« Les richesses intérieures »
Depuis le temps que je parle de libération, du pouvoir de l’accueil, du lâcher prise, vous pourriez vous dire que je suis totalement épanouie, autonome et libre, dans l‘opulence matérielle selon les critères de réussite de ce monde.
Mais le processus de guérison, de libération est intérieur, et comme c’est le chemin lui-même qui apporte les richesses essentielles, la connaissance intime de soi, la connexion à la source, la confiance, la joie et la paix intérieures, comme ce sont des trésors subtils, ce qui transparait dans la matière ou qui est relatif à l’apparence en est une des moindres conséquences.
La liberté, le bien-être qu’on trouve en ce chemin sont les cadeaux essentiels, c’est ce qui a le plus de valeur à mes yeux, la richesse matérielle est relative, elle ne dépend pas de l’accumulation de bien.
L’abondance réelle, à mon sens, c’est reconnaitre le potentiel créatif de la vibration, la capacité d’alchimisation du cœur et de pouvoir apprécier chaque instant dans la gratitude, la reconnaissance pour sa vie, son chemin, pour tout ce que nous sommes.
Ça demande avant tout de changer son mode de pensée, son attitude face aux réactions, aux émotions, puis le comportement change de lui-même, naturellement. La forme s’adapte à la fréquence qui s’élève.
La longueur du processus dépend de l’intensité et de la pureté de notre désir de pacifier notre être tout entier puisque la vibration se compose autant de l’énergie de la pensée consciente que de celle de l’émotion, et celle de la mémoire.
La force d’attraction étant un facteur important dans le processus, il est nécessaire d’agir sur le mental et d’aborder l’émotionnel selon sa nature animale, impulsive, afin de changer la vibration. L’approche n’est pas du tout la même avec les émotions qu’avec le mental.
On ne change pas la vibration en le voulant, en le décrétant simplement, il est nécessaire de prendre conscience de ce qu’on vit, de ce que nous sommes et de poser l’intention ferme mais c’est notre vision qui change avant tout.
La vision qu’on a de soi, des corps subtils, du divin, et c’est le désir de paix qui va orienter le mental, permettre d’acquérir la confiance nécessaire en l’amour lumière intérieur, en appliquant le non jugement, l’abandon de la lutte, de la résistance.
C’est exactement tout l’inverse de ce que nous faisons habituellement et c’est cela qui donne l’impression que c’est laborieux. Plus on fait confiance à son âme, plus on instaure une relation intime avec cet aspect de l’être, avec nos corps et plus il est facile de s’abandonner en confiance à l’amour lumière intérieurs.
Le fait de vouloir instaurer la paix en soi va nous aider à voir objectivement ce que nous sommes, au-delà de la peur et des conditionnements.
Chaque fois qu’on va confier à la source intérieure nos pensées difficiles, les pensées de jugement, de critique, d’accusation, on va nourrir la confiance en l’âme, en l’être, en la source.
Peu à peu notre vision va changer, on va comprendre ce que sont nos corps subtils, physique, comment ils fonctionnent et comment le verbe, le dialogue recrée du lien à l‘intérieur, permet à l’amour lumière d’agir en surface et en profondeur.
On va comprendre le langage de l’âme, de l’amour, comment elle communique avec notre personnalité au travers de la douleur, des situations de vie qui reflètent la fréquence vibratoire prédominante et celle de chaque instant.
On va prendre conscience de la puissance du verbe exprimé avec sincérité, on va constater la puissance de la pureté de l’intention, de l’honnêteté, de la transparence qui installe une relation de confiance entre la personnalité et l’âme, entre les différents aspects de l’être.
On va savoir que l’amour véritable se manifeste dans l’élan spontané, la vérité de la pensée du moment, de l’émotion pure. On va comprendre que l’âme peut nous parler sans passer par la souffrance, le sacrifice et que la seule chose qui compte dans cette relation, c’est la transparence, la sincérité et la confiance.
Et c’est quand l’intention, la pensée, l’émotion sont alignées, en accord, en cohérence ou en harmonie qu’on peut entrer dans cette intimité, cette proximité avec l’âme et entendre sa voix lorsque le mental se tait, une fois qu’il a exprimé tout ce qu’il avait sur le cœur.
La douleur aux reins a enfin disparu et la façon dont cela s’est passé m’a permis de comprendre le processus en le vivant, en appliquant ce dont je viens de parler.
Il a fallu que je parle à mes corps subtils, que je confie à mon âme, mon corps physique, ce que je voulais vraiment et avant tout que je ne voulais pas lutter contre la douleur.
J’ai eu cette sensation en laissant le mental exprimer sincèrement mon désir de paix, de libération des conditionnements et surtout le fait de ne pas vouloir fuir la douleur.
J’ai confié à mon corps physique combien je voulais vivre dans l’entente, la paix et le bien-être intérieur plutôt que de perpétuer la souffrance devenue obsolète. J’ai aussi demandé à mon âme ou à l’amour lumière intérieur de rayonner sur les entités accrochées à ma douleur, attirées par les programmes inhérents à la condition humaine, l’inconscience et la souffrance.
J’observe avec stupeur que la douleur aux reins est réapparue à la première prise de médoc, ce matin. C’est l’inverse de ce qui se passe habituellement et c’est clair que le geste devient de moins en moins impulsif et nécessaire seulement le mental ou le seul désir de lâcher la dépendance ne peut rien changer ou du moins la vibration qui guérit, c’est celle de l’amour sans conditions, la reconnaissance et l’acceptation ou la non résistance à tout ce qui se présente.
Il est donc nécessaire de lâcher le contrôle, la pression et de continuer de faire confiance à l’amour, ce qui veut dire concrètement de rester l’observatrice neutre de tout ce qui se passe en moi.
Les pensées de peur, de doute, le désir de précipiter les choses en agissant dans la contrainte ou par la force de volonté, tout cela est à offrir à la source, c’est la seule façon de se libérer d’une addiction.
Avec le recul, je constate que le coup de fil avec mon père s’est très bien passé puisque cela n’a pas éveillé des pensées sombres, des douleurs supplémentaires.
La dernière fois où on s’est parlé, j’ai somatisé deux ou trois jours après. Cela m’a montré qu’il demeurait des émotions logées dans l’inconscient et que le mental continuait de les bloquer en empêchant leur émergence.
C’est un peu le souci ou du moins le premier réflexe quand on comprend l’importance de la paix, de la vibration qu’on émane parce qu’on croit que la compréhension va nous libérer.
Compréhension littéralement veut dire « prendre avec », c’est la façon dont l’amour agit, il n’exclue pas, il ne tente pas de contrôler ni de changer les choses, il accueille et par son rayonnement lumineux, son pouvoir alchimique, il transmute, transforme en douceur.
Il peut le faire quand il n’y a plus d’opposition, de résistance, quand tous les corps sont d’accord quand le mental accepte de se laisser conduire et de cesser de bloquer, retenir, étiqueter l’émotion, l’énergie.
J’ai parlé à mon père de façon sincère, selon l’élan de l’instant, en toute transparence. Je lui ai dit que j’avais l’intention de le rappeler après avoir entendu son message mais je préférais attendre d’avoir pacifié mon regard sur le masculin avant de le faire.
Il a fallu toute une réflexion, entre son message et la conversation d’hier, laisser sortir la colère, amener à la lumière les pensées attachées à cette émotion, celles qui sont liées a sens du devoir, toutes les pensées relatives aux anciennes croyances afin de revenir à la paix du cœur, à la conscience de ce que je suis et surtout de ce que je veux.
C’est-à-dire rayonner la paix, l’unité, l’harmonie et agir selon l’élan guidé par la joie.
Il n’était donc pas question que je l’appelle pour les mauvaises raisons, par peur, par devoir ou pour lui témoigner que mon pardon est sincère, que j’ai vraiment tourné la page. D’ailleurs il est davantage question de choix que de pardon. Il s’agit de savoir comment je veux vivre maintenant et de ne plus donner de poids au passé.
Les émotions de colère ne peuvent pas être constructives si je les envoie en sa direction, il n’est pas question non plus de nier cette colère mais de l’orienter au bon endroit.
Selon ma foi, ou mes connaissances quant à la constitution de l’humain divin, le mental pourrait argumenter pendant des heures, pesant le pour et le contre relativement à mon enfance mais ce qui permet de tourner la page, c’est toujours la confidence et la confiance envers l’essence d’amour et de lumière intérieurs.
C’était important tout de même de constater les bénéfices de l’expérience afin justement d’amplifier la confiance en mon âme, en sa guidance et son désir d’amener la personnalité vers le meilleur ou à avoir son regard plus élargit sur les faits.
Mais pour repartir sur de bonnes bases, il s’agit de se laisser guider par le cœur.
Le mental ne peut pas gérer équitablement les choses, il ne peut pas calculer ou savoir quel est le meilleur chemin.
Seule l’âme sait ce qui est juste pour l’individu. Et c’est seulement après l’expérience que le mental peut tirer des leçons de celle-ci.
Je suis allée au jardin faire du feu hier, après le coup de fil et je me suis focalisée sur ce que je faisais, j’ai profité de la chaleur du feu puisque je n’allume plus le poêle. Je garde le reste de bois pour les temps de pluie puisque le printemps est là. Les quelques dix degrés dehors suffisent à maintenir une température confortable dans l’appartement et comme je sature, comme je ne supporte plus l’odeur du bistre, ça me va tout à fait.
D’autant plus que le fait de sentir la fraicheur m’oblige à bouger, à m’activer et à sortir pour profiter des rayons du soleil. C’est le moment d’aller au jardin, de préparer le terrain, de retirer et brûler toute la végétation séchée ou morte par la gelée.
Un acte symbolique et en même temps pratique qui s’applique autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. C’est aussi ce qui me confirme l’alignement intérieur avec l’extérieur, avec le rythme des saisons, les besoins de la nature liés aux besoins de mon corps physique ou de l’humain.
A ce niveau, le mental est utile, il observe la situation, fait le pour et le contre et choisi ce qui convient le mieux. C’est son rôle et il le fait très bien quand on sait ce qu’on veut et quand on admet que la source intérieure a une vision plus large des faits.
Les questions à se poser sont les suivantes, en toutes circonstances :
Qu’est-ce qui est ? Il s’agit là de se poser en observateur neutre, de laisser monter les pensées émotions de façon spontanée, tout ce que la situation fait émerger et de se poser ensuite, une fois que le calme revient :
Qu’est-ce que je veux ? Cette question va aider le mental à être vigilant à ne pas juger, à réitérer son désir de paix et à le manifester en cessant de résister, de juger, de se questionner inutilement ou de se justifier, d’argumenter, au sujet des émotions qui ont surgit. La question qui se pose en même temps, c’est :
Qu’est-ce que je fais ? La réponse est « rien », je laisse tout monter et oriente ce matériel énergétique, pensées et émotions de victime, en direction du cœur, je lâche prise.
Dans cette perspective, après avoir repensé à la conversation avec mon père, comme j’ai constaté que je me posais encore en sauveur, j’ai offert tout cela à la source, je l’ai reconnu sans m’en vouloir, reconnaissant en cela un réflexe humain naturel mais pas immuable.
Tout dépend de l’attachement, de la foi qu’on accorde aux pensées générées par ces rôles de victime, de bourreau et de sauveur.
La victime se plaint, trouve que la vie, les gens sont injustes, elle accuse l’extérieur de son mal-être intérieur et on peut dire que c’est le point de vue de l’enfant ignorant de sa nature autant humaine que divine. Quand on sait comment fonctionne le mental humain, on va pouvoir reconnaitre les masques, les schémas psychologiques de la victime et s’en désidentifier mais pour que le masque tombe, il faut agir en profondeur, donc au niveau de l’émotion.
Il faut pouvoir unir le mental de l’enfant et celui de l’adulte, l’émotion est le pont, son expression libre libère la mémoire lorsqu’on l’oriente en direction du cœur ou lorsqu’on n’ajoute aucun commentaire, aucun jugement au sujet de l’émotion.
C’est là que la dissociation se créé, que les pensées sont déconnectées des émotions qui leur étaient associées de façon automatique et inconsciente. Le mental se relie à l’émotionnel par l’amour lumière, la conscience éclairée, dans le silence.
Il laisse l’émotion se mouvoir et se libérer de la mémoire parce que c’est de l’énergie qui a besoin d’être juste extériorisée. Si on la juge, si on la bloque si on la qualifie de mauvaise, elle reste enfermée dans l’inconscient, dans le schéma de survie et la croyance qui l’a enfermée perdure, continue d’enclencher les mêmes réponses aux mêmes stimuli.
La relaxation, le silence, sont les conditions favorables à la libération de l’émotionnel, à son ajustement, sa stabilité…
Après avoir fait les courses dans la joie, la fluidité énergétique et l’aisance physique, tandis que je faisais la vaisselle, une image est apparue au sujet du monde de l’émotion comparable à celui de l’eau. J’observais comment le fleuve se jette naturellement dans la mer, l’océan et cette image montre parfaitement comment aborder ce monde des émotions. On ne peut pas dévier son cours sans créer de dégâts et plus on résiste contre le courant plus on gaspille vainement de l’énergie.
L’émotion qui s’exprime librement va naturellement retourner à l’océan, dans l’espace infini, le silence, son élément originelle où elle va fusionner, s’harmoniser à l’ensemble, au mouvement des vagues.
Je l’ai déjà dit mais le fait que cette idée vienne à nouveau spontanément montre que le mental l’intègre en profondeur, qu’il comprend mieux ce qu’il a combattu par nécessité.
Et cela me ramène aussi à une image reçue à l’adolescence. J’étais chez ma mère, dans la maison de mon enfance avec mon amoureux de l’époque, un homme plus âgé que moi et même que mon père, et au moment où nous étions allongés dans le canapé du salon, j’ai vu des chiens, des molosses aux quatre coins de la pièce.
Je peux enfin donner un sens à cette image qui à l’époque était venue comme un cheveu sur la soupe. Cela ne m’avait pas affolé malgré l’aspect impressionnant de ces gardiens campés sur leurs pattes bien décidé à défendre l’enfant en moi, à ne pas laisser émerger les émotions refoulées.
J’y vois le système de survie à l’œuvre et si j’avais cru en un dieu comme celui de la bible et au diable, à ce moment là, j’aurais pu croire que le fait d’être en relation avec un homme à seize ans, était un pêché et que cette image était celle des enfers. Je n’avais aucune culpabilité puisque je suivais mon cœur et ma vision de l’amour était si vaste, inconditionnelle qu’elle ne pouvait pas être associée à l’idée de mal ou à la culpabilité.
C’est clair que c’était une projection de mon inconscient, de l’état de ma psyché de l’époque. Ces gardiens protégeaient l’enfant, l’innocence en moi afin que les émotions du passé ne viennent pas interférer dans le présent simplement parce que je n’étais pas prête ou suffisamment consciente. Je devais passer par ce chemin de recherche de l’amour à l’extérieur, d’un sauveur et vivre des ruptures successives pour admettre que ça n’était pas le bon chemin.
Pour revenir à la douleur et la façon dont elle s’est dissipée, au lieu de lutter contre elle, j’ai parlé à mon corps physique en lui disant que je n’avais pas envie de prendre un bout cachet pour atténuer l’intensité et j’ai juste observé ou ressenti la sensation.
Puis l’idée de prendre une aspirine est venue après avoir dit à mon corps que la souffrance n’était plus nécessaire puisque je suis prête à entendre ses messages.
En réalité, c’est le fait de maintenir le mental dans l’ouverture, la paix, la non résistance qui a permis l’expression de l’émotion et donc le déblocage énergétique. Puis c’est surtout le fait que ces expressions du corps physique visent à nous ramener vers l’intérieur, dans la confidence, la communion, le lâcher prise qui permet de recevoir l’inspiration, la compréhension de ce qui est encore actif en soi, de ce qui a besoin d’être lâché ou compris et de ce qu’il es bon de faire dans l’instant.
Très souvent c’est pour qu’on puisse toucher la paix du cœur, sentir l’effet du lâcher prise afin de persévérer dans ce sens.
Quand on comprend que tout ce qu’on vit, tout ce qu’on voit, est une projection de notre état d’être intérieur, on comprend que l’air est rempli d’égrégores, de formes pensées et que ces créations ne demandent qu’à retourner à la lumière, à la source.
C’est un sujet assez délicat parce qu’on pense que ces entités, ces énergies sont des ennemies alors qu’elles nous révèlent les mondes subtils, la puissance de la psyché, de la vibration.
Je suis en joie de sentir comment le printemps prend sa place et surtout comment l’envie irrésistible d’aller au jardin me donne la sensation d’être pleinement vivante !
On ne s’imagine pas la valeur des émotions ni l’intelligence émotionnelle et le fait que la pensée associée à l’émotion, puisse créer des formes pensées, des objets, des entités.
On a tendance à croire que les entités nous sont étrangères, qu’elles sont extérieures et qu’elles peuvent avoir du pouvoir sur nous mais en fait, nous sommes sans cesse environnées de consciences, d’objets, d’êtres, correspondants à notre fréquence du moment. Ce n’est pas dû à notre bonne ou mauvaise volonté mais à la nature même de l’énergie, des fréquences.
Nous sommes toujours reliés à l’ensemble et tant qu’on ne sait pas ramener ces énergies, ou poser son intention sur le désir de paix, d’unité intérieure, on aura l’impression d’être envahi, submergé par les énergies, les émotions des autres.
Alors qu’en fait tout ce qui est extérieur éveille ce qui est en nous et la reliance énergétique est inévitable puisque l’énergie n’a aucune contrainte de temps ou d’espace.
Pouvoir focaliser son attention à l’intérieur et être présent à son corps physique délimite notre territoire énergétique dans le sens où la vibration qu’on rayonne définit notre entourage, la qualité de reliance avec toutes les consciences, qu’elles soient matérielles, actuelles ou qu’elles existent dans une autre ligne de temps, un autre espace.
Je me demande même si ce qu’on percevoir avec nos yeux, notre regard intérieur ne démontre pas directement la fréquence de l’objet perçu. Plus la vibration est basse et plus ce qu’on perçoit est dense, appartient à ce monde ou au passé, émerge de la psyché humaine et plus elle est élevée plus on est proche des sphères correspondantes plus proches de la source. Mais il n’y a pas de hiérarchie à proprement parlé, ça n’est qu’une question de fréquences tout comme pour les couleurs.
Une couleur n’est pas bonne ou mauvaise, elle est ce qu’elle est. On a des préférences mais ça ne détermine pas la valeur de la couleur, ça ne la rend pas supérieure aux autres.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr