
Quel que soit l’âge auquel on perd ses parents, le choc n’en est pas moins grand. On a beau être un adulte responsable, devenu soi-même parent, on reste toujours au fond de nous un enfant qui a besoin d’être protégé par ses parents. Si bien que quand l’un d’eux disparaît, on se sent livré à nous-mêmes. La douleur et le sentiment de solitude sont d’autant plus poignants qu’ils sont irrémédiables.
Entre parler de cette mort et la vivre, il y a un monde
Rien ne nous prépare à la mort, encore moins à celle de ses parents. La mort nous est incompréhensible.
Nous vivons un décès différemment s’il survient à l’issue d’une longue maladie ou s’il est subi, comme après un accident ou un meurtre. Dans ces derniers cas, le choc de la surprise s’ajoute à la douleur de la perte.
Autre facteur : le laps de temps entre le décès des deux parents. S’il est court, le deuil sera difficile. S’il est long, nous sommes plus préparés, comme à quelque chose d’inéluctable.
Dans tous les cas, l’adieu est une déchirure. Car, avec ses parents, ce sont des millions de souvenirs qui s’en vont. Ce sont des mots, des odeurs, des gestes, des baisers et des caresses. Ce sont eux qui vous ont créé, physiquement et psychologiquement.
Quand ils sont là et plus là
On avait beau savoir que ça arriverait un jour, vient le moment où on voit notre parent dans son cercueil, corps immobile et rigide. Il est toujours là, mais déjà parti. C’est alors que l’on comprend que tout est fini. Et qu’on se souvient du vivant, de ses réactions et opinions qu’on n’avait pas comprises alors mais pour lesquelles, soudain, nous éprouvons de l’indulgence.
C’est aussi le moment des remords et des regrets, voire de la culpabilité. Il faut lutter contre ce sentiment, ne pas le laisser nous envelopper, car il ne fait qu’ajouter à notre chagrin. Dans la vie, le moment des adieux est souvent celui où l’on pardonne. Il doit en être de même à ce moment-là. On doit pardonner à ce parent et nous pardonner à nous-mêmes.
Profitez d’eux tant qu’ils sont là
La mort de ses parents est très différente de celle des autres personnes, même celles qu’on a aimé profondément. Car, à ce moment-là, nous nous sentons abandonnés. Nos parents sont les premières personnes que nous avons aimées. Même si nous avons eu de nombreux conflits avec eux, nous en restons toujours dépendants, que nous le voulions ou non.
Quand ils disparaissent, nous voilà privés de leur protection. Vous connaissez peut-être des personnes qui se sont éloignées de leurs parents pour une raison ou une autre : vous avez sans doute constaté qu’il est difficile de vivre avec « le poids » de cette absence.
La leçon de tout cela est que vous devez réaliser que vos parents vont disparaître un jour ou l’autre et qu’il est donc indispensable d’en profiter tant qu’ils sont là.
Par : Jad Therapeute
http://www.santeplusmag.com/change-apres-mort-parents-texte-a-lire/
Tous les parents ne sont pas de gentils parents hélas
Bien sûr que tout cela est vrai, cependant, la personne que l’on a choisie est son mari ou sa femme. Sa disparition est une forme d’abandon. Pour ma part, j’ai eu le sentiment qu’on était en voiture, qu’elle m’avait laissé sur le bord de la route et était partie sans moi.
Après son départ, la vie n’est plus la même.
Le texte et le poème de Yvrie Loiseau sont très beaux.
J’ai perdu mes deux parents l’un à 13 ans l’autre a 38 ans. J’ai la chance d’avoir des frères et sœurs. C’est important de pouvoir partager nos souvenirs et nos chagrins. Mais la mémoire des parents est un grand vide. C’est vers eux que l’on se tourne quand on veut réveiller un souvenir imprécis. Et là plus rien. Qui est sur cette photo? Nous ne saurons jamais. Mais il reste en nous ces souvenirs, ces odeurs, cette chaleur, ce parfum cette douceur et cela vaut tout l’or du monde. Je n’ai pas vécu dans l’aisance, pas de voiture, pas de confort, mais avec beaucoup d’amour et de valeurs éducatives et cela c’est la plus grande richesse. Et c’est ce que j’aimerai transmettre à mes enfants et petits enfants. Et pourvoir comme le disait ma maman une bonne grand mère. Et qu’à leur tour mes filles et mes petits enfants vivent ce même grand amour parental.
Mes parents ne sont pas dans un cercueil ils sont blottis dans mon cœur et dans ces rosiers plantés pour eux. Je les aime
À tout jamais. Mes petits enfants les connaissent alors qu’ils n’ont pas pu les voir. Et ça c’est la transmission.
Séchez vos larmes et pensez à tout le bon et non les biens qu’ils vous ont laissé. Donnez de l’amour. Je vous embrasse tendrement.
Je vous remercie pour ce très beau texte rempli d’amour, lorsqu’ils sont partis nous ne pouvons plus leurs dirent comment on les aime.
Je cherche ton visage
La vie nous donne des étoiles dorées
La vieillesse tamise tes cheveux argentés
Je pleure sur toi, sur moi
Seule dans le froid
Je ne peux plus entendre
Ton cœur si tendre
Je te dis des mots d’Amour
Au rythme de mon tambour
Alors, avec douceur
Ne plus avoir peur
De la nuit qui t’emporte
Le son du KA fait trembler ma porte
Oui, je cherche ton visage
Maman
Yvrie Loiseau: ce lundi 30 septembre 2024
J’ai perdu ma maman le 24 octobre alors ce 24 décembre ce sera encore un jour plus triste
Un Noël sans elle mais elle restera toujours dans mon cœur
Le chagrin c’est le prix à payer quand on aime