Les blessures invisibles

Les blessures invisibles

Nous plaignons tous, à juste titre, les hommes, les femmes et encore plus les enfants victimes de cancer et d’autres maladies souvent fatales. Mais que pense-t-on, que sait-on de ces blessures qui souvent n’atteignent pas le corps, qui vous maintiennent plus ou moins ‘présentable’ pendant qu’elles vous rongent l’âme et créent une souffrance de tous les instants que personne ne soupçonne?

Nous inculquons à nos enfants le respect des aînés et aussi, je l’espère, le respect des autres, quel que soit leur âge ou statut.

Mais combien de parents et d’éducateurs apprennent les jeunes, depuis leur plus tendre enfance, à se respecter eux-mêmes? Ceci n’est pas une critique mais un appel pour le bien de tous.

Combien d’écoliers, de lycéens, d’étudiants en faculté sont conscients que manquer d’égards envers eux-mêmes, envers leur corps et leur âme, est aussi un crime et sans doute un des plus terribles et plus funestes ?

Celui qui se drogue, qui abuse de l’alcool ou du tabac et d’autres poisons garde la conscience tranquille ou presque. Il se dit qu’il n’a tué personne, qu’il n’a pas agressé son prochain, qu’il n’a jamais été en prison, sauf naturellement s’il a perdu tout contrôle de ses actes et est devenu agressif et dangereux. Ceci n’est pas si rare, à notre grande consternation.

Entre-temps il ne se rendait pas compte du mal qu’il faisait à son corps et à son âme. Quand sa vie commence à être difficile, il éprouve souvent un sentiment d’injustice comme si le monde entier le persécutait, lui qui ne fait de mal à une mouche. D’autres s’enfoncent dans un complexe de culpabilité, se croient indignes d’amour ou d’amitié, de faire une vie normale, ce qui les rend encore plus prisonniers de leurs vices. C’est un cercle infernal.

Ils semblent ignorer, lorsqu’ils s’adonnent à leur vice favori, que leur corps, cette merveille de la mécanique céleste, leur cerveau qui est toujours supérieur aux ordinateurs les plus performants, sont les instruments qui leur ont été donnés pour évoluer, pour apprendre le temps d’une vie et grandir en sagesse, et que les endommager est non seulement une faute grave mais un énorme gaspillage.

Faisons une comparaison :

Si un contremaître responsable met entre les mains d’un jeune apprenti un outil de grande valeur, il lui insufflera le respect de cet outil et la responsabilité d’en prendre soin. Or notre outil le plus précieux est justement notre corps et en prendre soin est un de nos premiers devoirs, faute de quoi toute notre vie sera affectée et souvent anéantie.

Le manque d’un corps en bon état est un drame pour celui qui n’a pas su le respecter. Son âme, privée de cet outil irremplaçable, ne pourra plus s’exprimer et s’étiolera au cours d’une vie que, plus elle sera longue, plus de souffrance elle lui apportera, surtout s’il lui reste quelques lueurs de conscience qui lui font voir toute l’extension de sa misère.

Je n’exagère pas. Mieux vaudrait que ce fut le cas.

C’est terrible d’entendre une personne dans la force de l’âge, impeccablement habillée et soignée et de bonne apparence te dire dans un moment de lucidité :

« Répète ce que tu as dit. Tu sais, il n’y a que la moitié de mon cerveau qui fonctionne. »

Enfermée en asile psychiatrique ou en liberté, elle a honte de ne pas travailler, de se sentir inutile, mais n’ose pas postuler pour un poste, même modeste, de peur d’être rejetée.

Parfois, une telle personne est capable de soutenir une conversation cohérente pendant une demi-heure sans que ses « démons » viennent la déstabiliser, des démons qui ne sont pas visibles mais bien réels, conséquence de certaines drogues qui permettent à des entités de l’ombre de s’approprier l’être et de le torturer, comme des enfants turbulents torturent un jouet ou un insecte, juste parce que cela les amuse.

Ce n’est pas un cas isolé ce que je vous décris là, mais le résultat de plusieurs contacts et observations dont je viens de vous présenter un exemple-type. Demandez aux professionnels de psychiatrie combien de cas similaires ils rencontrent au jour le jour. Cependant peu d’entre eux admettent que les fameuses « hallucinations » ne sont pas simplement le produit d’un cerveau malade mais que la possession décrite par les religions est souvent une triste vérité.

Les calmants, les anxiolytiques peuvent assommer la victime assez pour qu’elle ne se rende plus compte de ces agressions, mais il est peu probable qu’ils les guérissent, à moins d’une intervention Supérieure, de type spirituel. Je doute que l’exorcisme comme il est (ou était il y a seulement quelques années) prôné par l’Église Catholique soit vraiment plus efficace.

Que peut-on faire pour nos proches, pour nos frères et sœurs dont la vie est ainsi transformée en enfer, le seul enfer qui existe et qui se situe ici ?

Leur offrir amour, compassion, lumière n’est pas inutile et sans doute un peu plus doux comme remède que les comprimés. Quant à la guérison totale, elle est toujours possible car les miracles existent. J’ose prévoir que, dans un avenir proche, de l’ordre de quelques années, il y aura des techniques mieux ciblées et plus adaptées à ces phénomènes que celles d’aujourd’hui.

Entre-temps le maximum, l’aide la plus efficace et la plus valable contre de tels fléaux consiste dans l’apprentissage aux jeunes, dès le berceau, de la valeur de leur corps et du respect qu’ils lui doivent.

J’aimerais que ceci soit compris par tous les parents et par ceux qui sont en contact avec les jeunes. Je crois que cela pourrait éviter bien des tragédies. De plus, il me semble que celui qui dès le berceau a appris à se respecter posera aussi un autre regard sur ceux qui l’entourent.

Je comprends que les professionnels, ceux qui ont fait de longues études pour se spécialiser dans la psyché humaine, n’apprécient pas ce discours. Je me mets à leur place et je trouve que mon BAC Lettres ne m’accorde pas le droit de donner des leçons. Mais vous avez tous compris que ces paroles ne sont pas de moi mais inspirées par des Êtres qui connaissent chacun de nous mieux que nous-mêmes.

Voilà! Ceci est la leçon du jour, telle qu’elle m’a été transmise par ces Grands Êtres et que je rédige en toute humilité de simple canal. Puisse-t-elle vous aider à mieux traiter ces problèmes et surtout à les prévenir, sans toutefois oublier que le jeune qui vous est confié est une âme à part entière, avec son propre passé et un programme de vie que vous pouvez alléger mais pas changer complètement.

En attendant le temps des miracles, soyons courageux, sereins et conscients de ce que nous pouvons faire pour les autres mais surtout de ce que nous pouvons et devons faire pour nous-mêmes. Un bon exemple est cent fois plus efficace que tous les discours.

Restez dans l’Amour Universel et Inconditionnel.

http://marlice.viabloga.com

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