Nourrir le Soi Noir

Nourrir le Soi Noir

Tout d’abord précisons que tout le monde n’a pas un soi noir très élaboré (heureusement !) ; mais ce titre m’est venu car, pour comprendre d’où le soi noir provient, il faut en quelque sorte voir ce qui le nourri et le fait naître.

A notre naissance nous sommes probablement plus innocent et lumineux que chargé d’ombres, donc cet aspect sombre n’est pas toujours le résultat d’actes passés que notre âme aurait commis et qui l’accompagnerait lors de l’incarnation. La plupart du temps, l soi noir commence par une simple tâche d’énergie sombre agglomérée sur l’un des corps qui se développent au fur et à mesure de notre croissance.

Cette tâche est le résidu laissée par une contrariété exprimée par d’autres personnes à notre égard ; qu’il s’agisse d’un conflit avec un camarade de maternelle ou d’un sentiment négatif exprimé par des parents à bout de nerfs, parfois nous avons abusé de notre énergie pour accaparer l’attention des autres et cela nous est renvoyé sous la forme d’une énergie de colère, de déception, d’amertume, une jalousie, une rancœur qui s’agglomère notre aura.

Cet aspect sombre se développe au fur et à mesure que l’on reçoit des commentaires sur nos actes tels qu’ils sont interprétés par les autres : ainsi ce que nous sommes ou ne sommes pas et l’interprétation négative que certains font de nos actes ou de nos échanges, nourrissent les commérages qui deviendront ensuite la charge ombrée que nous porterons. Au fil du temps, peu de gens feront la différence entre cette charge et ce que nous sommes réellement. Alors, il devient temps de faire face à ce bagage incommodant afin de comprendre quelle part de vérité s’y trouve.

Une chose se produit alors ; soit on renie totalement ce qui se trouve dans cet amalgame de choses négatives, on se sent meurtri et désolé, victime d’une injustice et finalement raillé – de toutes façons- soit on le prend à son compte et l’on se crée un nouveau visage, ajoutant une facette terrifiante qui servira à éloigner les curieux et protéger ce que l’on désire conserver pour soi seul. Quelque soit notre choix ; pleurer ou rugir, le fait d’avoir accumulé un bagage négatif n’est pas une punition, toute cette attention est de l’énergie et -comme l’argent- celle-ci est toujours mieux en quantité élevée.

Basse ou élevée, l’énergie est nécessaire, c’est la base de nos échanges avec nous-mêmes et avec les autres, autant en faire un atout. Puisque le soi noir est le résultat d’une quantité d’énergie que d’autres nous donnent, tant que nous ne la prenons pas en compte, elle reste inexploitée, lourde et ressemble à une sorte de malédiction, alors qu’assumer le bon et le mauvais permet de créer son image d’une manière plus complète, en intégrant en Soi des outils pour se défendre lorsque cela est nécessaire. On peut aussi bien se décharger de ces bagages inutiles si on considère qu’ils ne sont pas en harmonie avec ce que l’on imagine de soi et ce que l’on désire rayonner, bref on comprend mieux l’adage « il faut savoir en prendre et en laisser » ! Et on sait désormais pourquoi dire du mal de quelqu’un augmente sa capacité à en faire.

LiLa

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