
Le coeur s’ouvre
L’être humain cherche, questionne, analyse. Il veut comprendre, décortiquer, maîtriser ce qui l’entoure. Cette quête pourrait être noble… si elle ne se faisait pas presque toujours au détriment de la simplicité du cœur.
Dans cette époque de grands écarts de conscience, même ceux qui se disent « éveillés » tombent souvent dans le piège du mental. Ils enrobent leurs intuitions de raisonnements, de théories, de récits complexes où la peur se cache derrière de beaux discours.
On confond la lumière avec l’information.
On croit que l’éveil se mesure à la quantité de savoirs accumulés.
Mais en vérité, l’éveil est silencieux. Il ne s’affirme pas. Il rayonne.
Quand le cœur s’ouvre vraiment, tout devient simple.
Il n’y a plus besoin de tout comprendre : il suffit de ressentir, d’être présent, d’écouter. La paix intérieure ne vient pas de la maîtrise, mais de l’abandon à ce qui est. Et dans cet abandon, la sagesse coule d’elle-même, sans effort.
La peur, elle, pousse à compliquer. À se raccrocher aux mots, aux concepts, aux scénarios. Quand elle est là, le mental prend toute la place. Il croit qu’il protège, mais en réalité, il obscurcit la vision.
L’univers, lui, ne ment pas. Il ne fait pas de longs discours. Il souffle simplement, doucement, à qui sait l’entendre. Et ce souffle n’a pas besoin d’être compris. Il a seulement besoin d’être accueilli.
La nature même de la vie est évidente.
Tout ce qui est véritable est simple, direct, transparent.
C’est l’humain qui complique, car il a oublié que son cœur est le seul lieu de compréhension véritable.
Un jour, chacun sera invité à passer du raisonnement à la résonance.
Et ce jour-là, il n’y aura plus rien à prouver, ni à expliquer.
Il y aura simplement à vivre, dans la paix d’une évidence retrouvée.