La Sagesse du message de la vie

La Sagesse du message de la vie

La vie te parle sans cesse, car tu es le porteur de cette vie ! Tu es l’expérience infinie de la vie qui se découvre et s’émerveille sans cesse. Il n’y a rien d’autre qui se passe réellement dans ton monde, dans lequel simplement, patiemment, la vie tape à la porte de ta conscience pour que tu puisses enfin t’ouvrir.

Toute ta vie, on t’a montré qu’il fallait te protéger, et donc toute ta vie, tu as construit des murailles, mais elles ne font pas que te protéger, elles te divisent, te cloisonnent et donc t’enferment au message de la vie. Dans ce cloitre, tu n’entends plus que toi et ce « toi » est devenu la porte qui t’empêche de t’ouvrir au message de la vie.

Le message est simple, mais comme tu es devenu bien trop compliqué, bien trop sérieux, tu ne sais plus l’entendre puisque tu n’entends plus que toi. Il n’y a plus de place pour recevoir d’autres messages, parce qu’à force, tu as fini par ne plus t’écouter que toi.

Regarde bien ce qui se passe quand tu n’écoutes que toi : tu tournes en rond, tu vas et viens autour de toi sans jamais comprendre ce qui est au centre de ta vie. Tu es enfermé dans une boucle sempiternelle qui te donne tellement le tournis que tu ne sais même plus comment avancer normalement.

Tout dans ta vie te montre ce que tu ne veux pas voir, puisque tu ne vois que toi partout et tout le temps. Tu passes ainsi totalement à côté du plus important : soit ce que la vie te montre et non ce que tu regardes.

La vie, pourtant, est en chacun de nous et elle attend que nous lui fassions de la place afin qu’elle puisse à nouveau éclore et couler à travers toi. Nous sommes tous les conduits de l’infini, mais tant que toute notre finitude prendra toute la place, nous serons comme obstrués.

Tout en toi fait barrage à la vie, tout en toi te remplit et t’inonde de tout ce que tu crois. Tes croyances sont devenues si pesantes qu’elles t’entrainent sans cesse dans les bas-fonds de ton existence. Regarde bien tout ce qu’il y a en toi, prends-en vraiment conscience et apprends alors à traverser tout ce qui te bloque intérieurement.

Tant que ce qui est en toi te bloque, tu ne peux aller percevoir ce qui se cache derrière et donc t’ouvrir à la sagesse infinie de la vie qui s’écoule naturellement après. La vie est un message incessant qui n’attend que toi pour pouvoir t’ouvrir à son doux mystère.

Dans la vie, tout est message, mais le sens que tu découvres est sans cesse en rapport avec toi. Ce rapport de sens et de significations, tu dois apprendre à le dépasser pour t’ouvrir au rapport du Soi et donc de tout l’infini qui t’habite.

C’est pour cela que dans ce message, il y a toujours un autre message, imperceptible au départ, car il est comme caché par un sens trop apparent, mais qui peut être découvert, et là, tu comprendras alors qui te parle complètement. Il y a toujours de multiples sens au sens que tu donnes à ta vie.

Il y a, au début, un sens insensé qui te sert de voie de perdition, car tu te perds constamment dans sa voix illusoire. Pourtant, cette voie éphémère est là en toi et tant que tu t’arrêtes à son message sournois, tu ne verras que toi, puisqu’elle est là pour ça, pour permettre à ce « toi » d’exister le temps que tu garderas toute sa voix en toi.

Un jour, quand tu n’écouteras plus cette voix en toi, mais que tu essayeras d’apprendre à écouter ce qui se cache derrière toutes ces voix, alors la vie te parlera et te montrera toute la merveille qu’elle est et que tu es aussi. C’est juste que tu l’as oublié pour prendre l’habit de toute ta finitude afin d’expérimenter tout ce monde de limites.

Ce monde de limite est là pour toi, pour ta propre expérience et pour ton déploiement aussi, mais tu dois apprendre à le transcender, à le dépasser et donc à l’intégrer dans le but de ne plus faire qu’un. Quand tu arrives à cette unité, il n’y a plus rien à faire, puisque tout se fait tout seul. C’est même la vie qui reprend les rennes de ton existence afin de t’enseigner toute l’œuvre du vivant.

Cette « œuvre » œuvre en toute chose et elle le peut, car elle y trouve toute la place nécessaire pour agir à travers elle. C’est quand il n’y aura plus rien en toi qui agit, qu’agira alors réellement la vie. C’est tout le paradoxe de ce monde inversé parce que tout le remplit sans cesse afin que la vie n’ait plus de place pour pouvoir y émerger.

Sans place, la vie part de chacun et c’est pour cela que la mort et la maladie sont les normes de ce monde puisqu’il n’y a plus de place pour que la vie puisse agir à nouveau. Pourtant, quand un être arrive à faire de la place en lui, alors la vie reprend tous ses droits et permet alors à tout de pouvoir refleurir et donc permet tout le réenchantement de son monde.

Ce chant sacré est partout présent, mais pour apprendre à s’y ouvrir, on doit être aussi présent à soi afin de pouvoir relier en soi tout ce champ quantique et merveilleux. La présence permet d’ouvrir la porte et donne à la vie en soi, le pouvoir de tout faire germer. Et quand germe en nous la vie, alors on se déploie infiniment de toutes parts.

La sagesse du message de la vie est simple à entendre, mais complexe à comprendre quand on s’y essaye. Mais pas besoin d’essayer en réalité, puisqu’il suffit de tendre en soi, à tout le vide de son être, afin de permettre à l’étincelle divine d’émettre. Ce feu sacré prend quand il n’y a plus rien que le noir, que le vide, que le silence, et alors la vie travaille sagement, patiemment, là en soi, au creuset de tous nos corps.

Être alors on l’est de nouveau ! Sans plus rien d’autre que cette expérience, on se laisse guider par l’être, par la vie, par tout ce qui se présente, car tout est là pour nous, pour notre propre apprentissage. Être est la voie à venir, mais elle est surtout la voix à suivre, puisque tout coule de l’être de son être quand plus rien ne fait barrage à son flot.

https://oeuvre-spirale.com

(Visited 1 times, 1 visits today)