Le corps est l’interface de notre infinité

Le corps est l’interface de notre infinité

Tout est là, en soi, sans cesse accessible, mais comme personne ne nous a appris à accueillir tout ce que l’on ressent, nous ne savons plus utiliser cette ouverture qui est pourtant la clé du chemin de notre être infini. Tout a été fait en notre réalité collective pour inhiber toutes ces sensations en nous afin de nous débrancher de la possibilité de pouvoir nous ouvrir à notre réelle source d’existence.

Ainsi, cette source intérieure en chacun fut déplacée illusoirement en ce monde extérieur. Donnant, par défaut, tout pouvoir sur nos personnages dans le but de pouvoir les asservir à travers la dépendance de cette source éphémère extérieure.

Sans la conscience de toutes nos sensations, nous sommes coupés de l’essence même de notre être et de tout son pouvoir infini de compréhension et de création.

Dans cette absence, dans cette ignorance, nous pouvions alors faire l’expérience opposée et donc illusoire de tout ce que nous sommes réellement. À travers cette coupure incessante, nous sommes comme déphasés, désynchronisés de notre centre et donc de notre vie, engendrant en nous le chaos et le désordre.

Dans cet état discordant, nous partons alors en quête du retour à notre propre intégrité, mais nous ne savons pas comment nous réharmoniser. Comme nous avons oublié, tout de nous, nous ne savons plus comment faire, comment chercher ou même quoi chercher.

Nous ne savons plus rien de ce qui nous inhibe comme de tout ce qui nous désynchronise, puisque tout ce que nous croyons est cela même qui nous déstabilise. Dans cet état de siège, car ignorant tout de ce qui nous arrive vraiment, nous n’avons plus les moyens concrets pour nous protéger de l’assaut incessant de tout ce qui nous envahit. Ainsi, il nous est plus possible de retrouver la voie et donc l’accès à notre être réel. Nous devenons alors inexorablement le jouet de force dont nous ignorons tout.

Ces forces utilisent ce que nous prenons pour vrai et donc c’est à travers la validation de nos propres croyances qui forme notre base de réalité, qu’il arrive à nous contraindre à suivre leur mouvement sans fin. Comme tout est truqué et voué à nous déstabiliser dans ce monde illusoire, et sans que l’on puisse comprendre d’où cela vient, nous sommes alors totalement aveuglés par tout ce dynamisme apparent.

Nous sommes aveuglés par tout ce qui se donne et donc tout ce qui se montre ! Si nous continuons de prendre tout cela à la lettre, alors la programmation incessante continuera de nous leurrer en nous-même. Tout ce qui se donne est tout ce qui nous prend et donc tout ce qui nous perd sans cesse.

Ne plus prendre tout ce qui se donne afin de plus être pris par tous ces stratagèmes incessants qui nous perdent toujours plus, reste l’idée ultime à intégrer. Une fois assimilé, la sensation devient alors l’ultime porte à savoir ouvrir pour nous aider à nous rebrancher sur nos différents plans vibratoires et ainsi nous redonner la possibilité de réentendre le chant de notre être infini.

Ici, il n’y a plus rien à prendre et donc plus rien à vendre ou acheter puisque tout est à être. Être est l’expérience ultime de ce que nous sommes. Être soi-même se réapprend doucement à travers l’accueil incessant de tout ce qui se passe en soi, car tout se passe réellement dans son propre corps qui est l’interface d’avec toute notre infinité. Il faut juste réapprendre à écouter les signes qu’utilisent nos sensations pour réaccueillir l’expérience de notre être réel.

C’est cette expérience vitale qui permettra de faire éclore en ce monde toute notre infinité. Il n’y a donc rien à faire, mais seulement réapprendre à accueillir ce qui se passe en soi pour nous acheminer vers les sens réels de tout ce que nous sommes déjà.

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