L’heure est révolue des transformations progressives
Glorieux est le choix de l’incarnation. Glorieux est le choix de créer éternellement sa création. La créer depuis la vision la plus vaste. Il est glorieux de rappeler à l’humanité qu’à travers le passage du temps, l’éternité est célébrée. Ainsi, le temps retrouve sa gloire. Ainsi, chaque moment retrouve sa pure beauté dans la simplicité.
Prendre cette année qui s’ouvre comme une page vierge dans laquelle chaque être écrit la gloire de l’éternel simplement. Il n’est pas besoin de grands accomplissements. Avoir l’authenticité d’être simplement la beauté de l’Être. Avoir l’authenticité de tout offrir, de se taire, pour être le jaillissement du chant vivant. Partout, ne contempler que la beauté. Dans chaque moment de maintenant, ne contempler que la beauté. Puisse chaque être entendre cela.
L’heure est révolue des conflits, des critiques, des oppositions, même sous le parapluie de haute spiritualité. L’heure est révolue de séparer l’ombre de la lumière. Il n’est que la lumière et l’ombre n’est pas.
Puisse cela être inscrit au cœur de cette page vierge qu’est l’année qui démarre. Il n’est que la lumière et l’ombre n’est pas. L’apparence d’ombre est créée par le regard que certains mettent sur elle. Le triomphe de la lumière est manifesté par la dévotion de ceux et de celles qui choisissent de ne servir qu’elle, de ne voir qu’elle, de la contempler, de l’incarner, de l’offrir inconditionnellement. Inconditionnellement. Et peu importent les sociétés et les transitions. Peu importe, chaque être crée sa réalité et peut choisir de tout offrir pour incarner la plus sublime, celle de l’union qui va bien au-delà de l’harmonie entre les êtres. L’harmonie entre les êtres est le sous-produit naturel d’une civilisation qui choisit de reconnaître que seul est le Un. Le sous-produit naturel.
L’heure est révolue de transformations progressives. Ce ne peut qu’être un changement total de paradigme. L’heure est venue d’offrir à l’humanité la voie sacrée, une humanité basée sur la réalisation que l’incarnation est adoration. Une humanité qui choisit de ne servir que la beauté en ne regardant que la beauté, partout, en tout, en soi, en l’autre, en les autres, dans les sociétés. Ainsi resplendit la face du Sans-visage à travers chaque face.
Puisse l’humanité, dans ce moment de célébration de l’éternel, se rappeler que chaque être, seul, est créateur de sa réalité. Ce n’est pas la société. Ce ne sont pas les gouvernements. Des milliers ou des milliards de mondes superposés, chacun étant la projection de chaque être. Et chaque être vit dans le monde qu’il crée. Heureux ceux qui choisissent de créer un monde de dévotion, de simplicité absolue, d’hommage. Chaque être qui fait ce choix transfigure les mondes de tous les êtres. Puisse l’humanité comprendre cela.
Le rayonnement d’un être qui choisit d’être l’ouverture infinie, l’hommage vivant dans la transparence et la simplicité totale, le rayonnement de cet être transfigure tous les mondes. Il est vrai, chaque être crée sa réalité. Il est une création qui est don pour chaque parcelle. Puisse l’humanité choisir de faire ce don. Puisse l’humanité choisir inconditionnellement de faire de cette année un hymne à la joie…
Ainsi, naturellement, sans même devoir mettre son attention sur des détails, transfigurer les milliards de mondes car chaque être choisissant de vivre la voie sacrée, la voie de l’unité, offre un don d’une puissance infinie à tous les mondes, simplement par son rayonnement, la plus grande puissance de transmutation et de transfiguration.
Puisse l’humanité choisir inconditionnellement d’être le chant vivant de la paix. Le chant peut être chanté dans le silence. S’il n’est accompagné d’aucun contre-signal, il a la puissance d’un raz-de-marée. Puisse l’humanité avoir l’humilité de se rappeler sa puissance.
Auteur : Agnès Bos-Masseron
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