Ayurveda : les 5 règles à suivre pour bien manger

Ayurveda : les 5 règles à suivre pour bien manger

En ayurvéda, on ne « pense » pas l’alimentation en termes de vitamines, de protéines ou de graisses : on raisonne plutôt en « énergies ». Bien se nourrir consiste donc à choisir avec précaution son « carburant » mais aussi à suivre certaines règles pour contribuer à une bonne digestion.

Contrairement à ce qu’on croit souvent, la cuisine ayurvédique n’est pas strictement végétarienne : elle utilise, notamment, le ghee (beurre clarifié) pour cuisiner, ainsi que les produits laitiers. On peut aussi consommer de la viande, du poisson et des œufs, mais toujours avec modération, ou dans les périodes de convalescence.

LES ALIMENTS DU MENU AYURVÉDIQUE

Au menu, avant tout, des produits sains : fruits et légumes, céréales, produits laitiers, légumineuses… On ne cuisine et ne mange que du frais, jamais de conserves, de plats tout préparés ou même de surgelés ! On essaie de consommer ce qui a été cuisiné le jour même, au maximum le lendemain mais pas après.

Les produits sont toujours choisis de saison, idéalement bio, ou au minimum locaux. On mange chaud, à la limite tiède, mais pas froid, quitte à réchauffer, car la chaleur est la première étape de la digestion, laquelle en sera ainsi facilitée. Enfin, chaque repas doit associer les six saveurs de l’ayurvéda : douce (sucrée), salée, acide, amère, piquante et astringente. Cela ne se traduit pas obligatoirement par des plats compliqués, mais par de bonnes associations d’aliments et d’épices.

LES GRANDS PRINCIPES À SUIVRE

  1. Manger seulement quand on a faim (et non par simple envie de manger, ou par habitude sociale), copieusement, assez pour se rassasier mais sans dépasser son appétit, sans jamais « se remplir » : en ayurvéda, la règle est que l’estomac soit rempli d’un tiers de solide, un tiers de liquide (eau mais aussi soupes ou jus) et un tiers de… vide, ce qui lui permet de se contracter plus aisément. Et quand on n’a pas d’appétit, on ne s’oblige pas à passer à table et on se limite à boire une tisane : pas question de se forcer.
  2. Manger dans un endroit agréable, dans le calme, lentement et en pleine conscience, avec joie, sans ramener ses soucis et préoccupations à table et bien sûr, jamais devant un écran ! Manger en faisant autre chose ou dans de mauvaises conditions contrarie le processus digestif. Les plats sont joliment présentés, pour profiter pleinement des saveurs et des textures, des senteurs et de leur aspect visuel, ce qui, là encore, favorise la digestion grâce aux enzymes salivaires.
  3. Bien mâcher, ce qui contribue tant à une bonne digestion (les enzymes salivaires commençant le travail de digestion) qu’à la mise en place de la sensation de satiété puisque l’on ne doit pas non plus se surcharger mais manger à sa juste faim.
  4. Manger des aliments digestes, c’est-à-dire qui ne provoquent ni lourdeurs, ni troubles digestifs (douleurs, gaz, ballonnements, nausées, acidité gastrique, selles ou haleine malodorantes), ni sensation de fatigue, ni, évidemment, intolérances ou allergies. Quand un aliment ne convient pas vraiment… on l’évite !
  5. Ne pas passer des heures à table. Même s’ils sont goûteux, les repas doivent rester simples et rapides, Tous les plats sont servis en même temps.

QU’EST-CE QU’ON BOIT ?

En ayurvéda, on boit beaucoup (entre 1,5 et 2 litres par jour), mais jamais glacé, au contraire, l’eau et les tisanes, consommées en abondance, sont servies tièdes ou chaudes. Toutefois, chaque profil a son tempérament et ses besoins propres, d’ailleurs pitta, lui, peut boire frais. Enfin, on boit un peu avant le repas, mais pas pendant celui-ci pour ne pas « noyer » le feu digestif : on s’hydrate plutôt tout au long de la journée.

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