Le ciel nous envoie ce que l’on est capable de gérer
La vie n’épargnant personne, je dois avouer que j’ai eu ma part.
Cela dit, je n’ai jamais oublié,
Je cite : « le ciel nous envoie ce que l’on est capable de gérer »
J’ai 56 ans et J’ai eu très tôt à me questionner sur le sens de ce que l’on a à vivre mais aussi à supporter, à digérer et à intégrer ici-bas, dans le seul et unique but d’être au plus près de ce que l’on nomme si mystérieusement, ce singulier et à la fois si familier « Moi » .
Il y a donc eu beaucoup de tentatives en forme de livres, de soins du corps ou de l’esprit, de recherches diverses et variées, d’expériences parfois heureuses mais aussi des rencontres époustouflantes, régénératives ou décevantes et douloureuses dans ce labyrinthe de recherche d’identité propre.
L’aspect intellectuel et linéaire d’une prise en charge purement psychiatrique, psychologique ou psychanalytique a toujours été pour moi (surement à tort !) une limitation voire un frein à la conquête de cette entité qui prend un malin plaisir ou une fâcheuse habitude de louvoyer et de se frayer un chemin sinueux, bien caché ou protégé derrière un ego qui lui fait tant d’ombre.
J’ai donc consulté quand même mais je me heurtais chaque fois aux mêmes portes qui décidément ne s’ouvraient pas. Ceux que j’ai rencontrés ont eu des résultats certainement remarquables mais il me manquait toujours quelque chose. J’étais à la recherche d’une personne dans ce domaine mais qui serait à même de donner un sens plus haut aux vicissitudes d’une vie. Ils sont rares, les « psys » qui englobent et intègrent à la psyché une dimension spirituelle, de celle qui nous relie à soi, et donc aux autres mais aussi au ciel et à la terre. Cette vision d’un humain qui ne serait pas qu’un tas de viande, j’y tenais très fort !! A mon sens, les « raisons » d’une humanité ne se limitent pas, à la compréhension de schémas, de principes ou de données de telle ou telle école. Une même problématique peut être traitée de manières différentes selon les courants mais aussi en fonction des attentes et des questions de celui qui cherche une « voix », et en l’occurrence, la sienne.
Les blessures, les tracas, les histoires que je me racontais aussi, sont devenus inconsciemment une ligne de vie constamment réactivés, par des situations, affectives la plupart du temps et inconsciemment ce « connu » me permettait d’exister seulement. Mais, je cite « tout est en ordre » …
J’avais envie d’une « permission » de vivre, à travers un partage et une écoute dénués de jugement, ou de recettes miracles, et personne d’autre que moi n’avait la clé pour ça.
Sortir de ces routes pavées de bonnes intentions, accueillir le nouveau, garder cette capacité à s’émerveiller, admettre son refus de mettre un genou à terre, que le travail est rarement là où l’on croit, n’est certainement pas chose aisée. Il m’a fallu du courage, de la curiosité et une vigilance quotidiennement renouvelée pour tendre vers la réalité de qui je suis. Alors, ma vie est devenue passionnante, je suis devenue actrice et non plus spectatrice, chaque expérience devient un challenge, un défi et non plus une fatalité.
Entre temps, Il y a eu donc eu des rencontres qui ont égrène ce chemin avec certains ou certaines qui sont en contact avec ce foutu double langage, ce discours qui permet de créer du ou des liens avec le vécu de maintenant ou d’avant en le plaçant en perspective. Qui n’oublient pas la grande part de votre investissement personnel mais qui vous rappelle à votre vigilance quotidienne pour que les prises de conscience se fassent sans trop de larmes. Juste avec une présence à l’autre et suffisamment de hauteur voire d’humour, beaucoup de travail personnel et d’implication pour vous signifier que la vie est un parcours semé d’embûches bien sûr, avec des creux et des bosses qu’il nous faut affronter avec le plus de légèreté possible pour élaborez votre propre quête de sens dans l’autonomie et la maturité. Nous sommes tous des enfants à qui il faut tenir la main, un temps jusqu’à ce qu’on la lâche et que l’on développe une foi en soi et la vie.
Je terminerais par une de mes citations favorites :
« N’oublions pas que nous sommes des êtres spirituels qui vivent une expérience terrestre et non pas l’inverse »
Merci d être vous, de loin en loin et de rester si proche ….
Reçu par courriel: Marie BALDOVINI
© 2017, Recherche et transmission par Michel / Arcturius.
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