Vivre dans la douceur.
Nous portons tous en nous les germes du bonheur, de la paix et de la joie.
Il nous appartient de les arroser afin que leur parfum puisse se répandre dans tout notre être.
Cela ne peut se produire qu’à l’intérieur de nous même et ne dépend d’aucune circonstance extérieure.
Évidemment pour la majorité, ce serait tellement plus facile d’être heureux si le monde change (si les autres changent, je pourrai enfin être heureux car la cause de mes souffrances ce sont les autres) .
La spiritualité se vit dans la simplicité, dans l’ici et maintenant, dans l’instant présent, dans chaque geste que l’on fait en conscience.
Lorsque nous sommes en paix avec nous-même alors nous regardons le monde avec les yeux de l’amour, de la compassion et de la compréhension.
Lorsque vous entamez une pratique quelle qu’elle soit, il est essentiel d’être patient, la patience est primordiale.
L’impatience ne fait pas bon ménage avec le lâcher-prise, la paix, l’instant présent ou l’éveil de la conscience.
Combien de personnes cessent leur pratique parce qu’elles ne ressentent rien de particulier, parce qu’elles ne voient pas de lumière, qu’elles ne développent pas de dons en trois jours ou que les anges ne viennent pas leur faire un coucou au bout de la deuxième séance ?
Il faut laisser le temps à la nature pour que germe la graine.
La persévérance et la patience seront pour vous ce que sont le soleil et la pluie pour la graine.
Lorsque quelqu’un choisit d’étudier la musique, il fait le choix d’un instrument, d’une méthode d’apprentissage et d’un professeur. Il est bien conscient qu’il ne jouera pas une symphonie au bout d’une semaine.
S’il pratique deux a trois fois par mois, il est conscient qu’il apprendra moins vite que s’il pratique tous les jours , et s’il change d’instrument sans cesse alors il ne fera que survoler la musique, sans jamais la connaître en profondeur. Ceci est valable pour toutes les disciplines, qu’elles soient sportives, artistiques ou spirituelles.
Un autre point très important sur le chemin de l’éveil est celui ou certains voudraient commencer par gravir l’Everest avant même d’avoir fait une simple marche en montagne.
En aucun cas il ne convient de brûler les étapes, cela ne peut que conduire à l’échec. Entamez votre pratique avec beaucoup d’humilité, avec des techniques les plus simples possibles et vous progresserez à votre rythme.
Ne vous découragez pas et prenez plaisir à faire ce que vous faites.
La pratique doit être quotidienne, régulière et sur le long terme, ne cherchez pas à obtenir quelque chose. N’attendez rien, ne vous laissez pas éblouir par les beautés de toutes sortes qui se présenteront à vous, par des sensations, par des lumières, des paillettes dorées, par un don particulier qui se développerait, par des visions et toutes ces sortes de choses, restez détachés de tout cela car si vous vous laissez éblouir alors vous ne verrez plus là-bas, de l’autre coté, le rivage de l’Essentiel.
La plus merveilleuse des expériences est lorsqu’il ne se passe rien, absolument rien, c’est la cessation totale des pensées, le silence sacré de la conscience pure où les concepts d’être et de non-être, de dualité et d’unité n’existent plus.
Dans notre société la pratique de la méditation a perdu son véritable sens.
Nous sommes dans une société de consommation et la plupart des gens qui entament une pratique sont désireux d’obtenir quelque chose et le plus vite possible par le biais de cette pratique.
Hors le sens de la méditation est bien de nous amener à nous débarrasser de tout ce qui nous encombre et non pas d’obtenir quelque chose de plus, un gain, un don, une belle image de soi ou quoi que ce soit d’autre.
Rien ne presse, vous avez simplement à goûter pleinement au voyage que vous avez entrepris, d’instant en instant, de lieu en lieu, de vie en vie.
Réjouissez-vous d’être là en cet instant, en cet instant unique de votre voyage, tel que vous êtes, tout cela est merveilleux et nouveau à chaque instant.
De pas en pas, Dieu expérimente sa création à travers vous, et tout ce qui vient vers vous n’est autre que Dieu.
Au fil de notre vie nous traversons tous des moments difficiles ou douloureux.
Chacun s’accorde à dire que ces moments sont là pour nous faire grandir.
C’est l’apprentissage de la vie, nous apprenons et parfois nous comprenons lorsque nous grandissons à travers une épreuve douloureuse (ou toute autre leçon de la vie, qu’elle soit « agréable » ou « désagréable »), notre âme atteint des niveaux plus élevés de conscience.
C’est pour ça que nous parlons de grandir. A partir de ces niveaux plus élevés, notre âme peut faire passer plus de lumière vers le plan physique, éclairant ainsi notre chemin et nous permettant d’avoir une compréhension des choses, des événements et des êtres, bien plus profonde qu’auparavant.
Le pardon est essentiel à notre bien être, il est comme un souffle purificateur qui parcourt l’ensemble de notre corps énergétique.
Lorsque nous entretenons un climat intérieur de rancune, de ressentiment, de haine, de vengeance ou de culpabilité, nous alimentons des pensées très nocives pour nous-même et notre environnement.
Certains peuvent penser que ça leur fait du bien d’en vouloir à quelqu’un, mais si nous y regardons d’un peu plus près, si nous nous mettons à ressentir ce qui se passe dans notre corps lorsque nous émettons des pensées négatives, alors nous pouvons ressentir un mal être, un état intérieur pesant et lourd, comme si un nuage sombre venait cacher notre soleil intérieur.
Cela vient du fait que chaque pensée teintée de négativisme crée une pollution dans notre corps énergétique. Il se forme des micro-bulles sombres dans les nadis qui sont les conduits par lesquels circule le Prâna ou énergie vitale.
Cela a pour conséquences de freiner la circulation énergétique, voire de la bloquer totalement à certains endroits, ouvrant la porte aux dysfonctionnements et nous menant tout droit vers la maladie.
Prenez donc soin de vous en accordant le pardon à tous ceux envers qui vous entretenez une charge émotionnelle. Prenez donc soin de vous, en vous pardonnant à vous-même et à votre passé. Pardonnez en conscience de tout votre cœur, totalement et sincèrement. Ce pardon là, vous libèrera instantanément d’un fardeau bien trop lourd à porter.
Prenez conscience de vos pensées, observez-les sereinement sans les juger et sans vous juger.
Les pensées font partie intégrante de votre vie, elles conditionnent votre vie et elles sont là en permanence chez la plus grande majorité des gens. Observez-les simplement afin qu’elles ne dirigent pas votre vie mais que ce soit vous qui dirigiez vos pensées.
Que peut-il bien vous arriver à vous qui êtes éternel ?
Un autre jour se lèvera. Un autre rêve vous vivrez.
D’autres chemins, d’autres sentiers vous parcourrez.
Vous n’avez rien à craindre car ce que vous êtes en réalité n’est jamais né et ne mourra jamais.
Si vous avez peur et que vous ne savez pas encore totalement d’où provient cette peur, alors je vous propose de vous asseoir, de fermer les yeux et de contempler votre peur,
laissez-vous vous envahir par elle et acceptez-la totalement.
Que ressentez-vous ? A-t-elle une forme, une couleur, une odeur ?
Où ressentez-vous cette peur ? Quelles images vous viennent ?
Ressentez-vous de la chaleur, du froid, une lourdeur, des picotements ?
Placez-vous simplement en observateur témoin, un témoin qui observe simplement une sensation sans l’analyser, surtout sans chercher à analyser, laissez le mental au repos et ressentez.
Ensuite prenez conscience que cette peur n’est pas vous mais que c’est vous qui êtes en train de la créer, c’est votre création, à ce moment là détachez-vous d’elle et observez-là comme si c’était une forme extérieure à vous, envoyez-lui tout votre amour et permettez-lui de se dissiper.
Tant que vous nourrirez cette peur, vous lui insufflerez de l’énergie et lui permettrez d’exister. Vous êtes le créateur de cette création que vous nommez « peur », étant le créateur vous pouvez cesser de la créer à tout instant.
Si vous vous sentez bloqué, acceptez d’être bloqué en cet instant de votre vie.
Vous êtes bloqué et ce n’est pas grave.
Vous-même avez créé ce blocage et si vous l’avez créé c’est que vous aviez une bonne raison de le créer. Ce blocage correspondait à un besoin à un moment donné de votre vie. Le jour ou ce besoin disparaîtra, le blocage disparaîtra de lui-même car vous lui permettrez de disparaître, c’est magique, c’est la magie de la Vie.
On se crée un blocage parce qu’on en a besoin à un certain moment de notre vie et ensuite on voudrait qu’il s’en aille, mais non, si ce blocage est présent c’est qu’on en a encore besoin et il ne sert à rien de forcer pour s’en débarrasser.
Lorsqu’on réalise que ces blocages sont nos outils les plus précieux et qu’ils nous aident à ne pas avancer plus vite que ce que notre âme est capable de supporter, alors ces blocages deviennent nos fidèles amis et on les aiment parce qu’ils nous accompagnent pendant tout le temps qu’on a besoin d’eux.
Tout cela est la merveille de la Vie.
Soyez patient avec vous-même, autorisez-vous à prendre le temps dont vous avez besoin pour grandir. Soyez affectueux, tendre et aimant envers vous-même, de cette façon vous prendrez bien soin de vous.
La Lumière de la Vie Éternelle trouve parfois de drôles de chemins pour s’insinuer de la profondeur de l’Être jusqu’à la surface de notre conscient.
Puissiez-vous rayonner avec douceur l’Amour qui émane de votre cœur.
Puisse la Lumière de la Conscience éclairer votre âme afin qu’elle vous guide sur le sentier de la Vie.
Puissiez-vous vivre vos rêves et réaliser tout ce qui vous tient à cœur.
L’Univers entier vous soutient, ne l’oubliez pas.
Auteur inconnu, trouvé sur http://pouvoirdespierres.forumpro.fr
© 2014, Le Jardin de Joeliah. Merci de citer la source : lejardindejoeliah.com