L’inspiration de l’être
L’être total que nous sommes vit à travers tout un processus de cycle telle que la respiration. Ainsi de l’inspiration à l’expiration, l’être s’ouvre peu à peu à sa totalité tout en partant à la conquête de tout ce qu’il est mais avant il doit aller au bout du bout de chaque expérience afin de pouvoir revenir grâce à l’appel de la vie à travers l’inspire de son être le plus secret. Cet appel est afin audible et de plus en plus de monde l’entendent même si ils ne le comprennent pas encore.
Notre monde atteint présentement la fin de l’expiration de l’être, c’est à dire que la forme, la matière et ainsi toutes les limites les plus éloignées de la source vont bientôt être atteinte. Dans ce cycle infini de l’être que nous partageons tous arrive un moment de bascule où tout parait extrême, figé, fini, sans porte de sortie et pourtant c’est là qu’arrive contre toute attente le grand basculement. Le passage de l’expiration à l’inspiration de l’être.
Là où tout paraissait séparé, là où tous les opposés s’affrontaient en vain, d’un coup tout un déclenchement d’événements hors de porter de notre compréhension car venant d’autres dimensions de l’être prennent effet d’un seul coup. Tout se mouvement qui nous poussait dans toute l’extériorité de ce monde fini se contrebalance vers un mouvement inversé et spiralé qui nous amène enfin au retour de notre centre, de notre source et ainsi à la reconquête de toute notre intériorité infini.
Cette inspiration est la marque de notre nouvelle réalité car tout sera amené peu à peu à la réintégration de toute notre totalité. Cette réintégration ne peut advenir que dans la reconquête de notre royaume intérieur. Ici en ce monde du dedans tout est toujours présent et accessible à qui nous sommes réellement. Ainsi nous n’avons pas d’autres choix que de déposer les masques de ce monde falsifié du dehors pour reprendre la marche descendante du monde du dedans.
L’expiration extrême de l’être nous a amené dans une réalité inversée où trônait dans tous les sens les menteurs et les voleurs. Pire nous avons découvert avec effroi que toute l’élite de notre monde avait vendu leur âme pour la puissance, la gloire et la richesse. Ce monde vouait à l’enfer le plus terrible prends fin car les êtres prennent conscience de toute la fausseté qu’engendre de tel acte. La noirceur est telle qu’elle engendre un malaise toujours plus grandissant et totalement étourdissant.
Ceci est la borne qu’a imposé l’être de notre être pour ne pas aller plus loin dans l’horreur et comme tout est toujours utile dans le vivant, cette expérience extrême permet à tous ceux qui ont pu affronter toute cette noirceur sans tomber dans tous ses pièges malfaisants, de grandir en conscience tout en comprenant toute l’ampleur de cette tragédie.
L’être qui atteint en lui-même le centre de son être, c’est à dire qu’il a réussi à sortir de l’illusion de toute cette tragédie extérieure, retrouve ainsi tout son pouvoir car il ne se laisse plus être utiliser par tous les rouages et stratagèmes d’enfermement mis en place dans toute cette matrice mentale et paradoxale. En fait tous les événements lui auront permis de grandir en conscience afin d’atteindre le niveau de son être réel qui est bien au delà de la porté de tous ses démons ou de tous ses parasites intérieures comme extérieurs.
Il s’ouvre ainsi à toute l’inspiration de son être réel qui lui apportera tout ce qu’il a besoin de comprendre, de faire, de dire pour grandir toujours plus vers lui-même. C’est la voie ultime vers la voix de son être authentique et total, la voix de son futur qui lui montre et explique comment redevenir ce qu’il a toujours été et qu’il a oublié un temps en ce monde tant éloigné du centre source de toute chose.
Il faut bien comprendre que toute cette tragédie est l’expression naturelle des cycles de la vie qui vont et viennent à travers une danse infini afin que chacun de nous puissions tout expérimenter. Ainsi nous ne pouvons juger quiconque en ce bas monde à la hauteur de toute notre ignorance. Si nous jugeons l’autre, c’est en définitive toujours nous-même que nous jugeons et donc nous nous enfermons avec l’autre dans une vision déformée car séparée de la totalité.
Nous sommes tous l’expression de cette unité que nous partageons tous, nous pouvons l’appeler de tous les termes mais en définitive cela reste innommable car dépassant toutes les personnifications de nos croyances mouvantes comme toutes les formes que nous pourrions utiliser juste pour approcher dans l’idée de tout ce qu’elle représente. L’idée ici est utilisé à travers des images qui sont le support d’une nouvelle compréhension. Elles tendent toutes vers le centre de notre être, l’être de notre être, le soi, la source, le divin en soi, la lumière intérieure, l’étincelle divine, peu importe les noms seule compte l’idée qui est reçu afin d’aider l’être à se retrouver.
Le seul moyen qu’il a de ce retrouver est en lui ! Toujours là en lui, même si cela reste inconscient, c’est présent, veillant, aidant même, puis il n’y a pas de meilleur endroit pour cacher toute la sagesse infini de la vie si ce n’est là où personne n’aurait idée d’aller voir puisque tout ce voit à partir de là.
Le passage de l’être extérieur vers l’être intérieur est étonnant car tout ce qui est inversé à l’extérieur reprendra tout son sens et son courant quand l’être arrivera à se rebrancher sur sa propre intériorité car là est son ultime repère, sa réelle boussole afin d’être guidé dans un flux spiralé le ramenant toujours plus au centre de son être. Voilà l’inspiration de l’être car c’est le mouvement même de son être réel qui l’aspire à lui, qui l’inspire de lui, dans toute la spire infini de sa propre vie.
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