Les peurs et la partie de cartes
Bonjour à vous tous,
Il me fait très plaisir de revenir vers vous aujourd’hui avec un tout nouveau texte inspiré de mon approche d’accompagnement individuel. En fait, j’aimerais parler d’un aspect plus spécifique relié à certaines peurs et à leurs sources profondes.
Un des thèmes qui revient régulièrement dans ma pratique est lié aux frayeurs de source inconnue. Des gens viennent parfois me consulter pour que je les aide à comprendre d’où elles proviennent, car parfois, leur origine est difficile à identifier. Dans un processus de guérison / libération, comprendre la source d’une problématique est une étape importante qui aide à éclairer la voie, mais dans certains cas, c’est plus compliqué. Parfois, aucun événement précis ne peut justifier la présence d’une peur, et pourtant, elle est bien réelle et se fait clairement ressentir.
Quand l’origine est inconnue, certaines personnes iront rechercher la source de leur peur chez leurs ancêtres, la liant ainsi à un «héritage familial». Cela pourrait effectivement être le cas, mais tous les humains d’une même famille ne développeront pas la même peur partagée par l’un ou l’autre des parents. Donc dans la réalité, il doit y avoir un certain écho à l’intérieur d’un être pour qu’il s’approprie une peur familiale, car autrement, elle ne fera pas partie de sa réalité.
Les mémoires cellulaires
De mon côté, quand j’interroge les mémoires cellulaires des gens qui me consultent, je suis très régulièrement guidé vers des vies passées où souvent, les plus grandes peurs prennent leurs sources. Nous pourrons parfois remonter à ce que j’appelle un «point d’ancrage» dans la vie actuelle, c’est-à-dire à un moment spécifique où la mémoire a été activée (ex: avoir été mordu par un chien et développer la peur d’eux par la suite), mais souvent, il s’agit d’un événement banal qui ne justifie pas à lui seul l’intensité de la peur. C’est pourquoi nous pouvons observer que souvent, elle puise sa source dans une vie passée.
Un jour, une dame est venue me consulter pour tenter de comprendre pourquoi elle avait tant peur des lieux clos. Pendant la rencontre, nous avons pu remonter à un événement très spécifique qui lui était arrivé alors qu’elle avait environ 10 ans. Lors d’une grande fête familiale dans une salle de réception, elle était restée coincée dans la salle de bain avec la poignée de porte dans les mains. Elle n’arrivait plus à sortir de là et malgré ses cris, personne ne l’entendait. Elle s’était alors mise à avoir très peur, craignant de devoir y passer la nuit. Environ 10 minutes plus tard, une femme est venue la «secourir» et lui a donné une boisson sucrée pour la consoler et lui faire oublier sa mésaventure. Et plusieurs années après, nous avons fait le lien entre cet événement et sa peur des lieux clos.
Dans les faits, nous aurions pu arrêter la recherche et conclure que cet épisode dans la salle de bain constituait la source de sa peur des lieux clos. Mais je savais que cet événement était trop anecdotique pour justifier une telle frayeur. De plus, dans des circonstances relativement similaires, un autre enfant aurait pu réagir autrement. Donc pour moi, cet événement n’avait pas causé la peur des lieux clos, mais il avait plutôt agi comme «point d’ancrage» pour «décapsuler» sa mémoire qui était déjà présente en elle à un niveau cellulaire. En réalité, la peur provenait d’une autre vie, beaucoup plus traumatisante.
Quand l’événement de la salle de bain est remonté à sa conscience, nous avons demandé s’il y avait autre chose à comprendre de cette mésaventure et l’on m’a alors montré une vie où la dame avait terminé ses jours dans un cachot de type «oubliette». On l’y avait enfermée, sans eau ni nourriture, pour simplement attendre qu’elle y meure de façon «naturelle». Donc pour elle, un lieu clos était associé à une fin tragique, et c’est pourquoi l’événement de son enfance, relativement banal en apparence, avait pris une telle proportion.
Il faut comprendre que sur les milliers de vies que nous avons eues par le passé, certaines se sont terminées plus dramatiquement que d’autres. Ces vies intenses ont aussi pu être karmiques pour nous à une autre époque [lire le texte «Le karma et les mémoires cellulaires »]. Il ne s’agit donc pas ici de rechercher un coupable, car ultimement, c’est notre Âme qui a créé ces scénarios traumatisants dans un but évolutif. Mais une fois vécus, les mémoires qui en résultent peuvent laisser des traces importantes. Le karma se termine, mais le choc et le conditionnement demeurent.
Une puissante inscription
Durant les consultations visant à comprendre l’origine d’une peur, j’observe que l’énergie universelle nous amène souvent à la fin d’une vie passée. Elle nous conduit au moment où l’Âme quitte le corps physique. J’ai compris que lorsqu’un être décède dans des circonstances subites (provoquées ou accidentelles), le choc crée alors une puissante inscription cellulaire qui fait en sorte que le drame vécu s’associe au scénario de mort. Et puisque cela est le dernier contact avec la réalité tridimensionnelle, les cellules reçoivent alors l’information que pour rester en vie, il faut à tout prix éviter ce scénario.
En réalité, ce que nous nommons la peur est un moyen de défense, pour la mémoire cellulaire, afin de garantir sa survie. En éveillant ainsi une peur irrationnelle en présence d’un scénario spécifique évoquant la mort, la mémoire, qui participe à maintenir la vie dans la matière, assure la longévité du corps physique.
Des exemples concrets
Imaginons un être qui a peur de l’eau. Que fera-t-il au quotidien ? Il évitera la baignade. Ce faisant, il assurera sa sécurité. Si vous suivez le raisonnement, vous comprendrez qu’une noyade aura probablement mis fin à l’une des vies passées de cet être, et dans la vie actuelle, la peur irrationnelle de l’eau lui permettra d’éviter le danger. Cette peur viendra hanter sa psyché afin de le maintenir en sûreté, car pour la mémoire cellulaire, l’eau est synonyme de mort.
Imaginons un autre être qui craint les hauteurs. Devant un vide, il est terrorisé à l’idée d’y tomber. Vous aurez compris que dans une vie précédente, cet être est probablement décédé en chutant d’une certaine altitude. Ainsi, pour assurer sa survie, son inconscient éveillera en lui une peur viscérale des hauteurs, ce qui aura pour effet de le maintenir le plus loin possible des dangers.
Je me souviens qu’à une époque non si lointaine, j’avais personnellement peur des couteaux de cuisine. Je les voyais davantage comme des armes potentielles, que comme des ustensiles pratiques pour préparer les repas. J’ai compris plus tard qu’ils me rappelaient les épées qui ont si souvent été utilisées dans les conflits armés entre villageois voisins.
Le point commun à ces trois exemples est que l’eau, la hauteur ou l’épée ont été fatales dans une vie précédente, et dans la vie actuelle, ces éléments sont associés à la mort, d’où la peur irrationnelle qu’ils évoquent. Mais celle-ci n’est pas «l’ennemi à combattre». Elle est plutôt le moyen qu’utilise la mémoire cellulaire pour assurer la survie du corps physique. Elle fait en sorte de nous tenir éloignés de la source du danger.
Les messagères
Il faut comprendre qu’une fois le départ d’une vie terrestre effectué, l’être ne transporte pas ses mémoires cellulaires avec lui dans les plans supérieurs. Il retourne certes dans sa lumière pour y retrouver une conscience élargie [lire le texte «La deuxième mort »], mais il laisse derrière lui ce qui appartient au plan terrestre. Si son départ a été traumatisant, c’est sur terre qu’il devra gérer le choc, et non dans les plans supérieurs.
Quand l’être reprendra un corps physique, il retrouvera, à un moment ou un autre, ses mémoires terrestres. L’expérience traumatisante qu’il aura vécue en fin de vie lui sera alors révélée sous forme de sensation. Au moment approprié, l’expérience se faufilera à travers sa psyché et la peur en sera sa première expression concrète. Comme je le disais plus tôt, cela pourrait se produire suite à un événement «point d’ancrage» ou non, peu importe. Mais tôt ou tard, l’Âme s’assurera de réveiller la mémoire, pour lui permettre de retrouver son chemin vers la lumière. Et la première étape consistera à la ressentir comme une ombre, une peur, afin qu’elle ne puisse être occultée.
Si une peur sert à priori à «nous protéger», il faut comprendre que cela n’est pas son principal rôle. Dans les faits, il s’agit là du premier niveau de son expression. En vérité, la peur cherche à retrouver son chemin vers la lumière, et elle attire l’attention afin que l’être entreprenne un processus de guérison / libération. Sa présence n’a donc pas pour but de paralyser l’être, mais plutôt de le propulser ultimement vers l’avant.
Je tiens ici à préciser qu’il n’est pas nécessaire d’accéder aux vies passées pour se dégager de certains scénarios traumatisants. Je le mentionne, car souvent, lorsque j’aborde le sujet des mémoires cellulaires, des gens s’imaginent que s’ils n’y ont pas accès, ils ne pourront pas s’en libérer. Je présente des exemples de vies passés pour mieux illustrer les problématiques décrites. Et c’est la façon bien personnelle que j’ai développée pour accompagner les gens. Pour moi, les vies passées sont des miroirs grossissants qui mettent en situation des éléments plus difficiles à comprendre, lorsque pris hors contexte. Mais il n’est pas nécessaire de connaître leur provenance pour se libérer de leurs influences. Tout est déjà présent dans la vie actuelle d’un être de toute façon.
Je reviendrai en conclusion sur la guérison / libération des peurs, mais à priori, il faut comprendre que le premier pas est de cesser de les voir comme des ennemis à combattre. Cela demande un changement de regard sur elles, car en réalité, les peurs sont des messagères de l’Âme. Elles sont porteuses d’une sagesse qui cherche à s’intégrer en l’être.
Un exemple personnel
Au début de ma vingtaine, j’ai commencé à aimer parler en public. En tant que communicateur et enseignant, je ressentais une passion naturelle à animer des êtres et à transmettre la connaissance. Mais pendant mes premières années professionnelles, soit bien avant que je ne débute mon parcours avec «Psychologie de l’Âme», j’ai vécu une expérience traumatisante.
Un jour, au début d’une présentation que je devais effectuer devant des gens d’affaires et mon patron qui assistait à l’événement, je suis devenu paralysé, incapable de parler. Je n’arrivais plus à formuler un seul mot. Voyant mon malaise évident, quelqu’un dans le groupe a créé une diversion pour me permettre de reprendre mes esprits. J’ai pu alors «revenir dans mon corps» et poursuivre la présentation relativement normalement par la suite (j’avais tout de même créé un froid évident dans la salle). Cette mésaventure m’a valu une rétrogradation de la part de mon employeur, mais cela me rassurait d’un autre côté, car je ne voulais plus risquer de revivre cette sensation que je n’avais pas pu contrôler.
Plusieurs années plus tard, j’ai eu une vision d’une vie passée où une armée romaine était venue au village où j’habitais pour réclamer la tête de toutes les personnes considérées comme les leaders de la communauté. Ils avaient évidemment sélectionné ceux qui enthousiasmaient les foules avec leur talent de communicateur. Dans ma vision, je voyais que l’armée avait mis en scène l’exécution publique de quatre personnes, dont je faisais partie, pour montrer l’exemple et faire peur aux villageois, afin de mieux les assujettir. C’est ainsi que j’ai quitté mon corps dans la terreur et l’incompréhension, en associant le fait de communiquer devant un public à la mort.
Lorsque je me suis présenté devant le groupe dans le contexte professionnel, la mémoire s’est «réveillée» et je me suis rappelé, inconsciemment, du danger qui me guettait si je continuais à parler. Pour la mémoire, c’est comme si je nous mettais en danger de mort. La paralysie est devenue son moyen très concret pour assurer notre survie. Il fallait qu’elle m’empêche à tout prix de parler. Tout cela était orchestré à un niveau inconscient, mais l’impact était bien réel.
Il faut comprendre que pour une mémoire, le temps n’existe pas. Même s’il était clair pour moi que les clients n’allaient pas m’exécuter, l’association entre le fait de parler devant eux et la mort était plus forte que mon rationnel. En d’autres termes, même si j’essayais de me convaincre consciemment que j’étais en sécurité, mes cellules ne le croyaient pas et m’imposaient de cesser de parler. Et comme je devais poursuivre la présentation qui m’avait été confiée, la mémoire a pris le contrôle en me faisait perdre contact avec la réalité. Voilà une démonstration de la puissance d’une mémoire cellulaire inconsciente.
J’aurais pu conclure à cette époque que c’était parce que je n’étais pas fait pour animer des groupes, mais je savais que ce n’était pas la réalité. Par contre, il m’a fallu plusieurs années pour comprendre ce qui s’était produit. Après avoir identifié la source du problème, j’ai entrepris un parcours de guérison, et aujourd’hui, quand j’ai à parler à un groupe, je reconnecte avec ma passion initiale.
Avant de me présenter devant un public, j’utilise les minutes qui précèdent pour m’assurer de rester bien ancré dans mon corps physique, en respirant puissamment dans mon hara. Quand j’entre en scène par la suite, il m’est plus facile de contacter l’inspiration du moment. C’est la discipline que je me suis donnée avant d’animer un groupe, afin d’amplifier mon intensité et ma qualité de présence.
D’autres exemples
Si je reprends l’exemple de la peur du chien mentionné précédemment, il se pourrait que la source réelle remonte à une vie qui s’est terminée par l’attaque inattendue d’un animal sauvage. Le chien représentera alors le danger mortel animalier, mais il pourrait plutôt s’agir d’un tigre dans une vie précédente. Puisque nous ne rencontrons pas ces félins au quotidien, du moins pas en Occident, le chien incarnera alors le symbole du danger. Et même si d’autres les percevront comme les «meilleurs amis de l’homme», pour l’être qui porte la blessure, ils seront vus comme des tigres mangeurs d’hommes. Pour la mémoire cellulaire, il faudra alors fuir à tout prix les chiens afin d’assurer sa survie.
D’autres craignent les jugements extérieurs. Ces gens se sentent menacés dès qu’une personne les juge. Ils doivent alors s’empresser de «sauver leur réputation» et de tout mettre en œuvre pour redorer leur image. Comprenons que la vie en société encourage beaucoup les gens à se conformer aux standards sociaux. Mais pour certaines personnes, le besoin d’être aimé par tous est une obsession. Dans ce contexte, il sera intéressant d’observer que cet être aura probablement vécu une vie qui s’est terminée par une condamnation publique, rejeté par ses pairs. Le jugement des autres est alors associé à la mort, et la survie de cet être passe par la préservation de sa réputation.
Plusieurs personnes craignent les conflits et les fuient dès qu’ils se présentent à eux. En réalité pour certains, ils sont associés à des vies guerrières où les rivalités entre villages ont entraîné le décès de plusieurs personnes (incluant eux-mêmes). Pour ces gens, les querelles éveillent le souvenir de la mort. Afin de «rester en vie», la mémoire suggère alors de faire tout ce qui est en son pouvoir pour résoudre le conflit, quitte à s’oublier soi-même. Des gens vont alors «acheter la paix», souvent en ne se respectant pas eux-mêmes, car la priorité est de pacifier la situation.
Comprenons ici que je ne suggère pas d’encourager les conflits afin de «se choisir», car bien souvent, il s’agit là de jeux de pouvoir dont le but déguisé est de chercher à «avoir raison». Prendre un peu de recul est toujours une bonne approche à avoir dans ces circonstances, afin d’agir de façon plus posée. Mais il sera important ici d’oser s’exprimer pour se positionner et rester en contact avec son propre ressenti. Les gens qui s’éteignent pour diminuer la colère des autres deviendront tôt ou tard victimes de ces derniers. Apprendre à se positionner et se faire respecter dans la vie est une étape fondamentale de notre évolution, car cela vient nourrir le «vivre-ensemble» et le respect des autres par la suite.
Un chemin d’amour
Lorsque nous sommes en présence des peurs, il nous est difficile de nous raisonner. Mais en réalité, lorsque nous comprenons qu’elles sont les «messagères de l’Âme», notre but sera alors de chercher à décoder leurs messages, plutôt qu’à les dominer. Je ne remets pas ici en question les approches visant à les «apprivoiser», car elles ont certes démontré leurs efficacités (PNL ou autre approche). Mais quand il s’agit de gérer les peurs, plusieurs personnes ont alors pour objectif de les dompter et de les asservir. Cela rend le parcours très laborieux.
Le chemin spirituel est une voie d’amour. Ce n’est pas un combat ni une lutte, et ce n’est pas non plus une course au premier rendu. Lorsque l’on considère toutes les vies passées que l’on a eues et les apprentissages qu’elles nous ont apportés (lumineux ou non), l’on comprend que le but de l’évolution est de ramener toutes ces expériences «à la maison». Chaque aspect «rejeté», soit parce qu’il est associé à un traumatisme, à un jugement, à la honte ou au déni, cherchera tôt ou tard à revenir à la lumière. Et pour ces aspects, «la lumière» c’est nous, c’est notre propre conscience amoureuse.
Dans ce contexte, lorsqu’une peur se présente, comme tous les aspects de nous qui «cherchent notre lumière», l’on est invité à entreprendre un voyage dans son cœur sacré, au cœur de son être, pour y découvrir un temple, soit le corps physique et ses cellules. À l’intérieur de ce cœur sacré, l’amour et la lumière de la vie y abondent. Et à partir de cet endroit, dans le silence profond de son être, tout ce qui y est contemplé redevient lumière et amour, et retourne à la source, transformé à jamais.
Lorsque l’on comprend que «nous sommes la lumière» que nous recherchons, nous retrouvons les clés de toutes les guérisons / transformations / créations possibles. Puisque c’est toujours la dimension terrestre qui «recherche la lumière», c’est donc DANS LE CORPS PHYSIQUE, au cœur de son temple sacré, que la magie de la vie peut réellement prendre place. La source de la guérison / transformation / création est d’abord intérieure. Ensuite, l’extérieur devient son reflet lumineux dans la matière.
La partie de cartes
Sur mon parcours spirituel, j’ai découvert que la guérison est beaucoup plus accessible qu’elle n’y paraît. Mais plusieurs personnes entrent en guerre avec eux-mêmes et la vie, ce qui fait qu’ils ne sont pas à l’écoute de «ce qui est». Et lorsqu’ils le sont, ils se jugent et tentent «de se racheter» pour compenser leurs erreurs passées.
Le pardon de soi n’est pas un concept ésotérique ou religieux. Il fait référence à la compréhension que ce que j’ai fait à une autre époque, alors que je n’avais pas la conscience que je possède aujourd’hui, m’a permis de développer l’être d’amour que je suis. Si je juge ce passé, je fige mon présent et compromets mon évolution future.
J’aime imaginer que sur terre, nous jouons tous une immense partie de cartes. Certaines personnes n’ont que de faibles valeurs dans leur jeu, alors que d’autres ont plusieurs atouts. Si l’Âme a ses raisons évolutives pour expliquer pourquoi elle opte pour des cartes spécifiques, une fois rendus autour de la table, tous les joueurs font de leur mieux avec le jeu qu’ils ont en main.
Juger son passé revient à évaluer le joueur qui n’a pas d’atout dans son jeu en fonction des cartes qu’il dépose sur la table. Celui-ci agit au meilleur de sa compréhension et de sa capacité, au moment où il joue ses cartes. À ce moment précis, il fait ce qu’il peut dans les circonstances, mais il n’a pas la possibilité de faire mieux.
L’amour de soi, c’est de se donner le droit d’évoluer, en intégrant les leçons de son passé, SANS LE JUGER. Voilà pour moi l’élément clé qui permet une réelle évolution spirituelle dans la matière. Autrement, le chemin devient une course au premier rendu, devant des éléments déchaînés qui ne font que nous refléter nos propres combats intérieurs.
L’Âme est intacte et le demeurera toujours. C’est la dimension incarnée en nous qui recherche la lumière et l’amour. C’est donc à ce niveau que l’évolution doit s’effectuer.
Sur ce, je vous salue et vous souhaite un futur béni, sachant qu’il prend naissance au présent.
Salutations à tous
Par Simon Leclerc
… au service de la Grande Fraternité Humaine et Universelle
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Écrit le 5 novembre 2019, par Simon Leclerc (www.psychologiedelame.com )
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