Pourquoi est-ce si dur d’aimer ? Partie 2
En premier lieu nous devons permettre à notre corps de revivre, de ressentir. Nous avons la croyance de très longue date que c’est mauvais de ressentir. Ceux qui on autour de mon âge entre 40 et 50ans ont eu des parents qui avait comme croyance que c’était mal de se connecter à son corps. Donc l’intuition qui vient d’une sensation du cœur a complètement été mise de côté par la société. C’est l’époque où c’était les médecins qui disaient aux mères quoi faire avec leur bébé, celle-ci étant incapable de se connecter entièrement à leur enfant. C’est à partir de ces croyances que la médecine populaire est née. On se déconnecte de notre corps et on demande au médecin de le réparer. Comme le médecin n’est pas dans notre corps il ne peu que travailler sur la partie mécanique ou chimique de celui-ci. C’est impossible pour lui de travailler sur la totalité de notre être. Il n’y a que nous pour le faire.
Le plus grand défi présentement, à mon sens, c’est d’accepter de vivre. Vivre veut dire sentir et ressentir. Il ne faut pas s’en vouloir, car si on y pense, lorsque nous étions bébé, chaque fois que nous avons vécu un manque d’amour ou une peur de manque d’amour, nous nous sommes crispés pour ne pas ressentir tellement c’était douloureux. Ainsi nous avons donné l’instruction à notre corps, de façon très renforcée, de se crisper à l’intérieur pour ne pas vivre une sensation de manque d’amour soit une sensation de peur. Pour débloquer cette croyance, c’est très simple. Pas facile pour la plupart des gens, mais très simple. Nous devons prendre la décision de ressentir tout ce que nous vivons comme sensation y compris nos peurs. Si vous prenez la décision de ressentir tout ce qui se passe dans votre corps sans jugement, juste comme une grande expérience, si c’est votre priorité très rapidement vous aller vivre à nouveau. L’énergie d’amour qui peut se vivre uniquement si on se permet de vivre ces peurs, surgira et vous fera voyager. Nous devons débloquer notre corps pour ressentir des énergies plus douces et plus subtiles.
En fait, ce qui se passe quand je me permets de vivre ma peur, c’est que je donne un nouveau message à mon corps. Je donne le message suivant, « ce n’est pas dangereux pour moi de ressentir, je ne suis pas en danger ». Lorsqu’une situation dans votre vie fait surgir de la colère ou de la peur, prenez la décision de la ressentir le plus que vous pouvez. Prenez de grandes respirations en la ressentant le plus possible.
Aussi ce qui peu aider, et je le suggère fortement, est de dire à la personne le plus calmement possible; « ce que tu viens de faire me met vraiment en colère, je suis hors de moi. Je sais que ça m’appartient, mais quand même je dois te le dire.» Vous savez maintenant que c’est seulement une programmation venant d’une croyance où vous avez pris la décision de ne pas aimer ou de ne pas vous aimer dans un évènement passé. Le verbaliser permet à notre croyance de vulnérabilité de se dissoudre. En verbalisant on renforce une nouvelle croyance qui est je retrouve mon pouvoir je suis là pour moi je ne suis pas vulnérable.
Parfois la colère peut survenir dans un évènement où je pense que dans un autre évènement je ne m’aimerai pas. Je vous donne un exemple. « Je suis en colère, car tu veux que je rencontre Pierre et moi je ne veux pas ». Ce que ce scénario peu vouloir dire c’est, « je ne veux pas voir Pierre, car je n’aime pas comment je suis en sa présence ». Dans les couples, entre autres, beaucoup se disputes pour des situations qui ne sont pas complètement mises au grand jour. Imaginer si vous diriez, « tu veux que Pierre vienne, mais j’aimerais te dire que je ne suis pas à l’aise en sa présence. En fait j’ai peur. Je ne sais pas quelle croyance il y derrière, mais il me fait peur». Tout le monde vit des peurs, pourquoi ne pas se l’avouer et le travailler ensemble. De toute façon c’est la transparence dans un couple qui fait durer la passion.
Les sensations de peur qui surgisse dans notre corps fonctionnent comme des montagnes russes. Si je me permets de vivre la sensation complètement comme la première côte d’une montagne russe, les suivantes seront moins intenses. Si à chaque fois je me permets de les vivre pleinement, l’intensité redescend et la suivante est plus petite. Ne vous découragez pas si vous n’arrivez pas à vivre complètement la première. Soyez sûr que vous aurez l’occasion de réessayer. C’est bien fait n’est-ce pas?
Maintenant dans ce travail qu’est-ce qu’on essaye de faire au final. On essaye d’aimer davantage. Lorsque vous dites, je travaille sur moi. Je lâche prise plus qu’avant. J’accepte plus qu’avant. Avant je me fâchais pour ça, mais plus maintenant, etc.. Ce que vous dites c’est; « je réussis à aimer davantage ». Tout le travail abouti à aimer davantage seulement on lui donne d’autre nom.
Source: LaPresseGalactique.org