
c’est se libérer de l’Ancien Monde qui s’effondre.
Pour donner suite à mon partage sur la Fatigue Vibratoire et ce besoin impérieux de ne rien faire, plusieurs d’entre vous m’ont partagé leur soulagement. Comme si le fait de nommer cette sensation validait une réalité que nous ressentons collectivement : celle d’un appel à sortir du faire, du performer, du s’agiter pour exister. |
Pourtant… même quand on entend cet appel à ralentir, à se déposer, à respirer autrement, il y a souvent une vieille culpabilité qui surgit. Celle-là même que notre ego utilise pour nous remettre sur les rails du monde de l’accomplissement. Pas parce qu’il est « méchant », mais parce qu’il est programmé pour nous protéger selon d’anciens paramètres. L’ego veut rester maître à bord. Il tente de nous faire croire que se reposer, c’est abandonner. Que s’arrêter, c’est paresser, c’est régresser. Mais il y a deux formes d’ego : celui qui tyrannise, et celui qui nous sert. L’ego bénéfique sait dire : « T’as raison. T’as plus l’énergie de forcer. Prends soin de toi. Écoute ton besoin. » Ce n’est pas de la fuite, c’est de la Sagesse. Alors, je vous pose une question simple : si vous êtes fatigué.e, vidé.e, ou en saturation énergétique… vous êtes coupable de quoi exactement… si vous choisissez d’arrêter un peu, de respirer, de vous reposer, d’écouter votre besoin d’être tout simplement ? D’avoir voulu du mal à quelqu’un ? De vous être voulu du mal à vous-même ? Non. Vous êtes simplement en train d’honorer un besoin profond de réalignement avec ce que vous ressentez. Un besoin fondamental d’arrêter de suivre les appels de l’ancien ego programmé à la survie… plutôt qu’à la vie. Dans le système de justice, on reconnaît quelqu’un coupable lorsqu’il est prouvé, hors de tout doute raisonnable, qu’il a voulu nuire. À qui avez-vous voulu nuire en vous accordant du repos ? En étant à l’écoute de votre Être et de votre corps ? La culpabilité vibratoire est souvent un indicateur de déconnexion. Elle nous signale un écart entre notre vrai besoin et un vieux conditionnement. Alors avant de céder à l’auto-jugement, demandons-nous simplement : Ce que je m’apprête à faire ou à ne pas faire, est-ce par malveillance ? Ou par besoin d’harmonisation intérieure ? Si la réponse est non, alors reposez-vous. Coupez le bruit. Reconnectez à votre Fréquence. Le monde n’a pas besoin de votre productivité. Il a besoin de votre Présence. Cela dit, ne rejetons pas d’un bloc la culpabilité. Elle peut aussi être un signal précieux de notre Conscience intérieure. Par exemple, si je critique quelqu’un, que je dénigre une situation, ou que je me laisse aller à juger — et qu’ensuite, je ressens de la culpabilité — ce n’est pas nécessairement parce que j’ai voulu nuire, mais parce qu’une partie de moi sait très bien que ce n’était pas sain ni pour moi, ni pour l’autre. Même si on se dit que c’est juste un avis ou une opinion, la culpabilité de la personne consciente de son attitude lui révèle qu’il y a une charge, une tension, un mal-être en arrière. Dans ces cas-là, cette sensation a pour but de nous inviter à faire mieux, à nous aligner. Alors non, on n’est pas coupable simplement parce qu’on a besoin de repos, mais si l’on se sent coupable d’avoir parlé, agi ou pensé d’une manière désalignée… accueillons ce signal avec Humilité, sans nous juger et corrigeons doucement notre axe intérieur. Alors reposez-vous. Accueillez ce besoin de silence, de rêvasserie, d’arrêt, de repli, de « décrochage de l’Ancien Monde » du faire au détriment de l’être. Accueillez le simple fait de « juste être et vivre ». Ce n’est pas de la paresse, ni une fuite… c’est un retour à l’essentiel : Être avant de faire et avoir. Ignorez l’ego qui tente encore de murmurer que vous « perdez votre temps ». Il joue sa vieille pièce de théâtre, tentant de vous ramener dans l’Ancien Monde du faire-faire-faire. Pourtant, lorsque le Cœur, l’élan ou l’énergie n’y sont tout simplement plus, ce qu’il y a de plus juste à FAIRE, c’est d’arrêter… de faire une pause, un retour à Soi, pour mieux repartir ensuite de façon saine, sereine et équilibrée. Ne le repoussez pas. Il n’est pas votre ennemi. Il apprend, tout comme vous. Vous êtes désormais son professeur conscient. Invitez-le à venir se laisser bercer par la Vie avec vous ! Lorsqu’il n’y a plus d’élan vibratoire en vous, c’est simplement que ce n’est pas le moment d’agir. À l’inverse, un véritable élan du Cœur se reconnaît à la Joie qu’il fait naître. C’est simple, naturel, vivant. On sent que c’est juste, alors on suit le mouvement. Puis parfois, aussi vite que l’élan est venu, une autre Voix intérieure se manifeste pour dire : « Stop. Ralentis. » Il est alors sage de l’écouter aussi. Il ne s’agit plus de viser une productivité constante, mais d’entrer dans une véritable Danse avec la Vie. L’essentiel, c’est d’apprendre à reconnaître la Voix du Cœur… et de ne plus se laisser diriger par celle de l’ego. Soyons courageux et surtout heureux, chers Âmis, de vivre cette période unique pour l’âme humaine ! Tout athlète doit fournir des efforts pour réaliser son objectif. Le nôtre, c’est d’apprendre à vivre comme les Divins-Humains que nous sommes. Quand savons-nous que nous avons gagné ? Lorsque nous sommes en Paix, tout simplement. Une petite victoire à la fois, car l’énergie qui nous « habite » n’est pas fixe… c’est de la Vie en mouvement ! Suivons le flot… en Conscience !! Suzanne Deborah https://www.sdjennings.com |
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