Le pardon

Le pardon

Bonjour mes très chers lecteurs,

Aujourd’hui, j’aborde avec vous un sujet très sensible pour beaucoup : le pardon. Je dis que c’est un sujet sensible car qui dit pardonner dit aussi blessures. En effet, si vous devez pardonner quelqu’un c’est que vous avez été blessé par ce quelqu’un.

Alors allons-y! Attaquons le sujet sans plus tarder. Je vais essayer de répondre à toutes les questions que me sont posées concernant le pardon.

Sachez que pardonner n’est pas une obligation, vous ne devez pas vous sentir obligés de pardonner. Cela doit être quelque chose de naturel pour vous. Aussi, cela nécessite certaines prises de conscience de votre part avant de pouvoir passer au pardon.

Certaines personnes ne veulent pas pardonner de peur de devoir rouvrir de vieilles blessures. Or sachez que si c’est votre cas, la blessure n’est pas du tout fermée. Au contraire, elle est même saignante puisque vous en souffrez en y repensant.

Cependant, si vous n’êtes pas prêts à pardonner c’est que vous n’êtes pas encore rendus à ce stade. Ne vous sentez donc pas brusqués ou coupables de ne pas pouvoir pardonner au moment où vous lisez ces lignes car se forcer à faire quelque chose parce que « il le faut » n’est pas une bonne idée.

Pourquoi pardonner ?

Vous devez le faire pour vous, parce que vous méritez la paix et non pour votre offenseur. Qu’il mérite votre pardon ou pas, là n’est pas la question. Peu importe ce que vous avez vécu comme blessures, VOUS, vous avez le droit à la paix en votre cœur. Et toute la question se repose sur votre paix intérieure, sur votre guérison de cette ou ces blessures causées dans vos profondeurs. Laissez votre offenseur vivre avec sa conscience.

Le pardon amène la paix intérieure car supprime toute émotion négative telle que la colère, la rancœur, le sentiment d’injustice, le désir de voir l’autre puni (vengeance). Ces sentiments créent en vous des blocages et des nœuds énergétiques. Ce qui empêche l’énergie de circuler librement dans votre système énergétique. Ce qui, à son tour, peut créer en vous une maladie. Pardonner c’est donc libérer tous ces blocages qui empêchent votre épanouissement.

Le pardon vous permet aussi de sortir de cette roue qui tourne dans laquelle vous êtes constamment la victime et vous permet de prendre votre plein pouvoir créateur conscient.

Qui dois-je pardonner ?

La plupart de nos blessures commencent dès l’enfance. Nos parents, nos frères et nos sœurs, nos oncles, nos tantes, nos professeurs, nos amis, nos ennemis… bref… les gens qui nous entourent, la société au complet. Si vous aviez eu une enfance dite « normale », vous avez de la chance : vous n’avez pas des blessures profondes. Mais si vous étiez un enfant abandonné, violenté, abusé, balloté d’une famille d’accueil à l’autre, etc. vos blessures sont certainement très profondes. Et il vous sera plus difficile à pardonner. Ce qui est normal.

Cependant même pour ceux qui ont vécu une enfance heureuse et normale, il y a certainement blessures gravées quelque part dans votre inconscient. Que ce soit une punition injustement donnée, une fessée, une trahison, une moquerie de la part d’un adulte. Par exemple, une dame n’acceptait pas le fait que sa mère monoparentale devait la laisser avec ses grands-parents durant des mois, car elle devait travailler. Pourtant elle dit avoir eu une enfance heureuse avec ses grands-parents. Mais une sorte de ressentiment envers sa mère monte en elle lorsqu’elle parle d’elle car elle le prenait pour un abandon.

Comment pardonner ?

Il est évidant que le pardon ne se fait pas en une minute. Pour beaucoup c’est un long processus puisqu’en même temps, un travail de libération de l’enfant intérieur s’impose. Je vous conseille de lire l’article Comment savoir si j’ai libéré mon enfant intérieur afin de voir où vous en êtes rendus.

Comme je l’ai déjà dit, il faut être prêt pour pardonner. Il faut être prêt à accepter les autres tels qu’ils sont, ne pas essayer de les changer. La question « pourquoi m’a-t-on fait cela? » ne doit plus être présente dans votre esprit.

Ensuite, il faut accepter vos blessures. Les voir comme une expérience pour votre âme. Cette expérience fait deux choses pour vous : soit elle vous permet de grandir et de vous élever vers votre âme, soit elle vous rend aigri, rancunier. Le premier cas fait de vous donc un maitre, celui qui a appris le pardon et l’amour inconditionnel, celui qui a décidé de ne plus « mijoter » dans ces pensées et d’avancer tout en créant sa vie. Cela vous permet de sortir de l’état de la victime dans lequel votre égo se complait. Je dis bien que votre égo se complait car pendant que vous vous sentez telle une victime, vous ne pouvez évoluer et cela le réjouit. En acceptant vos blessures et ce qui s’est passé, vous commencez à maitriser votre égo. En maitrisant votre égo, vous devenez le maitre et créateur conscient de votre vie.

Parallèlement à l’acceptation, il faut reconnaitre et nommer toutes les émotions négatives ressenties face à votre offenseur et/ou la blessure causée par lui.

Puis, il faut libérer ces émotions qui ne vous appartiennent pas, mais appartiennent à votre égo. Vous pouvez donc prononcer la petite prière suivante à chacune de ces émotions :

Je reconnais et libère (vous nommez l’émotion) qui appartient à mon égo et non à moi qui suis une âme pure, divine et lumineuse. Je remplace cette émotion par la lumière et je l’amplifie. Amen.

Est-ce qu’on peut tout pardonner ?

Si on part de l’idée que Dieu est Amour et que vous êtes une parcelle de lui, on peut donc tout pardonner. Si vous avez lu Conversations avec Dieu vous avez compris que Dieu en fait, n’a rien à pardonner à personne et que même Hitler est allé au Paradis. Mais… il est certain que nous sommes des êtres humains ayant une conception de ce qui est bien et ce qui est mal. Ce qui est, encore une fois, relatif et discutable. Et je comprends que certaines atrocités sont difficilement pardonnables. Sauf que vivre dans le non pardon c’est vivre dans une certaine dualité. Dans ce cas, afin de ne plus vivre dans la dualité, vous pouvez accepter le fait que vous ne pouvez pardonner. Si le pardon total permet de fermer complétement le livre, d’en ouvrir un vierge et de commencer à y écrire une nouvelle histoire, l’acceptation du fait que vous ne pouvez pas pardonner vous permet au moins de tourner la page.

Comment savoir si j’ai pardonné ?

Vous avez réellement pardonné et guéri votre blessure quand vous en parlez sans aucune douleur dans votre cœur, sans aucune émotion négative telle que la colère, la rancœur et la rancune. Si vous en parlez avec une paix totale alors vous avez pardonné.

En conclusion je voudrai vous souhaiter à tous la paix totale en vos cœurs ainsi que le bonheur ultime.

De tout mon cœur

Olésia
https://olesiamedium.wordpress.com/2015/05/08/le-pardon/#comments

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