Les zones d’ombres éclairantes
Les zones d’ombres sont là pour laisser passer toute la lumière ! Toute cette imperfection permet ainsi la création d’un champ d’expérience pour que toute la perfection puisse s’y incarner de même toute temporalité n’a de sens que dans l’expression et le déploiement du présent qui s’y cache ! Il ne peut y avoir ainsi de lumière sans ombre, il ne peut y avoir de perfection sans imperfection comme il ne peut y avoir de présent sans temporalité ! Tout est axé par son propre dépassement, par sa propre évolution, par son propre mouvement !
Tout évolue, tout se transforme, se métamorphose et transmute d’un état dans un autre ! Tout est lié par ce qui le dépasse ! Grâce à cette liaison réciproque, tout œuvre dans l’essence même de cette expérience en ce monde ! Nous ne voyons pas dans cette succession tout ce qui lui donnerait du sens, car nous l’entrevoyons ou nous l’imaginons tout autre, sans queue ni tête et donc totalement insensé ! Pourtant elle a un sens qui est de nous acheminer petit à petit à intégrer une vision unitaire qui à terme transcendera toutes ces manières de voir qui reste un certain temps de cloisonnement.
Personne ne vous a appris à voir les choses telles qu’elles sont ! Ils vous ont juste appris à les voir telles qu’eux-mêmes les imaginent et là est toute la différence, car vous ne savez du monde seulement tout ce qu’ils ont pu vous montrer ! Vous êtes enfermé dans le regard des autres, du monde et ainsi vous fonctionnez tous de manière similaire, aveuglée par l’image que vous en avez ! Vous ne pouvez plus fonctionner ainsi, car vous êtes enlisés dans une machinerie extrême qui vous oriente toujours sur d’infinis problèmes ! Son but, comprenez-bien, n’est en aucun cas de vous aider à trouver des solutions au contraire elle est programmée pour vous faire chuter, vous stopper et ainsi vous empêche de voir la suite de l’histoire.
Il est important de voir les choses d’une manière inclusive pour ainsi créer un cadre de référence qui permet d’englober toutes les parties tout en expliquant son rapport avec les autres. Toute cette explication est là pour vous permettre d’avoir une idée générale de comment s’articule l’être tout le long de son autodécouverte. Ainsi il s’ouvre sans cesse à différentes manières de voir les choses en correspondance avec toutes ses croyances. À chacune de ses interprétations, il est possible de superposer ce fameux cadre comme un calque afin de découvrir où l’être se trouve tout en comprenant et en anticipant toutes ses réactions. Trois tranches englobent tout le processus dans lesquelles existent une infinité de variantes, mais le but ici est de clarifier le mouvement même de sa propre évolution.
Commençons avec la première partie de l’histoire, elle est la base sur laquelle va s’imbriquer tout le reste, elle est ainsi la première strate d’interprétation de votre monde. Elle est orientée vers le passé, vers le commencement et donc d’une certaine manière elle reste limiter, cloisonner tout en apparaissant négative, car la lumière de la compréhension n’a pas encore fait son œuvre, ainsi cette première marche est une sorte de zone d’ombre, un sas d’entrée vers tout ce champ d’imperfection et vu ainsi c’est le début de cette temporalité à venir. Comme elle n’est pas finie, elle ne sait pas, et comme elle ignore, elle peut faire tout et n’importe quoi puisqu’il n’y a aucun sens pour l’instant, en sa propre compréhension.
Essayons de bien circonscrire tout cela, sans toutes ces extrémités et donc ici ce début, ils n’y auraient pas la possibilité d’arpenter ce champ d’expérience ! Ainsi elle est juste le début de la phrase, la mise en place du début de l’interprétation et comme il manque la suite elle a une apparence bancale, pas finie, mais c’est juste une apparence, car quand on continu la phrase elle apporte avec sa contrepartie tout un autre point de vue et là orienté dans un prisme bien plus positif, car constructif.
Cette deuxième strate d’interprétation est orientée vers l’avenir, elle reste tout aussi limitée que la première, mais elle se montre plus équilibrée puisqu’elle apporte avec elle toute sa contrepartie. La clarté et donc la lumière apparaît doucement afin d’apporter une meilleure interprétation, mais elle reste encore ancrée dans une vision duelle, paradoxale et donc sans cesse problématique. Le sens commence à apparaître, mais il est en confrontation avec le non-sens donc une bataille interne commence à mettre le feu aux poudres.
Ici la phrase est finie, l’extérieur est totalement affiché, la perfection est vue et mise en face de l’imperfection, la lumière est comprise dans l’ombre de ce monde, ainsi tout est là et pourtant il manque quelque chose pour la suite, car cette interprétation même est vouée à l’échec, à l’incompréhension la plus totale, car elle est enfermée dans un plan dans laquelle la solution n’existe simplement pas !
Pour atteindre, la troisième strate d’interprétation, il faut sortir du plan dans lequel l’être s’est enfermé, c’est-à-dire sortir des deux premières strates d’interprétations. Toute la problématique provient de la vision limitée qu’a le personnage de lui-même ! Tant qu’il est enfermé dans le personnage, il n’aura accès seulement qu’aux deux premières tranches de cette réalité ! Il sera voué à se perdre sans cesse dans des combats inutiles, car ils ne lui apporteront jamais l’issu nécessaire pour son propre dépassement.
Ici, il est un point des plus importants, à savoir comprendre comment passer du personnage à l’être pour atteindre cette dernière tranche d’interprétation dans toute sa temporalité ! Voir les choses à travers une vision duelle est cela même qui empêche l’être de pouvoir s’ouvrir à tout ce qui le dépasse. Suivre un chemin qui vous amène de l’ombre à la lumière à travers toute une bataille entre les deux ne peut vous permettre de trouver la paix ! Suivre le passage de l’imperfection vers la perfection tout en critiquant les autres de toutes leurs imperfections ne peut vous permettre de trouver la joie ! Imaginez sans cesse ce que vous avez fait ou tout ce que vous ferrez ne vous donnera jamais l’ancrage nécessaire de recevoir le présent qui s’offre à vous à chaque instant !
Ainsi toute votre manière d’être, votre manière de fonctionner vous pousse hors de-là où vous n’avez plus besoin d’être si ce n’est découvrir tout ce qui vous empêche d’être vous-même ! Vous devez comprendre que tout en vous, vous empêche de découvrir cet autre plan, cette autre manière d’être et donc cette autre interpénétration !
Pour passer ce cap, vous devez ne plus vous ancrer au personnage, mais à votre être, car il doit devenir votre boussole afin de vous apporter les nouveaux repères de toute cette nouvelle carte que vous allez découvrir. Premièrement il vous faut comprendre comment fonctionne le personnage en vous et ainsi vous allez mettre à jour tous ses processus d’enfermement ! Plus vous allez entrevoir son fonctionnement plus vous allez pouvoir vous dés-identifier de lui et ainsi peu à peu vous allez vous rebranchez à la source même de votre être !
Comprenez bien que là où le personnage imagine la lumière, il crée en opposition l’ombre, là où il juge toutes les imperfections des autres il oppose toute sa propre perfection ! Il ne sait qu’opposer les choses, car pour lui il n’existe pas de moyen terme pour pouvoir unifier tout cela ! Pourtant l’être est dans un état d’unité total et dans cette unité il n’y a aucun jugement puisque tous nous sommes l’expression de cette fameuse unité vivant une expérience totalement différenciée.
Apprenez-bien à ressentir l’être de votre être, car là est le socle et la base de référence qui va vous donner la possibilité de savoir ce sur quoi vous êtes branché. Une fois que vous avez fait l’expérience de votre être, ce que vous allez ressentir va vous ouvrir les portes de cette nouvelle interpénétration, car à chaque fois que vous ressentirez autre chose vous serez que vous êtes branchée sur une autre fréquence ! Ce point de référence est la clef qui va vous aider pour sortir de tout ce plan horizontal.
Grâce à cette boussole intérieure, vous pourrez vous orientez et suivre le nord vertical de votre être véritable. Imaginez l’image du diapason qui ici ne sert pas de son de référence, mais de la sensation de référence, car là où vous allez, il ne vous sert plus à rien d’écouter tout ce que vous pensez, mais surtout tout ce que vous ressentez, car vous n’êtes plus sur le même plan. Vous avez enclenché le mouvement spiral qui vous approche toujours plus du centre de vous-même afin de sortir de ce plan horizontal et de vous ouvrir à cette nouvelle dimension verticale. Ainsi vous allez sortir totalement de l’emprise du personnage et de tout son plan dans lequel vous étiez enfermé.
Vous allez découvrir à partir de l’expression de votre corps que tout vous parle, mais comme vous n’en aviez pas conscience vous n’avez jamais fait attention à ce langage de vie. Vous étiez exclusivement branché sur la fréquence de votre mental qui telle une interférence vous noyez dans un flux incessant de pensées. Sortir de ce flux est l’unique moyen de vous ouvrir au champ de l’être. Seul le flux d’informations qui existe déjà en vous peut vous aider à vous en détourner. Ce flux d’informations est toutes ses sensations que vous avez en votre corps, elles sont là depuis le début de votre monde, elle vous accompagne depuis tellement longtemps que vous n’en faites plus du tout attention pourtant elles sont la clef de ce monde intérieur, vertical, vibratoire et au combien essentielle.