Que puis-je faire pour les autres
Le mieux que vous puissiez faire pour les autres, c’ est de représenter à leurs yeux un modèle attrayant d’ estime de soi et d’ intégration sociale. On manque dramatiquement en ce bas-monde de modèles sains auxquels se référer. En vous aimant vous-même, vous constituerez pour les autres un modèle visible, équilibré et positif, pour le cas où ils décideraient de changer. En acceptant vous-même les autres et les circonstances tels qu’ils sont, en fuyant les sentiments de culpabilité, en encourageant les autres, en assumant vos responsabilités vis-à-vis de vous-même et en vous recentrant quand il le faut, vous prouverez que c’ est possible et vous donnerez aux autres un bon exemple. C’ est de loin l’ enseignement le plus convaincant et, bien souvent, nous ne nous rendons même pas compte que d’ autres nous prennent comme modèles.
La pratique de l’ estime de soi est constituée en grande partie d’ actions et non de paroles ; ces comportements ne peuvent s’ apprendre que par l’ exemple.
Paradoxe: plus vous en faites pour vous-même, meilleur vous devenez en tant que modèle pour les autres. Initiez le mouvement en marchant et d’ autres vous emboîteront le pas …
Si vous pouvez vous accepter tels que vous êtes, si vous cessez de vous mettre en tête de devenir parfait, alors vous pourrez accepter les autres avec leurs imperfections. Cette acceptation est irrésistible, elle laisse les autres libres de s’accepter aux-mêmes. Si vous pouvez vous pardonner vos propres erreurs et en tirer les enseignements, ceux qui vous entourent sentiront que vous leur offrez une alternative quant à la façon de réagir à leurs propres erreurs. Bien sur, ils sont libres de ne pas vous imiter, mais ils ne pourront plus se donner l’ excuse traditionnelle : » tout le monde autour de moi essaie d’ être parfait. » Quand vous vous détachez de vos remords et de vos mortifications, vous prouvez par l’ exemple que c’ est possible. Chaque fois que vous dites « non » à quelqu’un, vous lui laissez la liberté de vous dire « non » à son tour. Si vous pouvez dire » non » à quelqu’un sans remords, vous laissez l’ autre libre de faire de même. En vous occupant de satisfaire vos propres besoins, vous laisser les autres libres de s’ occuper des leurs.
Si vous prenez des risques, les autres seront plus susceptibles d’ en prendre à leur tour. Et ainsi de suite. Les gens qui vous entourent ont une influence sur vous.
Vous réagissez à chaque encouragement, à chaque appui; le négatif et les choses décourageantes ne vous laissent pas indifférents. Vous avez besoin d’ une dose supplémentaire de positif pour servir d’ antidote à tout ce négatif. Vous pouvez constituer un pole positif dans votre milieu.
Une des plus remarquables qualités qui peuvent faire de nous des modèles pour les autre, c’ est l’ amour inconditionnel. Quand nous détenons l’ estime de nous-mêmes et pratiquons cet amour inconditionnel vis-à-vis de nous, notre être tout entier constitue pour les autres un modèle de comportement. Nous n’ avons pas à faire quoi que ce soit, notre démonstration réside dans notre état d’ être. En nous laissant nous-mêmes libres d’ être, nous laissons les autres libres d’ être à leur . Le jour où nous cessons d’ excuser nos échecs en invoquant des facteurs externes, nous mettons un terme à ce petit jeu de reproches. Nous procurons ainsi aux autres un havre de sécurité, et Dieu sait qu’ ils en ont désespérément besoin.
L’ intégration sociale n’ oblige pas les autres à changer. Au contraire, elle laisse les changements survenir, et elle encourage les améliorations. L’ intégration sociale, extension de l’estime de soi à autrui, suscite croissance et développement.
Nous avons besoin des autres pour apprendre d’ eux et pour leur apprendre, pour établir des rapports interactifs avec eux, pour partager notre découverte de nous-mêmes, et pour nous réjouir ensembles de nos propres découvertes. Nous avons besoin des autres car nous sommes tous liés, unis; nous faisons partie du même tout, nous pouvons croître ensemble et converger d’ un même pas vers l’ unité suprême.
Nous ne pouvons pas faire cela tout seuls. Nous avons aussi besoin des autres pour mettre à l’ épreuve la rupture de notre isolement du monde; nous avons besoin des autres autant qu’ ils ont besoin de nous, non pas pour les prendre en charge mais pour nous montrer accueillants,non pas afin de faire des choses pour eux, mais afin de faire des choses avec eux.
Bref, la meilleure chose que nous puissions faire pour les autres, c’ est exactement ce que nous pouvons faire pour nous-mêmes.
Source : http://trouvezvotrebonheur.blogspot.com/