Lâcher les croyances c’est comme vivre un deuil

Lâcher les croyances c’est comme vivre un deuil

Cet article m’a frappé dans sa ressemblance avec le processus de libération des croyances obsolètes. En effet, on passe par les mêmes étapes, les mêmes émotions qui lorsqu’on les exprime librement, lorsqu’on offre à la source, les pensées qui leurs sont associées, nous ouvrent le cœur et la conscience en éveillant la sagesse intérieure.

Il est nécessaire de purifier le mental, l’émotionnel, afin de s’alléger vibratoirement, d’être aligné aux fréquences de la terre et de l’âme. Et en chemin, on apprend à relativiser, on s’habitue à vivre une relation transparente et confiante avec la source en soi mais aussi avec tous nos corps.

Ce processus ressemble aussi à celui du pardon parce qu’il s’agit de faire le deuil du rôle de victime en reconnaissant et en lâchant chaque pensée émotion qui nous maintiennent dans le sentiment d’impuissance.

On a beau vouloir changer, sortir des jeux de rôles, ça n’est pas si évident parce que ces positionnements nous rassurent, on en tire certains avantages et le premier, c’est d’éviter de se sentir coupable. Une croyance bien ancrée est celle qui associe la notion de responsabilité à celle de culpabilité.

Quand on croit être victime de la vie et des autres, cela procure un certain confort parce qu’on n’a pas besoin de se remettre en question et dans cette perspective, on trouvera toujours un coupable extérieur à soi. Surtout en cette période où on dénonce les abus des hommes auprès des femmes, chaque femme peut se reconnaitre en tant que victime.

Ce rôle de victime est l’expression de l’incompréhension, et surtout du déni. Lorsqu’on juge on se repose sur un modèle et cela entraine beaucoup de peurs dont la plus conséquente est celle d’être dans l’erreur, de ne pas correspondre à l’idéal qu’on nourrit souvent inconsciemment.

Dans ce système de croyances, on juge en fonction de ce qu’on pense être bien et mal et si on se pose en victime, on va refouler les émotions dites négatives, les aspects de soi qui ne correspondent pas au modèle idéal et les comportements qualifiés d’injustes.

Si on se considère comme une victime au fond, c’est parce qu’on a peur de devenir responsable de soi, de nos comportements qui sont considérés comme injustes à nos propres yeux et à ceux du monde. On a peur de s’avouer qu’on agit aussi de façon injuste déjà vis-à-vis de nous-même par ce déni. Notre conception de l’amour est si conditionnée qu’on craint d’être encore plus dans le rejet de soi si on fait face à ces aspects internes considérés comme mauvais.

Dans le cas de dénonciation d’abus sexuel, on est partagé entre le sentiment de culpabilité et le besoin de réparation. Et plus on fait face à ce qui a été refoulé, plus on laisse s’exprimer les émotions relatives au trauma, plus on est en paix avec son passé, avec l’enfant en soi, donc avec nos émotions qu’on reconnait comme partie intégrante de notre système de guidance.

La peur nait de l’incompréhension, de l’inconnu et lorsqu’on fait la lumière sur nos ombres, sur ce qu’on a enfouit dans l’inconscient, on accède à la connaissance, celle qui révèle à la fois l’humain authentique et la source qui l’anime.

Et au final ce qui compte le plus, c’est de comprendre qu’en changeant la relation à soi, en lâchant toute forme de croyance, on est ancré au centre de notre monde, aligné à la vérité de qui nous sommes. Cette vérité subjective et relative que la connaissance intime de soi révèle et qui permet de relativiser. En étant au plus proche de soi à chaque instant, dans la transparence, on incarne la paix, l’équilibre et l’harmonie. En lâchant les croyances, il reste : « j’espère tout mais je n’attends rien ».

Chaque croyance observée et lâchée nous allège et nous ramène au présent, au choix de ce qu’on veut vibrer. Cela crée un moment de doute, un sentiment de perte puis dans la confiance en notre âme peu après, on se sent beaucoup plus léger.

Plus léger et ouvert, prêt à vivre chaque instant en étant plus présent et plus confiant.

Je pense que tout ce que j’ai vécu ces derniers jours avait pour but justement de me ramener au présent et à ce que je veux vibrer sans nier tout ce que les questions existentielles font émerger. Revenir au présent et lâcher prise jusqu’à ressentir la gratitude.

C’est toujours dans le détachement qu’on retrouve la confiance et l’insouciance.

On passe en effet par ces étapes et quand on en est conscient, c’est déjà une forme de détachement si on ne se reproche pas de ne pas être à la hauteur.

Là encore on va sentir la force de l’acceptation du fait de ne pas lutter contre ce qui est.

Le déni est la protection inconsciente activée par l’instinct de survie et quand on voit cela, quand on admet qu’on fuit la réalité, c’est déjà une prise de conscience qui permet de faire face.

Et par-dessus tout, le recul permet le détachement.

La colère vient de la non acceptation mais là encore, elle est une réaction de survie et quand on le comprend, en l’acceptant comme une expression du désir de vivre, on lâche la résistance.

Reconnaitre en l’instinct de survie et en ses stratégies, l’expression du désir de vivre, c’est comprendre la force du désir.

On va alors cultiver la joie, se tourner vers ce qui la nourrit.

On aura compris que l’énergie du désir est l’énergie vitale et qu’en laissant les émotions s’exprimer sans s’y attacher, ce désir peut alors nourrir chacun des corps et ainsi se manifester de façon créative et harmonieuse.

Ce processus vécu dans l’acceptation nous montre aussi combien notre résistance crée à la fois des souffrances mais aussi qu’elle nous enseigne et nous permet d’intégrer plus d’amour, un amour plus authentique et sans conditions.

On a une nouvelle vision à la fois des émotions mais aussi de ce que sont l’amour vrai de soi et la force de l’acceptation.

La prochaine situation qui nous fera réagir sera vécue plus facilement et l’idée que c’est à chaque fois une occasion d’apprendre, de mieux comprendre et de mieux aimer, fera que la phase de résistance sera moins longue.

Puis dans ce processus on aura abandonné les croyances qui veulent qu’on souffre pour grandir, on apprend à maintenir la vibration désirée, à être plus conscient, responsable et créatif.

Cette ouverture nous permet de mieux comprendre et d’entendre les messages de l’âme, le langage du corps physique. On comprend qu’ils nous parlent tous deux, que chaque corps est conscient, intelligent, qu’on peut communiquer avec eux.

On comprend comment élever son taux vibratoire simplement en étant ouvert.

Toute expérience nouvelle qu’on qualifiait avant d’épreuve est alors considérée comme une initiation. Déjà l’approche est toute autre, on saura mieux se positionner, on aura confiance et dans l’abandon de toute forme de résistance on pourra observer à quel point nous sommes magnifiquement conçus et guidés. Combien tout en nous est amour et lumière, conscience et reliance, équilibre et harmonie.

Les 5 phases de la gestion du deuil

Un deuil est une perte jugée définitive. Il peut s’agir d’un décès d’un être cher, d’une rupture amoureuse, d’un licenciement,…

Faire le deuil signifie parvenir à accepter cette profonde tristesse, lui laisser suffisamment de place et ainsi se libérer progressivement pour se remettre en marche.

La psychiatre Elizabeth Kübler-Ross a distingué 5 phases de la gestion du deuil.

Elles ne sont pas vécues dans le même ordre pour chacun de nous.

1 – Le déni
Le déni de la perte est un mécanisme de défense du cerveau. Le choc émotionnel et physique est trop lourd pour être digéré. Le cerveau oriente donc vers la concentration dans des tâches, le dévouement excessif dans le travail, la consommation d’alcool… tout ce qui évite de trop penser.
2 – La colère
La colère est une émotion qui sert également à nous protéger intérieurement et à nous réparer. Face à une perte douloureuse, cette colère peut naitre avec une grande violence. Elle est dirigée vers les médecins, l’entourage et même soi.
3 – La résistance
Cette résistance est l’expression de la combativité « Je ne vais pas me laisser faire »
4 – La dépression
La prise de conscience de l’inéluctabilité de l’évènement peut mener à la dépression. C’est cependant une étape importante car elle précède l’acceptation.
5 – L’acception
Cette acceptation est le signe d’un nouveau départ. Le chagrin est traversé même si le souvenir reste vif. Il est maintenant possible d’avancer.

Dans ces moments de souffrance, certains gestes aident :

* se confier
* écrire et poser des mots sur nos émotions
* obtenir un accompagnement par un professionnel
* être entouré d’amour et de bienveillance

Petit-à-petit, on peut améliorer notre état mental après l’acceptation en regardant dans la direction de ce que nous aimons ( et ce que nous souhaiterions faire) dans la vie, en nourrissant ainsi un sentiment de gratitude.

Source : dossier « Sortir grandi d’une perte » dans Psychologie Positive Magazine Novembre/décembre 2017

Source : http://anti-deprime.com

Source : https://lydiouze.blogspot.ca

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