Le deuil
Dans nos anciens schémas psychologiques, on disait “On a à faire le deuil de ci, de ça.”
On a fait beaucoup de deuils, on a fait du cheminement dans les deuils, on peut parler d’étapes de deuil, quel que soit le deuil.
Tout ça, c’est vrai aussi.
Mais la seule chose, encore et encore à faire, c’est de revenir Ici-Maintenant… et voir que, lorsque je suis Ici-Maintenant, quelque chose lâche.
Là, je peux VOIR la croyance, le concept, l’idée qui arrive, la pensée “ça devrait être autrement, ça n’aurait pas dû arriver”.
Tous ces concepts…
Est-ce qu’il y a tant que ça un deuil à faire ?
Quand on y pense, on fait le deuil d’une idée, on fait le deuil d’une émotion, d’un idéal, d’un concept qu’on a aimé, d’une personne qu’on a aimée…
C’est vraiment important que je puisse dire Oui à cette émotion là, que je puisse dire Oui à ma tristesse… mais VOIR que ce que je ressens par rapport à ça, quel que soit le deuil extérieur – parce que le deuil est là, à l’extérieur – ce que j’ai à voir, c’est ce que je sens Ici (en Soi) et faire la paix Ici (en Soi) avec ce que je sens.
C’est là que ça se passe.
C’est super important que je puisse m’occuper de ça (ce qui se vit en Soi), m’occuper de faire cette traversée, cette traversée ici, en moi, ne pas vouloir mettre ça de côté ni le nier, mais bien traverser ça Ici, au cœur du cœur de moi. Voir toute la peine, la tristesse, la colère, la frustration, la déception… Dire un grand Oui à ça.
C’est beaucoup d’Amour, de bienveillance…
S’occuper de ça (ce qui se vit en Soi), c’est la clé du cœur du cœur de ÇA !
Le retournement, c’est de voir comment ça se passe ici (en Soi) – comment ça se passe ici (en Soi), on le précise, ce n’est pas faire une analyse approfondie et longue – c’est regarder ici (en Soi), dans l’Instant, comment ça se passe… et dire Oui à ça.
Un Oui plein d’Amour, sans jugement, sans culpabilité, venir voir ici (en Soi) et dire “J’ai mal !”
Je dis oui à “J’ai mal !”
Ce Oui là, il est dans l’Instant !
On peut aussi voir que le deuil, ce n’est pas nécessairement celui auquel on pense.
Le deuil, il est davantage avec l’histoire que j’ai mise après ça que dans la circonstance dans laquelle il se passe.
Tout ce qu’il y a toujours eu, c’est l’Amour.
Un amour qui s’est exprimé, manifesté de différentes façons. Et ça, ça ne part pas.
L’histoire va passer, mais l’Amour reste parce que l’Amour, c’est la seule réalité qui soit. L’Amour, ça n’a pas un visage, un nom, une expérience…
Quand ce deuil finit par passer, tout ce qui va rester, c’est l’Amour.
Le plus grand deuil qu’on ait à faire, c’est l’idée qu’on s’est faite des choses, des personnes, des situations.