Qui tire les ficelles
En observant les gens sur le chemin du travail, j’ai eu l’impression de voir des pantins articulés par une force mystérieuse. Essayez d’imaginer : un tram bondé de gens qui sortent et entrent quasi tous vêtus de couleurs sombres et le visage fermé. Ces pantins allaient simplement là où les ficelles les tiraient sans aucune émotion. Un instant, je me suis demandée qui avait le contrôle sur eux, – sur nous. Est-ce qu’ils décident réellement de la direction à emprunter ou est-ce les dictats de la société qui le font pour eux ?
A plusieurs reprises, j’ai cligné des yeux pour enlever ces images de ma tête. Elles sont en effet parties mais la réflexion est restée.
Toute la journée, j’ai pu m’observer. Parce que oui, il est facile de voir les réactions des autres, il est toutefois plus difficile de voir les siennes. Vous le savez probablement, ce que font les autres leur appartiennent. On ne peut se libérer que de ses propres chaînes.
Je serais curieuse de savoir combien d’entre nous tirent entièrement les ficelles de leur vie ? Combien se lèvent le matin en se disant : « YES une nouvelle journée qui commence, qu’est-ce que je suis heureu(se)x d’aller travailler ! » ?
Comme je vous l’ai dit, mon cerveau n’a pas arrêté aujourd’hui et je tenais à partager avec vous le fruit de cette réflexion :
Ce qui est socialement acceptable n’est pas forcément ce qui permet de vivre pleinement sa vie : Se lever et travailler parce que vous devez rembourser votre prêt ou nourrir vos enfants ne vous rend peut-être pas pleinement heureux(se).
Travailler pour être comme tout le monde et rentrer dans une case de l’échiquier de la société ne vous motive peut-être pas plus.
En fait, l’idée d’être un pion qui inévitablement se déplace d’une case à l’autre ne vous plait peut-être pas.
La vie a pourtant quelque chose de féerique. Les enfants l’ont bien compris. Regardez la manière dont ils agissent. Ils mettent leur cœur dans chacune de leur action et se rebellent dès qu’on les force à rentrer dans une case qui ne leur convient pas. Quelle sagesse n’est-ce pas ?! Pour moi, la vie, c’est retrouver son cœur d’enfant. C’est retrouver ce qu’on aime vraiment et le faire encore et encore.
Les sceptiques me diront « Rembourser notre prêt est important », certes ! Mais pourquoi ne pas le faire par l’intermédiaire d’activités qui vous plaisent vraiment ? Pourquoi vous conformer à faire un travail pour l’argent qu’il vous rapporte ? Si vous passez 8h à faire quelque chose qui ne vous plait pas, serez-vous vraiment heureux et disposer à vous occuper de vos bambins en rentrant ? Vous seul avez la réponse… Si vous êtes satisfait, tant mieux.
Vous êtes le seul à pouvoir donner un sens à votre vie, personne d’autre ne le fera ! Alors si elle en a déjà, continuez ! Par contre si vous êtes en quête de sens, demandez-vous peut-être : à quoi avez-vous envie de consacrer la plus grande partie de votre temps ? En d’autres termes, avec quelle activité avez-vous envie de vous nourrir intérieurement et extérieurement ? Pour le reste, faites-vous confiance… Si un malheur ne vient jamais seul, un bonheur non plus. Vous créez votre réalité et je suis sûre que vous méritez une vie au fruit de vos envies.
With love,
Hélène
Source : https://helenespironello.wordpress.com/