Les dimensions de l’Être
La Conscience activée depuis l’Intérieur de notre Être est une porte qui permet d’accéder à toutes les vérités universelles, de s’y fondre ou simplement de s’y promener. La conscience corporelle est dotée d’un grand nombre de capteurs sensoriels sensuels et subtils, qu’il lui revient de réveiller ou d’oublier, d’endormir.
La plus grande partie de l’énergie que nous ingérons alimente le chakra de l’estomac ou se situe le moi, la conscience individuelle sociale, expression de notre individualisme. Pourtant cette conscience individuelle n’est pas vraiment libérée, ses prétentions sont réduites aux possibilités corporelles et intellectuelles rigidifiées par ce que l’on appelle la « force de la pensée collective » : les formes-pensées. Ces formes-pensée prennent racines il y a 6000 ans environs, mais régulièrement nous nous créons de nouvelles attaches énergétiques, de nouveaux liens personnels, ce qui construit un carcan « karmique », un « cadre des possibles » plus ou moins limité selon qu’il prend racine à une époque libre de préjugés ou très strict. Plus une époque est stricte sur les possibilités offertes aux individus : avec des tabous forts selon que l’on est pauvre, de couleur différente ou bien de sexe féminin, ces « marquages psycho-énergétiques » restent inscrits dans l’histoire de l’âme qui doit cycliquement se confronter à ces limites imposées pour les dépasser, les transformer et se réapproprier l’énergie pour en faire une clé libératrice. Cette libération est plus facile lorsque l’on comprend son origine et que l’on peut offrir une autre solution que la répétition par lassitude ou par peur du changement, de l’inconnu.
A chaque fois que l’on découvre l’origine d’une limite, on se confronte à une vérité ancienne que notre âme a accepté de vivre durant l’une de ses vies et qui vient se réinscrire dans la vie lorsque les conditions psychologiques et le courant collectif s’y prêtent.
Actuellement les vieilles histoires sur la place des femmes, sur leur droit à disposer de leur corps, sur leur droit à exercer un pouvoir est remis en cause d’une manière subconsciente car la récession économique crée une vague de peur, concentrant l’énergie sur le ventre, et un repli vers les valeurs traditionnelles, faisant ressurgir des comportements patriarcaux chez les peuples les plus libérés et également les plus touchés par la crise. Lorsque les peuples ont peur, ils se referment et reprennent des habitudes animales de domination par le plus fort sur ce qui semble le sexe faible ou les individus affaiblis socialement et énergétiquement.
La pleine conscience est un exercice qui permet de dépasser les conditionnements de notre âme, lui rendant ses capacités d’exercer de nouveau son libre-arbitre et lui rendant son énergie afin qu’elle se construise des projets répondants à ses désirs actuels.
L’exercice n’est pas difficile, il est parfois douloureux car nous prenons conscience du nombre de poids – volontaires ou involontaires- que nous avons transportés et qui ont finalement obstrués l’horizon personnel et l’horizon collectif. Il est triste, après tout, de se rendre compte du temps perdu ou des opportunités manquées à cause de conditionnements vieillots et inutiles. L’énergie ancienne est comme une mâchoire entre laquelle il faut exister, avec la contrainte permanente de la peur. Or, Dieu ne juge pas, il offre constamment les possibilités d’ouvrir nos vies à l’Impossible, pour peu que nous- mêmes y soyons réceptifs mentalement et vibratoirement.
Parfois notre âme ne s’est pas chargée de ses propres poids, de ses propres choix mais elle est l’expression d’un archétype, d’une « forme-pensée collective ». Ainsi, ses limites n’appartiennent pas à la personne, à sa conscience personnelle mais à l’Histoire de l’humanité. Les grandes âmes sont généralement celles qui ont ce type de fonction collective, elles illustrent par leur vie des séries d’évènements auxquels il faut offrir non leur choix individuel mais un comportement nécessaire pour écrire l’Histoire comme Martin Luther King ou Mandela, pour ne citer qu’eux.
Notre conscience lorsqu’elle s’ouvre à l’Amour, regarde le monde avec des lunettes roses.
Lorsqu’elle se concentre sur ses frustrations, elle porte des lunettes noires ou grises.
Le choix d’utiliser la conscience vers le « haut » ou vers « le bas » est personnel, et n’est pas jugé. Les chakras sont ces « lunettes énergétiques », et le niveau vibratoire atteint par le rayonnement global des chakras permet la clarté de perception.
Pour échapper aux cycles de répétition on doit utiliser son corps et lui faire faire des exercices qui l’aide à se renouveler. On peut également le transformer physiquement pour que l’âme puisse s’exprimer d’une nouvelle façon, plus en harmonie avec ce qu’elle ressent.
L’acceptation du Soi, est le fait de donner le droit à son âme d’exister et se réaliser au plus prêt de ce qu’elle peut prétendre à travers un corps humain. Lorsque le corps, l’âme et l’énergie spirituelle s’harmonisent, la conscience se fixe des objectifs plus ambitieux, ou plus simples, selon la Vertu principale qui vibre au plus profond de l’Être. L’essence de l’Être est toujours de nature spirituelle, de nature quantique, multidimensionnelle et atomique. Et notre corps n’est qu’une des dimensions d’expression possible.
Ascensionner consiste donc à se dévêtir des limitations, tout en s’approchant de l’Essentiel, de la Vertu Principale qui nous rend à la Joie de l’Esprit afin d’en devenir l’expression vivante dans tous les aspects de notre vie. Ascensionner est une action du corps, de l’âme et de l’énergie, un travail permanent d’évidement de l’avidité afin de s’emplir de tranquillité.
La tranquillité en Esprit n’est pas passive, elle est une zone de création, une zone où l’Être peut recommencé à se projeter vers de nouveaux objectifs et approfondir sa Connexion au Tout Vivant. Vous n’êtes pas seulement votre apparence. Lila
http://www.lilaluz.net/2014/08/les-dimensions-de-l-etre.html