une foi inebranlabre

une foi inebranlabre

Si on observe les conséquences de ce qui se passe à la suite du confinement, on peut déjà constater les effets bénéfiques de cet arrêt forcé de l’économie sur la planète elle-même : l’assainissement de l’air et de l’eau, la diminution du niveau de bruit, diminution de la circulation routière, des déchets, etc. On peut voir que ce nettoyage se produit un peu partout. Et en fait ce nettoyage est en quelque sorte « multidimensionnel », car il se produit sur tous les plans et dans tout ce qui existe sur Terre, y compris en chacun de nous.

Il faut bien se rendre compte que le confinement forcé sur une grande partie de la planète nous fait nous éloigner de la frénésie à laquelle la plupart d’entre nous sont habitués. Notre mode de vie habituel nous pousse à constamment nous tourner vers l’extérieur pour la satisfaction de nos besoins autant physiques, qu’émotionnels, psychiques et même spirituels.

Beaucoup de gens désirent que les choses reviennent à la normale, la normale étant définie comme ce que l’on a connu, ce à quoi nous sommes habitués. Mais la vie est faite de cycles, la définition même de la vie c’est le changement et l’évolution. La vie ne revient jamais en arrière, elle va toujours vers l’avant, vers le nouveau. Dans le monde matériel, tout est cyclique, de la naissance à la mort, de la construction à la destruction, et ainsi de suite. Donc lorsqu’on s’attache à l’apparence que les circonstances extérieures nous présentent, on perd de vue le plus grand but derrière l’expérience qui est l’évolution. Et nous sommes actuellement dans une période de transition conduisant à un changement de paradigme complet. Et tout changement radical implique la dissolution de l’ancien.

L’évolution s’accomplit donc dans le changement. Il n’y a pas d’évolution dans ce qui reste statique. Et nous attendons ce changement depuis longtemps, n’est-ce pas ? Alors que le confinement nous fait perdre nos points de repère habituels, nous sommes forcés de nous adapter à un nouvel environnement et pour cela, il faut lâcher prise sur ce que l’on a connu jusqu’à maintenant. Pour nous adapter, nous devons changer notre manière de faire, cesser d’attendre que l’extérieur nous fournisse ce dont nous avons besoin sur le plan émotionnel ou spirituel par exemple, pour nous tourner vers nos ressources intérieures.

Jusqu’à maintenant, notre sentiment de sécurité a pris sa source à l’extérieur de nous, dans des systèmes, des bien matériels, des accomplissements ou encore dans des relations qui définissent notre place et notre rôle dans la société et qui assurent notre survie. Nous avons établis des points de repère (ou schéma de pensée et de comportement) à partir de notre éducation (familiale, religieuse, culturelle et autre) provenant des systèmes en place — économiques, politiques, sociaux, scientifiques, éducatifs, sanitaires, etc. Et quand quelque chose ne va pas comme normalement, comme la crise mondiale actuelle nous l’impose, nous nous sentons déstabilisés dans nos fondements puisque ceux-ci sont à l’extérieur de nous. Nous sommes placés devant l’inconnu et cela crée beaucoup d’insécurité, parce que nous croyons ne pas avoir de pouvoir sur les circonstances extérieures et les systèmes en place. Nous croyons encore que ce sont les conditions extérieures qui créent notre réalité future ou autrement dit notre perspective est que « la réalité nous arrive sans qu’on n’y puisse rien. »

Ce qui se passe actuellement, c’est que nous commençons à réaliser que nous nous sommes complètement identifiés à toutes ces histoires que nous avons jouées dans le passé. Et quand toutes ces histoires ne tiennent plus la route, nous sommes alors confrontés à certaines questions fondamentales « Qui suis-je vraiment ? Que suis-je venu faire ici ? Quelle est ma place, ai-je une place dans ce monde ? Quel est le but de la vie et de ma vie ? Est-ce que ce monde est bienveillant ou dangereux ? Est-ce que j’ai le droit de décider ce qui est bon pour moi ou dois-je me soumettre à la volonté d’autres personnes qui disent savoir mieux que moi ?

· Je suis devenu avocat ou notaire parce que c’était le désir de mon père que j’aie une belle carrière et j’ai voulu qu’il soit fier de moi. Qui suis-je sans mon travail ?

· Je suis une jeune mère de famille, provenant d’un milieu défavorisé, n’ayant pas une bonne santé et j’élève seule deux jeunes enfants. Je me sens seule et sans soutien dans cette crise. Quelle est ma valeur, quelle est ma place dans cette vie, est-il possible d’avoir du pouvoir sur ma vie, de retrouver ma santé et mon équilibre ?

· Je suis séparée de mon partenaire de vie par le confinement. Comment puis-je me sentir bien, heureuse et satisfaite loin de mon compagnon, de ma source habituelle de satisfaction ?

· Je subviens tout juste à mes besoins et à ceux de ma famille en travaillant d’arrache-pied. Comment vais-je faire pour assurer la survie de ma famille sans travail ou sans argent?

Devant la disparition de nos points de repère, nous ne savons plus vraiment qui nous sommes et ce que nous devons faire et cela peut générer un profond sentiment d’insécurité.

Comment pouvons-nous nous assurer qu’une fois la crise passée, des changements émergeront qui vont apporter quelque chose de mieux qu’avant ? Comment pouvons-nous participer à la création de nouveaux systèmes, de nouvelles manières de vivre et de faire les choses qui soient plus équitables, épanouissantes, respectueuses de l’environnement et de nos besoins en tant qu’êtres humains ? Quel pouvoir avons-nous de réaliser un tel changement ?

Je crois que nous avons un pouvoir bien plus grand que nous le pensons et croyons. Le fait est que depuis la nuit des temps certains groupes d’êtres ont réussi à nous faire croire quelque chose de différent. Et ils essaient encore à l’heure actuelle de renforcer notre croyance que c’est l’état et les autorités en place qui savent mieux que nous comment prendre soin de nous. On nous dit ce qu’il faut faire et comment le faire. Et jusqu’à maintenant, la société a fonctionné de cette manière, car le plus souvent, nous acceptons de leur remettre la responsabilité de notre bien-être et de nos vies.

Nous sommes à une époque unique de notre évolution où la possibilité de créer une nouvelle histoire, une où nous sommes réellement libres de tout conditionnement peut commencer à s’écrire. Le conditionnement ne peut se maintenir que par la peur et cette peur constante (peur de se tromper, peur de faire le mauvais choix, peur du changement, peur de perdre quelque chose ou de manquer de quelque chose, peur de la maladie et de la mort, etc.) est ce qui crée un sentiment d’insécurité constante chez beaucoup d’entre nous. Le monde est vu comme étant dangereux, c’est un endroit où on doit constamment se battre pour obtenir ce dont nous avons besoin et où tout peut nous être enlevé sans qu’on n’y puisse rien… N’est-ce pas là ce que l’histoire de l’humanité nous raconte depuis la nuit des temps ?

Alors pour écrire une toute nouvelle histoire, pour cesser de jouer le rôle d’un être dont l’avenir est déterminé par les conditions extérieures ainsi que par les systèmes et les autorités en place, il y a une condition essentielle : nous devons commencer par nous rappeler qui nous sommes afin de retrouver notre souveraineté et notre autorité intérieure. C’est uniquement en prenant conscience de notre nature véritable que nous redevenons libres de faire des choix éclairés. Car dans cet état de conscience, nous sommes capables de nous harmoniser avec notre potentiel inné afin de choisir une ligne de temps où tout fonctionne en parfaite synergie avec la planète et la création tout entière.

Notre première réalisation est de comprendre que nous devons et pouvons changer la manière dont nous nous percevons, ainsi que tous les systèmes de référence que nous avons adoptés sur ce qui est vrai, réel, acceptable ou encore possible. Nous devons réaliser que même nos choix de vie sont limités par ce que nous avons appris…

COMMENT NOUS DÉFINISSONS-NOUS ?

Au départ, la plupart des êtres humains ne savent pas vraiment qui ils sont. Et la course incessante pour accomplir les différentes activités jugées nécessaires à la vie dans la société les fait empêcher d’avoir le temps d’y penser. Quant à ceux qui ont le temps, le plus souvent ils cherchent les réponses à l’extérieur, ils se tournent vers d’autres pour qu’on leur dise qui ils sont, d’où ils viennent, ce qu’ils devraient faire ou quel chemin ils devraient suivre.

Cependant, notre véritable nature est divine. Notre essence originelle est celle d’un être créateur, qui fonctionne en parfait accord avec les principes universels qui gouvernent notre univers. Ces principes fondamentaux nous accordent le droit à l’autodétermination, à la souveraineté de notre être. Ils nous accordent le libre arbitre et la liberté de choisir ce que nous voulons exprimer dans nos expériences de vie.

Toute pensée ou perception restrictive ou contraignante qui va à l’encontre de ces principes fondamentaux provient de la fausse matrice, qui a donné naissance à une réalité faussée ainsi qu’à la fabrication d’une identité artificielle. Si l’image que vous avez de vous, de vos capacités ou de vos possibilités n’en est pas une faite d’amour et de possibilités infinies, alors c’est que vous avez renié votre nature profonde, votre identité véritable, au profit d’une fausse identité. Vous portez un masque que vous montrez aux autres, mais qui n’est pas en accord avec votre vraie nature. Ce conflit entre votre vraie identité et cette identité artificielle est ce qui vous empêche de faire des choix facilement, de vous sentir en sécurité, de savoir que vous avez tout ce qu’il faut pour vivre une vie abondante et harmonieuse ou encore de savoir que l’univers est bienveillant, vous soutient et pourvoit à tous vos besoins.

Quelle est donc cette fausse identité ? Nous avons appris à nous définir à travers une panoplie de critères qui varient selon les sociétés et dans le temps. En voici quelques-uns :

1. Race, nationalité, culture, langue

2. Religion, spiritualité

3. Éducation — carrière, profession, travail – statut social, relationnel ou familial

4. Biens matériels : accumulation de richesses ou possessions

5. Accomplissements sportifs, artistiques ou scientifiques, prix, honneurs reçus

6. Apparence physique : genre, grandeur, canon de beauté, couleur de cheveux, groupe d’âge, etc.

7. Caractère : défauts et qualités — attitudes et comportements

8. Histoire de vie : regrets, maladies ou malheurs passés et présents, etc.

Et bien d’autres…

1. Race, nationalité, culture, langue

Il faut bien se rendre compte qu’à la base, nous avons été assimilés par la société, la culture, la religion et la langue de l’environnement dans lesquels nous sommes nés. Et la plupart des êtres s’identifient complètement à ce conditionnement, nous disons : « Je suis canadien ou français. », « Je suis européen ou amérindien. », « Je suis francophone ou anglophone. »

Ce qui crée la division et la séparation entre les êtres, c’est de percevoir l’assimilation par une autre culture comme quelque chose de négatif, comme une perte de pouvoir et d’identité. Et nous ne réalisons pas que nous nous sommes déjà laissés « assimiler » par notre culture d’origine en acceptant de renier notre nature originelle.

Le but de la vie n’est pas d’être ou de faire comme tout le monde en nous conformant à ce qui est déjà là, mais bien plutôt d’évoluer et cela se fait en créant quelque chose de nouveau.

Les États-Unis actuels sont un bel exemple de cette nouvelle création, car cette nation a été créée par un « melting pot » incroyable de langues et de cultures qui a donné naissance à la nation la plus puissante du monde moderne, ayant ses caractéristiques propres résultant de ce mixage.

2. Religion, spiritualité

Le rôle premier de la religion est d’offrir une guidance spirituelle aux êtres qui ne reconnaissent pas encore leur propre autorité intérieure. Cependant, lorsque les dogmes répriment la liberté de choix de l’individu en imposant des comportements et des croyances spécifiques, elles deviennent des systèmes de contrôle. Qu’est-ce qui nous fait croire que nous n’avons pas en nous la capacité nous relier directement au divin en prenant la responsabilité de nos actes ? N’est-ce pas justement le fait de se responsabiliser qui nous permet d’avoir du pouvoir et d’apprendre à nous connaître  afin d’évoluer ? Lorsque nous acceptons de nous conformer aux dogmatismes religieux, nous nions notre nature profonde en remettant notre pouvoir de décision à des autorités que nous croyons plus importantes ou mieux que nous.

Même la spiritualité moderne se retrouve aujourd’hui dans des dogmes : pour être spirituel, il faut manger comme ceci ou comme cela, il faut méditer comme ceci ou comme cela, il faut combattre la guerre et méditer pour la paix, il faut avoir des expériences mystiques, des montées de Kundalini, etc. Tout cela crée des attentes qui empêchent souvent la personne d’être authentique, d’écouter son cœur et de pouvoir accueillir l’expérience du moment présent.

3. Éducation — carrière, profession, travail – statut social, relationnel ou familial

Les connaissances intellectuelles et les études sont un autre domaine par lequel nous nous définissons. Plus nous accumulons de savoir intellectuel, plus nous sommes dans ce qui est déjà connu et moins nous sommes ouverts à accepter le nouveau. La raison en est que nous avons tendance à comparer le nouveau avec ce que nous connaissons et à le rejeter si cela ne correspond pas à ce qui est connu (nos croyances ou systèmes de référence).

Dans notre système, il y a des « méritants » et des « non méritants ». Le mérite se base sur la capacité de l’individu à se conformer au système et à jouer le jeu qui consiste à entrer dans la norme et à être le meilleur de la norme.

Je lisais une étude récemment sur les premiers de classe qui visait à déterminer quelle était leur niveau de réussite professionnelle dans le monde du travail. Eh bien, la très grande majorité devient des cadres moyens. Ce ne sont pas des innovateurs, des leadeurs ou des créateurs, car ils ont appris à se conformer parfaitement au système. Les innovateurs sont les rebelles, les Einstein de ce monde…

4. Biens matériels : accumulation de richesses ou de possessions matérielles

Encore un critère avec lequel nous nous définissons… Plus on a de biens matériels, plus on a de valeur, plus on a réussi. On dit de quelqu’un qui n’a rien, qui vit dans la rue, etc. qu’il « n’est personne »…

5. Accomplissements sportifs, artistiques ou scientifiques — prix et honneurs reçus

Encore le principe du plus méritant. C’est un système de comparaison constant. Seuls les premiers ont de la valeur.

La société et les autres décident de votre valeur en vous comparant aux autres. Votre performance face à ces systèmes de valeur fera que vous vous sentez accepté et reconnu ou non. Cependant, il y aura toujours d’autres individus qui seront plus intelligents et performants que vous et d’autres moins.

Lorsque vous êtes occupé à mesurer votre valeur d’après vos résultats, à vous évaluer en vous comparant aux autre, vous perdez de vue votre identité réelle et l’actualisation de votre potentiel inné d’après vos préférences. Et vous vous identifiez aux résultats obtenus : « je suis le champion, je suis le meilleur, je suis le premier, je captive mon auditoire, etc. » ou le contraire : « je ne suis pas assez bon, je suis nul, je suis incapable, je n’ai pas de talent, je suis et serai toujours le dernier, etc. »

Il ne s’agit pas de vous comparer aux autres, vous devriez plutôt vous consacrer à accomplir vos propres potentialités selon vos talents et votre nature. Et la seule comparaison est celle que vous faites entre vous dans le présent et vous dans le passé. Vous êtes-vous dépassé ? Avez-vous réussi à vous accomplir en améliorant quelque chose dans votre vie ?

La comparaison et la compétition sont des systèmes de contrôle qui catégorisent, étiquettent et divisent les êtres et cela génère une profonde insécurité intérieure. Surtout si nous nous jugeons « hors norme ». Et sinon, nous avons peur de perdre notre adhérence à la norme (peur du changement, de vieillir, de perdre notre beauté ou notre jeunesse, etc.).

6. Apparence physique : genre, grandeur, couleur de cheveux, groupe d’âge, QI, etc.

Beaucoup d’entre vous ne vous aimez pas, vous n’aimez pas votre corps physique, vous vous sentez limité ou emprisonné, vous ne comprenez pas votre corps et vous n’écoutez pas les messages qu’il vous envoie constamment. Pourquoi ?

D’une part, vous vous comparez aux critères de beauté véhiculés par la société dans laquelle vous êtes nés. Et vous déterminez votre valeur selon votre conformité à ces critères. Vous allez même jusqu’à croire que votre capacité à être aimé dépend de votre conformité à ces critères.

Ces critères sont inventés de toutes pièces, ils sont arbitraires. Ils ont été mis en place par d’autres humains n’ayant pas l’intérêt général comme première motivation. Les critères de beauté changent d’une culture à l’autre, d’une époque à l’autre. Dans la société occidentale, au siècle passé, c’était la générosité des formes féminines qui était prisée, aujourd’hui c’est la maigreur. Qui a décidé cela ?

Ces systèmes contribuent à vous faire sentir limité dans vos possibilités, en vous gardant prisonnier dans des modèles de référence illusoires sur ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas, ce qui est beau, ce qui est laid. On juge et on catégorise, on sépare et on divise. Parce que vous vous êtes coupé de votre identité réelle, vous désirez vous sentir reconnu, accepté et aimé en vous conformant aux attentes de la société dans laquelle vous êtes né.

Votre corps physique est tout aussi divin que votre être spirituel. Il ne peut en être autrement puisque votre corps physique permet à votre être spirituel de s’exprimer dans le monde matériel.

7. Caractère : défauts et qualités — attitudes et comportements

Comment vous percevez-vous ?

Vous avez aussi adopté toutes sortes de croyances sur vos capacités, à partir de ce que d’autres personnes en qui vous avez placé votre confiance vous ont dit, et vous faites de leurs opinions votre vérité : « Tu ne réussiras jamais, tu es un paresseux, tu n’as aucun talent, tu es faible, car tu ne dois pas pleurer, tu es têtu ou borné, etc. »

Vous vous identifiez à vos traits de caractère. Par exemple, vous dites que vous avez des qualités et des défauts et que vous êtes né comme ça, que cela fait partie de votre nature, que vous devez accepter vos zones d’ombre : colérique, paresseux, dépressif, faible, impatient… mais ce que l’on appelle des défauts n’est souvent que l’expression d’un sentiment de malaise envers des situations que vous avez acceptées dans votre vie parce que vous croyiez ne pas avoir d’autres choix… En décidant que ce que les autres disent et pensent de vous est vrai, vous faites de l’opinion des autres votre vérité.

Cependant, votre tempérament colérique ou dépressif ne reflète pas votre vraie nature. Ce sont simplement des signaux que votre système émotionnel vous envoie pour vous indiquer que vous avez adopté des croyances à votre sujet qui ne sont pas en accord avec votre nature profonde.

Car lorsque vous commencez à écouter les messages que ces émotions désagréables vous disent et que vous reprenez votre pouvoir sur votre vie, votre pouvoir de choisir librement et de vous exprimer sans peur, ces traits de caractère se dissolvent d’eux-mêmes…

8. Histoire de vie, regrets, maladies ou malheurs passés et présents, etc.

Et puis on s’identifie à tout notre passé. « J’ai divorcé deux fois. » « J’ai traversé telle ou telle crise, telle ou telle maladie »… « Vous ne pouvez pas imaginer ce que j’ai vécu — mes enfants sont comme ci, mon partenaire est comme ça, etc. » Toutes ces situations extérieures semblent définir qui vous êtes.

Tout cela n’est pas vous. Ce sont des caractéristiques ou des expériences qui ne vous définissent pas pour le reste de votre vie. Prenez simplement conscience que tout cela vous a permis de faire des expériences qui vous ont permis d’apprendre à discerner et à choisir ce qui vous aide à vous sentir épanoui et satisfait de vous.

QUI ÊTES-VOUS SANS TOUT CELA ?

En résumé, vous avez accepté de croire depuis que vous êtes né que vous êtes autre chose que ce que vous êtes vraiment. Car vous croyez ce qu’on vous a dit, ce que ceux qui étaient là avant vous ont dit, ce que ceux qui ont l’autorité vous ont imposé comme conditionnement. Vous avez adopté une image artificielle de vous-même, à cause de la distorsion entre ce que vous ressentez et l’information ou l’image que les autres vous renvoient. Plutôt que d’invalider la perception des autres, vous avez décidé étant enfant que vous n’étiez pas assez bien, pas assez bon, pas assez intéressant, pas assez ceci ou cela. Il est temps de réaliser que vous ne pouvez continuer à limiter votre être à ces critères.

Lorsque vous définissez votre identité à partir de ces critères et que vous utilisez cela pour définir déterminer votre importance, votre valeur, votre place, votre réussite, etc. vous perdez de vue ce qui est vraiment important, ce qui est la nature véritable de votre être… Vous portez votre attention sur LE FAIRE ET LES RÉALISATIONS OU POSSESSIONS MATÉRIELLES donc tout ce qui est extérieur et non plus sur ce qui est intérieur c’est-à-dire L’ÊTRE ET SES VALEURS FONDAMENTALES, ce qui est plus vrai que l’extérieur.

En remettant aux autres la responsabilité de vous définir, cela crée un sentiment de vide intérieur, un sentiment d’avoir à s’en remettre aux autres pour se être guidé. Vous avez de la difficulté à décider et à choisir, vous ressentez de la peur et de l’insécurité, car vous n’avez pas de base solide, parce que vous vous êtes coupé de cette partie de vous qui normalement devrait vous guider, qui connaît vos désirs les plus profonds, qui sait ce qui vous passionne vraiment et connaît tout ce dont vous avez besoin.

La raison pour laquelle vous avez accepté de nier ou d’ignorer votre nature véritable, d’oublier qui vous êtes vraiment, c’est pour vous sentir aimé, accepté, pour faire partie du groupe et cela a signifié l’abdication de votre pouvoir et de votre guidance au profit d’un pouvoir et d’une autorité extérieurs à vous…

C’est pourquoi la situation actuelle provoque beaucoup de prise de conscience sur cet emprisonnement intérieur dans lequel nous nous trouvons. Nous commençons à réaliser l’ampleur de ce conditionnement qui nous fait adhérer à des coutumes et à des systèmes qui briment notre liberté d’être et l’expression de notre créativité naturelle.

La variété fait partie de la nature. Et c’est l’existence des différences qui permet une multitude d’expériences conduisant à l’évolution. La diversité ne constitue pas un danger. Le but de la vie n’est pas d’être statique, tout au contraire, la vie est un processus dynamique. Donc quand nous essayons d’aller à l’encontre du courant de la vie, quand nous résistons au changement, nous allons générer de l’angoisse et de l’insécurité — qui sont en fait des émotions qui sont un baromètre de notre état de conscience. Ces émotions dont la vibration est basse nous indiquent que les pensées et croyances que nous avons adoptées sur nous-mêmes et nos possibilités ne sont pas en accord avec notre nature fondamentale qui est « amour ».

Pour nous adapter et passer à la prochaine étape de notre évolution, il est nécessaire d’être capable de nous désidentifier de cette fausse image de soi en réclamant notre vraie identité, celle d’un être de lumière divin, possédant les mêmes attributs que la magnifique Conscience universelle qui nous a créés.

Si vous avez envie de reprendre votre liberté et de découvrir votre vrai potentiel, je vous invite à vous joindre à moi lors d’une série de 3 ateliers en ligne que j’animerai sur Rayonnance TV les 7, 14 et 21 mai (en direct ou en rediffusion). L’atelier s’intitule « De l’insécurité à la foi inébranlable » et vous aidera à retrouver votre puissance intérieure.

Cliquez ici pour les détails : https://www.mysteriatv.net/page-24822-pdv-atelier-5-dominique-lacroix.html

Avec beaucoup d’amour

Dominique

www.nouvellerealite.com

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