
Qu’est-ce que l’être humain ne comprend pas quand tout lui indique le retour intérieur ? Il est pourtant simple d’être soi, sans les artifices dont il se charge pour avancer sur son chemin et évoluer vers la lumière. Pourtant, il n’accueille pas toujours la voie intérieure.
Sa soumission à la matrice humaine ne le lâche pas. Il s’identifie à son monde extérieur qui est source d’illusions. Il se reconnaît en lui car il pense lui appartenir, obéissant aux directions indiquées dans un manque de liberté flagrant.
Il craint de lâcher ce qu’il connaît, car il a été éduqué ainsi, répondant aux normes de la société qui sont en réalité des emprises énergétiques qui le relient à certains égrégores. Il obéit à ce qu’on lui dit, à ce qu’on lui montre.
Mais ces normes sont aussi l’illusion du monde humain qui maintient dans la peur et l’insécurité. Tout est fait pour garder le pouvoir sur ses pensées, lui ôtant la capacité de réfléchir par lui-même.
Pourtant le retour à soi est véritablement la direction à prendre pour sortir du jeu de l’illusion. Par la simplicité de cette connexion, l’illusion s’évanouit et la clarté entre en action. Ainsi on sait qui on est, sans besoin extérieur, sans obligation, et dans une parfaite concordance intérieure.
La vie prend alors un nouveau sens, sans charge morale ni physique et sans obligation ni direction imposée. La liberté d’être soi-même naît dans la plus parfaite acceptation de ce qui est.
C’est alors qu’on comprend qu’être dans le contrôle de soi-même ne nous aide pas à nous élever. C’est en acceptant toutes les parts de soi, ses failles et ses états d’être récurrents que l’on peut se transformer et aller vers la lumière. C’est en ne contrôlant plus le chemin qu’on entre véritablement dans l’élévation. C’est en vivant tout ce que l’on est, qu’on se transforme. En lâchant ce qui est et en retournant à l’intérieur, l’énergie de la pure lumière allège et transmute sans aucune volonté ni recherche extérieure. Car en se reconnaissant pure lumière, on illumine les zones d’ombre qui résistent et subsistent encore.
Beaucoup d’individus sont dans des schémas récurrents provenant du mental et souffrent dans ce passage. Ils restent encore accrochés au passé souffrant et ils s’identifient à lui. « Il veulent le transformer », « ils veulent être parfaits ». Or ils l’entretiennent sans même en être conscients. Ils sont attachés à ce qu’ils ont traversé, ligotés par les entraves qu’ils forment quand ils essaient de le refouler ou de le contrôler.
« Il faut être ainsi », « il faut faire comme cela », « méfie-toi de cette personne », « elle n’est pas bien pour toi », « ne parle pas ainsi », « tu es dans l’ego », « tu te trompes de voie, etc… sont autant de contradictions et de résistances à l’accueil de ce que nous sommes et donc, nous n’avons pas la capacité de nous transformer puisque « nous croyons » que la voie de la perfection est le chemin. Alors que la conscience de ce qui est ne se fait pas, ils recherchent encore des moyens extérieurs pour lâcher ce qu’ils ont mis en place, c’est à dire l’identification à la souffrance.
Tout change et prioritairement la conscience de ce que l’on croyait vrai. Oui toutes nos croyances sont des obstacles à notre transformation. Tant qu’il résulte une résistance à accueillir ce que nous sommes, tant que l’on ne se sent pas légitime d’être qui on est, tant qu’on a peur du jugement des autres , tant qu’il y a résistance à se mettre en lumière aux yeux de tous, on ne peut avancer dans la lumière du Coeur et se laisser porter par la Vie.
Carole Mirena
aucoeurdelunicite.com