L’Amour est ton ami le plus souriant
« L’amour est ton ami le plus souriant, le plus allègre, il surgit à ta porte incessamment ces jours-ci et te montre ta vie sous un autre visage.
Invites-le en ton cœur, cher habitant de ce monde vert !
C’est moi de nouveau, votre ami le professeur Zolmirel, je suis accompagné aujourd’hui d’un petit alien très jeune nommé Ylmyn, il vous salue aussi. »
Je vois un très jeune clone vêtu d’une chemise mauve, aux yeux noirs très brillants, qui est empli de joie. Sa tête est très grande pour son corps gracile. Il possède un visage très doux. Il doit avoir la taille d’un enfant de six ans, et ses membres sont bien plus fins que pour notre peuple. Son teint est couleur blanc crème, légèrement rosé et bleuté par endroits. Autrement, il manifeste l’expression d’un enfant, sereine et candide en même temps. Cela est visible, avec bien sûr, un degré de compréhension bien supérieur au nôtre, qui transparaît dans son regard. Le petit être possède, si j’ai bien compris, le degré de maturité intellectuelle d’un adulte d’une vingtaine d’années.
« Oui, confirme le professeur, les petits aliens sont très précoces, ils ont une capacité très élevée de mémoriser et d’analyser des informations, parallèlement, ils ont très bon cœur.
Les clones ont longtemps été élaborés pour être les plus serviables possible, au détriment de leur propre bien être.
Il nous faut donc réapprendre à ces petits, à vivre de manière plus insouciante et à penser un peu plus à eux-mêmes.
Mais les progrès sont encourageants.
La paix du cœur permet aussi cela. Et le contact avec la nature.
Il est, ô combien agréable, de parcourir vos forêts, vos talus et de s’y perdre un peu. On trouve sur votre monde une quantité infinie de plantes rares, qui n’ont pas encore été répertoriées dans toute la galaxie. Récolter de telles plantes et les cultiver, voilà qui constitue une activité très plaisante. Nous sommes bien sûr ravis de le faire, nous sommes très organisés. Pour l’installation de serres, nous sommes des spécialistes et bien sûr jardiner en groupe est une activité qui nous comble de bonheur.
Je suis sûr que pour vous aussi, cela stimule l’effort d’être plusieurs à pratiquer la même activité.
Nous voyons combien vous vous souciez de la Terre à présent, parfois plus que de vous mêmes, par de petits gestes au quotidien pour mieux la préserver.
C’est en gommant les mauvaises habitudes que l’on devient soi même meilleurs, c’est en acceptant de changer en son cœur.
C’est aussi de cette manière que nous obtenons l’or brun, l’humus, indispensable à la bonne croissance de chaque semis.
Nos préparateurs d’humus sont les aliens les plus dévoués, les plus soigneux qui soient.
Nous prenons tout ce qui est organique et le mêlons à de la paille, à des feuilles sèches. Il faut que la proportion de matériaux humides et secs soient bien équilibrée, pour que l’humus puisse maturer. Nous y plaçons ensuite du mycélium, dans nos cultures destinées à faire jaillir des champignons.
Nous parvenons à cultiver beaucoup de vos champignons, il leur faut un degré d’hygrométrie, une température et des éléments minéraux en quantité particulière. C’est un défi que nous adorons.
Il faut donc choisir un humus qui puisse leur convenir, avec bien sûr les arbres appropriés à chaque espèce.
Nous utilisons pour ce faire des bonsaïs, des buissons ou de petits arbustes, car certains arbres de grand vent ne tiendraient pas dans la serre. Nous utilisons des plantes issues de notre monde parfois, afin d’avoir les conditions idéales. Cette pénombre est indispensable à la bonne maturation des champignons.
C’est un travail qui n’en est pas un, c’est une activité passionnante. Quelle n’est pas notre joie lorsque nous constatons que de nouveaux sujets voient le jour !
Ces champignons nous servent à élaborer des plats délicieux, des remèdes, et aussi différents élixirs psychiques.
Nous aimons cette activité à un niveau très élevé, car nous sommes naturellement proches de tout ce qui pousse. Nous sentons une plante se développer, la caresse du vent sur ses feuilles, la rosée du matin qui vient la nourrir, nous sentons les pétales des fleurs s’ouvrir lorsque parait le soleil. Nous savons aussitôt lorsque l’une d’elles a besoin d’être arrosée. Nous savons tout cela instantanément.
Vous le pouvez aussi, naturellement, si vous prenez le temps d’écouter, d’observer, de ressentir ce qui vient à vous.
Nous sommes conscients que l’homme moderne, qui gravite sur cette terre, a un emploi du temps à respecter. Mais à nos yeux, cet accaparement ressemble bien plus, pardonnez-moi de le dire, à une prison, qui ne laisse aucun temps d’évasion.
Être naturellement proche de la nature, laisser son esprit vagabonder, prévoir une sortie imprévue, rêver. Voici des activités tout à fait plaisantes. L’imprévu, les surprises, voilà qui pimente le quotidien, n’est ce pas ?
Ouvrez-vous à l’imprévu !
Mettez de côté vos gadgets électroniques, qui accaparent votre attention et communiquez avec ce qui vit, ceux qui vous entourent ! Vous en serez plus heureux.
Le spectacle de la nature est un merveilleux spectacle, un enchantement, pour qui prend le temps de le contempler. Rien n’est prévisible, tout est subtil et pourtant divinement orchestré.
Le fait d’écouter le vent chanter dans les arbres, de parcourir les forêts, vous ouvre à cette communion avec le Grand Tout que vivent les plantes, les arbres, en permanence et qui vous plonge dans un état de félicité incomparable !
Oui, ouvrez-vous à ces échanges que le règne végétal tente d’instaurer avec vous, qui êtes l’espèce pensante la plus difficile à atteindre de la surface de ce monde ! Ne faites plus qu’un avec votre environnement, et alors, vous aurez trouvé votre vérité, vous vous sentirez aimés, soutenus, au-delà du possible.
Sur notre monde, nous communiquons instantanément avec notre planète. Elle me manque bien, mais je peux cependant l’appeler, toutes les planètes, toutes les étoiles, sont reliées entre elles. Je peux sentir sa présence à travers la vôtre. Ce ne sont pas des courants d’attraction et de répulsion qui relient les mondes habités à leur étoile, mais bien une conscience, divinement intelligente et aimante.
Cette conscience se déploie dans tout l’univers, c’est une puissance infinie, d’amour, de respect, pour la plus petite forme de vie. »
Le professeur s’assied sur un tronc d’arbre, le petit Ylmyn, qui gambade dans l’herbe, prend place à ses côtés, ils restent là, heureux à méditer. A écouter le chant de la nature.
Je suis très émue de les voir ainsi. La forêt dans laquelle ils se trouvent, ressemble à une vaste contrée peuplée de séquoias et de chênes immenses. C’est une féérie d’arbres en parfaite santé.
« Sur notre plan, sur nos navires, nous parvenons à faire croître des arbres en pleine santé. Cela nous est très aisé, et ces arbres, bien sûr sont très heureux de vivre ici. »
Je sens une forme subtile. Une silhouette barbue d’environ six mètres de haut vaporeuse, avec une longue robe, flotte entre les troncs.
« Ce sont les gardiens des arbres, reprend le professeur. Ceux de votre monde viennent parfois se ressourcer ici, ils sont ravis de communier avec nous. Ces endroits sont aussi faits pour guérir un grand nombre d’êtres du monde des élémentaux. Les arbres ont cette faculté de guérir, et il leur est bien sûr très plaisant de dispenser des vibrations harmonieuses sur les vôtres.
Je vais me retirer maintenant. Ce message était très agréable à délivrer. »
La scène s’éloigne, le petit alien fait des signes joyeux de la main.
« Je vous embrasse tous, chers amis de la Terre,
Le professeur Zolmirel et Ylmyn »
Message du Professeur Zolmirel transmis par Aurélia Ledoux
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