui retiens.
(tout cet article est extrait du livre de Frank Hatem « Au-delà du Quantique – Guéris-toi Toi-même » aux Editions Ganymède.
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