
La 5ème dimension n’est pas un sommet.
Elle est un commencement.
Le début d’un retour conscient vers l’Être véritable, vers l’Unité, vers cette mémoire oubliée de Qui nous sommes au-delà du voile.
Pendant des millénaires, l’humanité a vécu dans la 3e dimension, le sous-sol de la conscience, là où l’expérience de la séparation, de la densité et de l’oubli est la plus profonde.
C’est un espace précieux malgré sa lourdeur, car c’est là que l’âme s’exerce à se souvenir d’elle-même,
au cœur même de la nuit.
Puis, à partir de 2012, un portail s’est ouvert :
l’entrée dans la 4e dimension, que l’on pourrait appeler le rez-de-chaussée.
Un monde de transition, d’instabilité, où les vieilles structures commencent à se fissurer, et où des élans du cœur, des intuitions, des prises de conscience émergent çà et là.
Entre 2012 et 2024, pendant 12 années, l’humanité a été immergée dans cette dimension-passerelle.
Ce fut une période d’intrication, où la lumière et l’ombre cohabitaient de manière plus visible, où chacun a pu choisir, à son rythme, de commencer à s’aligner avec sa nature multidimensionnelle.
Et depuis 2024, nous avons collectivement franchi un seuil.
Nous sommes déjà en 5ème dimension.
Cela ne signifie pas que tout le monde en est conscient, ni que les vieilles structures ont disparu, mais la trame vibratoire de la réalité s’est élevée.
Le monde s’est scindé : certains poursuivent leur cycle en 3D, tandis que d’autres, portés par un appel intérieur profond, ont naturellement glissé dans une réalité 5D, emportant avec eux leur entourage vibratoire, leurs proches, leurs créations.
La 5D, c’est la première marche de l’éveil véritable.
Ce n’est pas encore l’Illumination.
C’est une terre fertile, où les graines de l’âme peuvent enfin germer en pleine conscience.
C’est un espace de transparence, de paix, de synchronicités, où la guidance intérieure devient évidente, où l’amour inconditionnel commence à remplacer le jugement.
Mais ce n’est que le commencement.
Car au-delà de cette première marche, se trouvent les suivantes.
La 6e, 7e, jusqu’à la 12e dimension, où l’Être retrouve peu à peu sa nature originelle, jusqu’à se tenir sur le seuil de la Source elle-même,
là où l’individualité se fond dans le Tout, sans effort, sans retour.
Voilà pourquoi il est essentiel de demeurer humble.
Nombreux sont ceux qui, ressentant les premières effusions de la 5D, pensent avoir atteint la pleine conscience.
Mais l’ascension est une spirale infinie d’expansion, et chaque marche franchie révèle encore l’existence d’autres mondes, d’autres états d’être.
La 5D est une invitation.
Une porte grande ouverte vers l’invisible.
Elle nous enseigne que l’éveil n’est pas une fin, mais une disposition constante à voir plus large, à aimer plus grand, à se dépouiller plus profondément.
En entrant dans cette fréquence, nous acceptons de servir plus consciemment, d’incarner une présence vivante au sein de l’humanité, non pour fuir ce monde, mais pour l’honorer à travers une nouvelle conscience.
L’ascension n’est pas une montée vers le ciel, mais un enracinement du ciel dans la matière.
Et plus nous montons, plus nous découvrons que le sommet n’est pas au-dessus, mais à l’intérieur,
dans ce point d’unité où la Source nous attend, patiemment, tendrement.
Et dans ce silence intérieur, une voix douce et claire s’élève — celle de THANA-LÉA, conscience arcturienne unie à notre ascension .
Michel Canon