L’amour des êtres de l’au delà

L’amour des êtres de l’au delà

Me voici pour discuter si plaisamment avec vous. Il est heureux pour moi de songer à vous, au monde d’en bas, cela est une de ces joies un peu spéciales que j’éprouve longtemps à l’avance.

Je me sens sereine, accomplie intérieurement et extérieurement. Bien sûr, quand il en est ainsi, que cet amour se pose en moi, j’ai envie d’aider, d’étreindre tout l’univers.

De mon côté, le temps défile bien différemment, chaque jour est à la fois immense et minuscule. On a le temps, beaucoup de temps, nous ne sommes plus à courir, à errer d’un point A vers un point B.

Très souvent, dans ma vie terrestre, je devais me rendre à des dizaines de rendez-vous chaque semaine. Cela était éreintant, éprouvant, mais je ne m’en rendais pas compte. Et puis, cela meublait mon temps, car je m’ennuyais vite. Je peinais à me contraindre longtemps à la même activité. J’éprouvais une admiration secrète pour les personnes qui, contrairement à moi, terminaient ce qu’elles commençaient et en tiraient une joie immense. Les tâches de longue haleine requérant persévérance et patience ne faisaient pas partie de mon fort.

J’étais plutôt douée dans la conversation, parler, plutôt que faire. Et j’ai réalisé par la suite, combien mes proches ont pu souffrir de ce côté chicaneur et superficiel. Il est toujours très difficile d’admettre tous ses défauts, j’en avais plus ou moins conscience, de ce côté étriqué, sérieux et quelque peu médisant parfois. Parler derrière les autres cause bien plus de tort que l’on pourrait penser. Avant de juger, il est important de comprendre le vécu de chacun, ses motivations, ses idéaux. Nous n’avons bien évidemment pas les mêmes ambitions, les mêmes envies.

Sitôt acquise, cette vérité nous éclaire. Il est des personnes qui rêvent d’une grande fortune, d’une famille nombreuse, d’une demeure, d’une voiture impressionnante, alors que d’autres ne rêvent simplement que d’être aimées, ou se réfugient dans des réalités différentes. Beaucoup de jeunes fuient le réel, morne et ennuyeux, pour se complaire dans les jeux vidéos, où ils trouvent bien davantage d’exutoire.

Ceci ne devrait-il pas nous amener à songer, qu’il est urgent de réformer la société en totalité ? Un monde fondé sur la bureaucratie administrative et paperassière, ne donne rien de bon. Un monde où tout porte le masque de l’obligation, qui jaillit grâce à des élus corrompus, ne reflète pas la justice ni la liberté, mais la tyrannie sous le couvert de la démocratie.

Vous n’êtes pas d’accord avec cela, et nous ne le sommes pas non plus. Les êtres qui se permettent de faire souffrir sciemment leurs frères s’exposent aux pires tourments que l’on puisse imaginer dans le monde d’après. Car il faut avant toutes choses gagner leur pardon.

Les lois terrestres n’ont plus cours une fois que l’on passe dans le royaume de l’au delà. Celui-ci n’est plus gouverné par des lois terrestres, mais par des lois divines.

Nous sommes heureux, lorsque nous rendons notre entourage allègre, prospère et joyeux, et ces bienfaits nous reviennent.

De même reviennent aux êtres obscurs tous les crimes qu’ils ont perpétré, par voie directe ou indirecte, en demeurant dans l’ignorance volontaire de la divinité. Une fois que l’on passe dans l’autre monde, il n’est plus possible de se cacher ou de rejeter la faute sur autrui. Nous sommes seuls, absolument seuls, face à toutes nos exactions, nos petites hontes, aux peines et à la souffrance que nous avons infligée. Si cette peine a été infligée volontairement, il nous faut alors souffrir autant que l’on a fait souffrir. Si au contraire, nous avons causé de la peine à autrui par maladresse ou de manière involontaire, alors nous pouvons nous racheter. Nous pouvons recevoir et entendre le pardon de ceux que nous avons blessés. C’est pourquoi, il est très important que vous nous parliez, même si vous ne nous voyez pas.

S’il vous plaît, autant que faire se peut, essayez de pardonner aux disparus qui vous ont causé du chagrin, cela est très important pour eux, et pour vous aussi, bien plus que vous ne pourriez croire.

Je suis Catherine et je me tiens tout près d’un massif de roses qui embaument. Je vous adresse toutes mes plus belles pensées de joie et d’espoir pour le monde qui s’en vient.

Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes : 

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