Poéme : Le bonheur éternel
Jusqu’à la fin des temps, je te caresserais
De mes dix doigts pressés de conquérir ta peau
Tandis que mes lèvres sèmeront à gogo
De tes pieds à ton front, des baisers indolents.
Et quand au passage, je verrais un frisson
S’envoler prestement de la zone interdite,
Je ferais un virage, j’augmenterais le son
Pour le voir s’agrandir, augmenter son orbite.
Quand tu auras franchi le seuil du paradis,
Quand la vague accourue du fond des profondeurs
T’emportera au loin sur la plage, éblouie,
Quand tu auras goûté au nectar du bonheur,
Je te caresserais jusqu’à la fin des temps
De mon corps, de mon âme avec tant de passion
Que tu me supplieras dans un ultime élan
De te rejoindre pour parfaire notre union !
Philippe Brat
(Visited 276 times, 1 visits today)