Le quotient émotionnel (Q.E.)
Le quotient émotionnel (Q.E.) est une évolution du calcul du Q.I. (quotient intellectuel). En effet, ce dernier ne répondait que partiellement à l’évaluation des facultés d’un individu. La création du Q.E. date des années 1990 et provient du travail de 2 chercheurs, Salovey et Mayer…
Emotions et intelligence
Le quotient émotionnel s’attache à mesurer la capacité d’une personne à gérer ses différentes émotions et à utiliser ses capacités intellectuelles dans ce sens. L’idée est d’évaluer la façon de « faire avec » ses propres émotions tout en prenant en considération celles de l’entourage. L’intelligence est donc là mesurée dans son lien aux émotions et non plus uniquement sur des critères intrinsèques (comme dans le Q.I.). Le Q.E. part de cette première équation pour établir ses résultats mais il existe différentes méthodes qui élargissent les critères pris en compte ; on y trouve, entre autre, la notion de mesure de la « motivation ».
Emotions et cognitions
Les émotions représentent l’ensemble des perceptions et ressentis qui caractérisent l’être humain. On y trouve aussi bien les réactions de protection et de défenses (peurs, angoisses…) que les rapports à soi et aux autres (désirs, honte…). Les « cognitions », quant à elles, regroupent 3 dispositions complémentaires : l’apprentissage, la mémoire et la résolution de problèmes. Chacune d’entre elle participe au développement plus ou moins avancé des individus. L’intelligence émotionnelle se trouve, selon ses initiateurs, à l’intersection entre émotions et cognitions.
Limites du Q.E.
En résumé, le quotient émotionnel est le lien entre l’intelligence d’un individu et la gestion de ses émotions. Notons que ce test fait partie intégrante des outils (Anglo saxons) dits « comportementaux ». Ils ne prennent peu ou pas en considération les dimensions inconscientes des individus et « standardisent » les profils psychologiques. Ses détracteurs y voient également une approche trop systémique ne tenant pas compte de l’histoire de l’individu, de sa problématique familial ou encore de sa construction identitaire.