
Vous le savez, la Terre se réveille. De toutes les traditions, les points forts de rayonnement se révèlent et les connexions entre bien des points de la Terre et ces points forts de rayonnement se réveillent… Leur interconnexion se fait plus vibrante, plus présente. Heureux ceux et celles qui sont reliés à de tels points, heureux ceux et celles qui peuvent baigner dans l’énergie de ces temples. Bien que, s’il est beau d’être en contact direct et tangible avec ces points physiques de rayonnement, il est l’évidence que partout est le rayonnement. Il suffit d’avoir l’attitude de s’incliner, de se taire, de donner et de recevoir.
Marcher dans la nature n’a jamais été anodin, cela l’est d’autant moins maintenant. Marcher dans la nature est un acte sacré lorsque l’on sait écouter et se taire, donner et recevoir, car l’heure est venue pour l’humanité de cesser d’attendre mais d’être le don vivant. L’heure est venue pour l’humanité de cesser de se soucier de ce qui semble être faussé, pour regarder le juste, le beau, partout, en tout, à travers tout, car tout est Cela, n’est-ce pas, le-la Vénérable.
C’est ainsi que l’on donne sa contribution à la transfiguration de la Terre.
Bien-sûr, la multidimensionnalité de la Terre s’applique aussi et la Terre est déjà ce paradis, de même que les êtres sont des êtres ascensionnés, cosmiques, de pur rayonnement. Tout est là maintenant. Comment pose-t-on le regard ? Quel choix fait-on ? Cela passe d’abord par l’absolue simplicité. Remplacer le faire et remplacer le croire, le croire ou se croire, pour accepter d’être le tout, d’être la vie simplement, passionnément, parce qu’il passionnant d’être la vie, n’est-ce-pas ?…
Et tous ces points forts de rayonnement et tous ces temples pulsent de la dévotion inhérente à l’union, cette dévotion qui pourrait sembler avoir été perdue mais qui ne peut l’être car elle est la nature de la vie. La vraie dévotion est de reconnaître le tout en tout, partout, à travers tout et de donner au tout le tout à chaque perception, à chaque regard, dans chaque relation.
Belle et bénie cette période qui semble s’inscrire dans le temps linéaire et qui est au-delà du temps linéaire, où à la surface de la Terre, on peut venir se baigner aux eaux sacrées du rayonnement des temples divins. Et toutes les traditions alors rayonnent leur pureté hors des masques que ceux qui croient savoir ont surimposé sur elles.
Prendre le temps, très souvent, de regarder les êtres aimés et d’y reconnaître le Divin. Prendre le temps, très souvent, de regarder des inconnus et d’y reconnaître le Divin. Prendre le temps de se contempler et de contempler le Divin.
Encore faut-il accepter avec totale sincérité de poser le masque de l’ego qui pourrait se croire spécial, supérieur ou différent. Car reconnaître le Divin en tout, c’est effacer les différences et regarder l’unicité, cette unicité qui permet de contempler une des facettes de gloire du Divin. La gloire n’est qu’à Cela. Ô la beauté de la création reconnue comme un miroir de la beauté divine ! C’est bien cela la seule intention d’incarnation, n’est-ce-pas ?…
Entendre l’invitation de simplifier, d’assainir, de clarifier. Faire le choix d’honorer la partie la plus noble, la plus vibrante, la plus simple et saine de soi.
C’est cela qui est à la base d’être la joie, même si simultanément être la joie est indépendant de tout puisque la joie est la nature de la vie, et en même temps, l’actualiser par un alignement. Faire le choix inconditionnel d’honorer la joie en tout car la joie est la vie…
L’heure est venue pour l’humanité de rejoindre la fraternité du vivant, celle-là qui se sait le temple vivant.
Auteur : Agnès Bos-Masseron
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