L’humanité éveillée
Voyez la beauté de l’humanité éveillée. On ne peut juxtaposer l’éveil et l’indolence. L’éveil ouvre à la simplicité totale. De la simplicité totale, jaillissent les flots de l’amour. L’humanité éveillée incarne un autre visage de l’amour jusqu’alors inconnu.
La Douce Mère et Sri Aurobindo le montrent et le répètent, on ne peut juxtaposer l’état éveillé et l’indolence. On ne peut que brûler l’indolence par la passion de l’éveil. Brûler signifie couper les liens. Couper les liens signifie choisir de nourrir l’état éveillé par la passion de l’attention.
On ne peut juxtaposer l’état éveillé et la torpeur corporelle. L’état éveillé embrase les cellules, les dynamise et rétablit des flots jusqu’alors inconnus qui amènent cette autre valeur du corps. La dévotion est la source de l’embrasement.
Toutes les structures alors s’ouvrent à un autre fonctionnement. Ce que l’on nomme le mental disparaît pour que jaillisse la clarté de cet intellect le plus fin qui reflète le cœur. Les émotions disparaissent pour que jaillisse ce sentiment le plus fin, celui des expressions de dévotion qui façonnent le corps des sentiments. L’ego se fond pour que jaillisse l’union qu’est la dévotion, car la dévotion n’a son sens que dans le cœur de l’union.
De là, apparaît un autre corps, une autre structure. Le son retrouve la fréquence de l’amour.
Il est un corps dont le son est soma. Le soma est cette substance générée par l’intensité de dévotion. Les battements du cœur alors sont battements du cœur cosmique.
Voyez, du cœur de l’union naît la dévotion. La dévotion ne connaît que l’union. La Douce Mère aime à le redire, on ne peut juxtaposer l’état éveillé et l’indolence. Se réveiller par dévotion.
Source: http://anandamath.org
Vous pouvez reproduire et diffuser ces messages à condition qu’ils soient dans leur version intégrale, en format texte sans modification (pas de vidéo au son enregistré par un robot), que vous indiquiez le nom de l’auteur, Agnès Bos-Masseron, et le site anandamath.org.